Quand aurons-nous un ministère des régions dévastées ccmtre prennent des actions de la société. M. SOBRY est d'avis de prendre une action de 1,000 francs pour encourager cette oeuvre qu'il considère comme utile et pratique. M. DIIUVETTERE. Soyons toujours prati ques. Cette société travaillera avec l'argent que lui avancera le gouvernement. C'est bien. Mais ce sera un nouvel organisme semi-officiel qui se peu- pléra encore une fois de*fonctionnaires. Noiis de- vons vouloir que le gouvernement au contraire donne l'argent a l'initiative privée. Ce n'est pas la souscription de 1,000 francs que M. Dhuvettere critique, c'est le principe. L'Etat se mêle déja de trop de choses, et c'est la: cause que rien ne va. M. COLAERT est d'avis qu'une souscription .de 1,000 francs est insuffisante. Du moment qu'on souscrit, il faut le faire sérieusement. Mais les observations de M. Dhuvettere sont fondées, et il serait bon d'avoir ses apaisements. Le vendredi 22 courant, a Ypres, un délégué de la Société des Habitations a Bon Marché viendra donner une conférence au Haut Commissariat royal a Ypres et expliquer le travail de cette société. II serait bon de s'informer d'abord et de surseoir a prendre une décision en ce moment. Tous les conseillers sont unanimes a ajourner la discussion. On aborde le point suivant de l'ordre du jour Travaux communaux M. SOBRY passé en revue les travaux de recons truction de la ville 380,080 francs ont été dis- tribués aux habitants a tit-re d'avances (de 3,000 francs) pour les constructions. La caserne d'in- fanterie abritera sous peu les deux tribunaux. On peut espérer que 1921 marq uera encore .plus de progrès. M. COLAERT. Tout cela est trés bien. Mais tout se construit jusqu'ici hors de la ville. La bourgeoisie est négligée complètement, tandis que la population ouvrière ne représente que le tiers des habitants. Les ouvriers ne peuvent vivre sans les bourgeois. II y aura bientót autant de maisons ouvrières qu'avant. La bourgeoisie en masse ne retournera pas pour vivre dans des barraques, et sans bourgeois la ville ne peut, revivre. M. BOUQUET. L'Etat n'encourage en rien l'initiative privée. Les nouveaux coefficients sont illogiques. La séance publique est levée a 1 beu-re après l'adoption d'un subside de 7 francs par élève, pour fournitures classiques, en faveur de l'Ecole Sainte- Aloïse. Le Conseil reste pour délibérer a huis clos. Weldadigheidsfeest ten voor- deele der oorlogsweezen Sans-gene et Arbitraire Un de nos concitoyens nous signale un cas nou veau du sans-gêne qu'affectionnent les adminis trations publiques, quand elles ont l'occasion de nuire aux malheureux habitants des régions sinis- trées, désireux de rebatir leurs ruines. Le passage a niveau de la route de Dickebusch a Ypres ayant été déplacé par les Anglais, une route provisoire a été établie sur les.ruines d'un im- meuble appartenant a notre abonné. Depuis l'ar- mistioe, les Vicinaux ont, a cóté de cette route et également sur ces ruines, établi unevoie de-tram way. Jamais, ni les Ponts et Chaussées, ni l'Ad- rninistration des Vicinaux n'ont reconnu le droit du propriétaire de quelque fac-on que ce soit, soit en demandant son autorisation, soit en pro- posant un accord, soit en expropriant pour droit d'usage. Notre abonné veut rebatir son immeuble. II s'est. done adressé aux Ponts et Chaussées et aux Vici naux. Les Ponts et Chaussées n'ont pas daigné répondre. Les Vicinaux ont répondu, mais pour dire tout siinplement que c'était l'Administra- tion des Chernins de fer de l'Etat qui avait déplacé la traversée a niveau de la ligne vicinale d'Ypres- Neuve-Eglise-Warneton que c'était done a cette administration qu'il fallait s'adresser a 1'ef- fet de régulariser toute prise de possession de ter rain Notre abonné s'est empressé de s'adresser a l'Ad- ministration des Cbemins de fer. Celle-ci répondit, aussitöt qu'en effet elle n'avait pu autoriser la Société des Chernins de fer vicinaux a rétablir sa traversée a l'endroit oil elle se trouvait avant guer re par suite de l'extension de la station d'Ypres mais que cela n'impliquait pas qu'elle fut res- ponsable de l'occupation des terrains Elle lui donnait le conseil d'essayer de s'entendre avec les Chernins de fer Vicinaux Et voila! La propriété privée n'existe plus pour ces mes sieurs les ronds de cuir. Aankoop van geteisterde goederen Encore les Coefficients L'Etat nous incite a tricher,... comment? Ne som- nges-nous pas tous égaux (levant la loi, alors pour- quoi faut-il des coefficients différents selon la situation du sinistré. Yoyons les coefficients Si vous avez 1,000 francs de meubles, vpus au- rez droit a 5,000 francs; si vous avez 1,100 francs de meubles, vous aurez droit a 4,400 francs. Celui qui aura done porté 1,100 francs sur son dossier touchera par le fait 600 francs de moms que celui qui en aura porté 1,000. A 2,500 francs de mobilier, vous toucherez 10,000 francs; A 2,600 francs de mobilier, vous toucherez 7,800 francs. Par le fait de posséder 2,600 francs de meubles, on vous règlera 2,200 francs de moins que votre voisin qui en avait 2,500 francs. II parait que maints objets d'utilité, même de nécessité, voir pianos, etc... sont considérés comme objets de luxe. Béfalcation faite de tout ce qui est considéré comme objet de luxe, en admettant le coefficient de trois pour un mobilier supérieur a 3,000 francs, il arrivera maintes fois qu'après rè- glement, le sinistré ne sera pas en mesure de se réinstaller, vu qu'il ne touchera peut-être pas mê me le double de la valeur de son mobilier. Pour- tant ne faut-il pas enseigner la musique aux en- fants, faudra-t-il qu'on loue a grand prix un piano que l'on ne peut remplacer faute (fargent? Remplacez dans une plus large mesure ce les sinisfrés ont perdu en abandonnant leur n'ont-ils pas assez souffert,... ne faudra-t-i| p /tno <lo Paul re cóté de la li»»* musique que de l'a'utre cóté de la liglle eu le bonbeur de pouvoir conserver ces obH de luxe!! Des economies s. v. p, Le gouvernement aurait done créé 30,000 f, tionnaires nouveaux depuis I armistice. Avez-vous évalué la somme qu'il faut dépei cliaque année pour entretenir ces messieurs? -En admettant qu'ils touchént en moyenne a par jour - et c'est bien le moins ils nous( tent 216 millions par an. Et si on y ajoute les, lions absorbés par 1 achat on la location des meubles qui les abritent, pour le prix des p- rasses qu'ils gaspillent, pour leurs frais de ges, économats, indemnités, etc., vous voyez o bien cela doit monter! Gazette Brikken van den staat Taxe op het inkomen Monsieur Jaspar encourag l'initiative privée Cela se fait d'une singuliere fa?on. Deux] priétaires ayant des propriétés a un même I bourg d'Ypres, ont reconstruit l'un par IE i'autre de sa propre initiative. Le propriétaire qui a laissé it l'Etat le so: reconstruire, sans bourse délier, touchera prochainement les lovers de ses propriétés.! une ribambelle d'employés... architecte, sun lants, bureaucrates tous grassement payés tend, ont été nécessaires a mener a bonne fine entreprise, ce a la grande satisfaction de ce f prio. L'autre propriétaire, confiant dans les promesses de M. le ministre, s'est mis a l'oeuvr a perdu un temps préeieux a la surveillance travaux et a risqué des capitaux en attendant' plaise a la Fédération des Cooperatives de lui gier non pas en total itmais a peine la tnoiti ce a quoi il a droit comme dommages se raj tant a ces constructions. Ses dossiers ayant été remis a la Coopéw depuis sept mois, il a recti ces demiers temps t lettres de la Fédération lui faisant pré voir lal' dation toute prochaine de l'avance qu'il 1 proposée ,seulement il attend toujours la gallette. Quel encouragement pour ceux qui lent se dévouer. Hoe rijmt men dat te saifl®' Wij zijn verheugd te melden dat het feestje, op Tuin dag ingericht, na aftrek der kosten, eene som van 7,312 frank heeft opgebracht en er nog rond de 1,500 fr. zal bijgevoegd worden, zijnde de opbrengst van lijsten die nog niet ingehaald zijn geweest. Aldus mag er gerekend worden op eene totale opbrengst van 8,500 tot 9,000 franken. Dit geld zal door de zorgen van het komiteit in de Bank van Kortrijk neergelegd worden tot eene lijst opgemaakt is der oorlogsweezen. Ten einde het werk te vergemakkelijken worden de weezen verzocht hun naam en adres op te geven bij Mijnheer Clinckemaille, Arron- dissementskommissaris. Nogmaals dank aan dezen die hunne medehulp ver leend hebben tot het welgelukken van het feestje, dank aan dezen die ons hunne milde gift hebben gestuurd, dank aan den Heer Dewandre, voorzitter, bij wie het eerste gedacht is opgekomen tot het inrichten van het feest. Menigeen heeft zich reeds afgevraagd of de kooper van door oorlogsfeiten vernielde of beschadigde gebou wen recht heeft op schadevergoeding ingevolge de wet van 10 Mei 1919. Het antwoord luidt bevestigend, als de geteisterde bij het verkoopen van zijn beschadigd of vernield huis, ook afstand doet van zijn recht op deze schadevergoeding ten voordeele van den nieuwen eigenaar. Dit rechtenafstaan kan ook het voorwerp uitmaken van eene afzonderlijke aktedoch om geldig te zijn in aanzien van den Staat en tegenover derde personen moet de af stand van rechten beteekend worden, door het ambt van eenen deurwaarder, aan het Hoofdbureel van afstanden en verpanding der schuldvorderingen wegens herstel van oorlogschade. - De notaris licht gemeenlijk hierover de belanghebbenden in. De nieuwe eigenaar zal alsdan aan de rechtbank van oorlogschade kennis geven dat de rechten van den geteisterde, verkooper, op hem kooper werden overgezet. Zij die in het vervolg dergelijke koop sluiten, dienen nauw toe te zien als eene aanvraag tot vaststelling en raming der oorlogschade tijdelijk, dat is vóór 1 Oktober 1920. werd jngediend. De rechtbank van oorlogschade nochtans kan om gegronde redenen de laat komers van het verval onthevenen. Andere gewichtige vraag, waarover soms getwijfeld wordt Kan de nieuwe eigenaar van geteisterde goederen ook de toelage voor herbelegging bekomen Ja, hij kan tot het voordeel der herbelegging toegelaten worden ten ware de rechtbank van oorlogschade daartegen verzet stelde, hetgeen, om gegronde redenen, kan geschieden tegen de herbelegging van alle geteisterde goederen, zoowel niet verkochte, als verkochte. Deze rechtbank is uitsluitelijk bevoegd in het bepalen aan wie de herbeleggingspremie kan toegestaan worden. Het vragen van herbelegging kan gedaan worden in de aanvraag tot raming en vaststelling der oorlogschade of later, maar ten minste binnen de 6 maanden na het vonnis, de vergoeding vaststellende voor de oorlogschade. Wij vernemen uit goede bron dat in 't korte de 1 ken der staatsmagazijnen ter beschikking der belang! bende zullen gesteld worden aan den inkoopprijs 't ongeveer 80 frank de duizend. Dit ware opperbest voor den heropbouw te bespoedii Het schijnt dat de Staat geld van doen heeft, dan heeft hij niet geaarzeld te kloppen aan 't deurke van diepgetroffenen welke pas eenige maanden geleden Frankrijk zijn terug gekeerd. Hebben die heeren te Bi sel dan vergeten dat indien sommige het geluk heb) gehad wat centen te verdienen in de verwoeste strek het allergrootste getal de streek hebben moeten verb en geruineerd zijn Dat men eerst kloppe aan 't deurke van deze die hu woningen niet hebben moeten verlaten en door den ooil rijk geworden zijn, of minstens geene of weinig si hebben geleden of hunne duizende marken vet bclai werden. Ten andere, wij geteisterden, weigeren niel, betalen, maar.... op voorwaarde dat men ons vereffen; minstens op tijds voorschotten verschaffe. Indien, vóór den oorlog, iemand U verzocht uwescli te vereffenen, niettegenstaande hij U tien of hondenlul het bedrag schuldig was, had gij uw menschlievenl schuldeischer aan de deur niet geworpen Zijn wij nu niet in hetzelfde geval, en zouden wijn beter doen onze zoo duur gewonnen centen bij houden dan te betalen deze die onze eigenlijke scfidil naar is Het spreekwoord zegtMen vlaad geen kei Volgens officieële gegevens zal de oogst dit ifWjreld1d°0r' meer °Pleveren dan in 1919 Ze pf. an m'ddelmate der vijf laatste jaren. Dit is vooral waar voor de suikerbeeten. De opbrengst in Zweden, in Zwitserland, in Ca 611 nnVernigde Staten van Amerika wordt op 8,997,000 ton of 131 ten honderd der opb'

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1920 | | pagina 2