Quand aurons-nous un ministère des régions dévastées
de r-égéering en desnoods om de Brnsselsehe
overheerschers te kunnen dwingen. Zij im
mers, de zwaar beproefde martelaars van den
oorlog, die hun matrassen en koperen brieven
bussen ontnomen werden, denken dat zij ne
vens het monopolium der vaderlandsliefde ook
het monopolium der oorlogslasten dragen. We
moeten ze kunnen naar ons doen omzien en
desnoods dreigen om te geven wat ons toekomt.
Daar waar volksvertegenwoordigers niet aan
hoord worden, moeten wij onze stem verheffen.
2) In den tegenwoordigen toestand bestaan
er zoodanig veel systemen en organismen en
opeters van den Staat, dat de geteisterden er
noch kop noch steert meer aan verstaan en niet
weten tot wien of wat zich wenden. Daarom
hoeft er een club te bestaan met een inlich
tingsbureel waar de geteisterden vrij en vrank
mogen om inlichtingen gaan.
3) Een bestuur waarin de verschillende klas
sen vertegenwoordigd zijn, moet regelmatig
vergaderen, de klachten opnemen, de werking-
in de gemeenten gade slaan, om dan zijn klach
ten en desirata aan den arrondissementsbond
over te maken.
Na een geestdriftige toejuiching van den vu-
rigen spreker neemt de heer Glorie het woord,
die daaromtrent in den zelfden zin spreekt. Hij
legt bijzonderen nadruk op het tot stand komen
van een kamer van Rechtbank per gemeente.
Deze Kamer, samengesteld uit bekwame man
nen der gemeente, is immers enkel en alleen
bevoegd om een oordeel te vellen, over de dos
siers. Ook den heer Glorie wordt luidruchtig
toegejuicht.
De E. H. Serruys sluit de vergadering met de
vrage onbewimpeld te werken zonder inmen
ging der politiek, wat tot nu toe in de gemeente
in der waarheid gebeurd is.
Bij het sluiten der vergadering mochten wij
82 leden opschrijven, iets uitnemends. Zondag
31 October zal er overgegaan worden tot het
stichten van een bestuur en verdere schikkin
gen. ERRam.
Ypres-les-eaux
La ville d'Ypres, située au centre d'une cuvette,
était avant la guerre, abondamment alimentée en
eau potable, par les étangs de Dickebusch et de
Zillebeke. Entourée de plus, sur les trois quarts
de sa périphérie par les fossés des fortifications
remplis a pleins bords, elle ne connut ni comp-
teurs, ni disette.
Depuis, il n'en est plus ainsi et bien qu'étangs et
fossés ne sachent par oü déverser leur trop plein,
Ypres est sans eau.
II serait exagéré de prendre en considération les
services que rendent deux réservoirs sur roues qui,
a l'instar des colporteurs de pétrole, se balladent
journellement dans nos rues pour répartir a la
cuillère quelques mètres cubes d'eau potable ou
bien remplir les rares citernes en béton de quel
ques quartiers privilégiés.
Peut-on concevoir qu'après deux années de paix,
dans une commune adoptée par l'Etat, et compor-
tant au minimum une population de 5,000 habi
tants, on reste réduit a devoir mettre en pratique
de tels moyens de fortune pour approvisionner en
eau, une ville de cette importance?
Quelles sont les conséquences de cette incurie
gouvernementale?
Los habitants des baraquements, ne trouvant pas
Pélément indispensable au nettoyage de leur lo-
gis, se voient obligés de réduire a leur simple ex
pression, les soins de propreté que réclament les
prescriptions hygiéniques; les rues et les rigoles,
jadis si propres, au point d'attirer l'attention du
touriste, se trouvent actuellement dans un état de
malpropreté repoussante.
D'un autre cóté, les entreprises de reconstruc
tion sont obligées faute d'eau, de recourir a des
moyens surannés que ne leur envieraient pas nos
grands-pères ce sont d'anciens karteels qui,
péniblement remorqués, vont se remplir soit a la
porte de Lille^ soit a celle de Menin, ou bien on
ramasse dans les citernes abandonnées le peu
d'eau que les pluies y ont répandu.
Qu'au cours de eet hiver un incendie vienne a se
déclarer dans un des nombreux baraquements ins-
tallés a la Plaine d'Amour, le moindre vent com-
muniquera le feu aux chalets voisins, et avant que
notre nouveau pompier ait eu le temps de se coif-
fer de son casque prussien, la plaine ne formera
plus qu'un immense brasier. Gomme Ypres vient
de se voir octroyer un corps de pompiers, il a lal-
lu lui acheter des pompes, mais tout porte a croire
que célleswi ne subiront pas, d'ici longtemps, la
trace de l'usure, l'eau destinée a les alimenter se
tfouvant encore dans nos étangs, la-bas.
Au temps bien heureux oü la ville ne jouissait
pas du privilege de son adoption par l'Etat,
l'administration communale se rendant compte
qu'avant de songer a faire rentrer les habitants
dans une ville détruite, il était indispensable d'y
arnener l'eau, fit des efforts notoires pour arriver
a cette fin. Dès le commencement de l'année der-
nière, la canalisation de i'étang de Dickebusch fut
mise a jour et vérifiée; 1,000 mètres de tuyaux dé-
truits par obus étaient a remplacer. Le siphon pas
sant sous le chemin de fer fut lestement rétabli et
Tespoir de voir arriver bientöt en ville l'eau de
I'étang se répandit dans chaque coeur yprois. Hé-
las depuis, la ville étant adoptée, l'Etat est venu
s'en mêler; un ingénieur de Bruxelles, après exa
men de l'ancien tracé, en a mis un autre en pro
jet; toute une brigade d'arpenteurs-niveleurs est
venue faire un séjour de six mois a Ypres, afin
de se rendre compte de remplacement des condui
te? de gaz et d'eau dans les rues; des specimens
de bouches d'eau, de fermeture des conduites, des
systèmes de raccords ont été soigneusement pré-
levés et expédiés (commc souvenirs de guerre sans
doute dans l'un ou l'autre de nos musées).
La s'arrêta l'effort déployé par nos grands hom
mes dans le but de nous amener, de 3 kilomètres
d'ici, une eau dont nous avons de jour en jour un
besoin plus pressant.
Pendant que l'administration des chemins de fer
pousse avec une activité fébrile la construction
d'un chateau d'eau pour alimenter ses locomotives,
on en est encore a se demander en haut lieu oü il
siérait de placer le chateau d'eau que réclame a
grands cris une population de 5,000 habitants!
Au cours de leur dernière séance mensuelle, nos
idylles se sont communiqués leurs doléances, et
le compte-rendu qui en a été fait dans ces colonnes
nous a laissé l'impression qu'ils ont fini par com-
prendre que leurs fonetic us, a Ypres se bornent a
celles d'üne cinquième roue a un chariot, l'Etat se
spucie peu de demander leur avis, et il agit en
maitre suprème dans toutes les questions intéres
sant directement notre cité... lorsqu'il daigne en
core trouver le temps de s'en occuper!
De toutes nos ineompétences, de tous nos fruits
secs, de tous nos budgétivores, délivrez nous... M.
Jaspar! G. B. D.
Les ruïnes d'Ypres
Un monument Anglais
En réponse a une question, M. Lloyd George dé-
clare que le gouvernement beige a consenti de
laisser en leur état actuel. les ruines d'Ypres, a sa-
voir les Halles, la cathédrale et les remparts, en
attendant l'élaboration par le gouvernement bri-
tannique d'un .plan envisageant l'érection a Ypres
d'un monument commémoratif dédié a la mémoire
des troupes qui s'y sont battues. La question de
l'érection de monuments commémoratifs nationaux
doit être renvoyée par le cabinet a la commission
dont lord Middleton occupe la présidence. Cette
commission a exprimé certains vceux préconisant
notamment la restauration a Ypres de la Porte de
Menin. M. Lloyd Georges exprime l'espoir qu'il
pourra, a bref délai, faire une déclaration com-
plète a ce sujet. {Libre Bchfiqèe.)
Nuttige inlichtingen
voor onze landbouwers
Sedert eenigen tijd ondervind ik door ge
zegden van geteisterden dat er verschil bestaat
in het oordeel der oorlogschade of toekenning
van recht tot herstel voor dieren.
Om de geteisterden iri te lichten wegens hun
recht, wil in uw geeërd blad eenige reken op
nemen uit de verslagen der Kamer van volks
vertegenwoordigers, bl. 167 en 168 van 25-1-20.
M. Ruzette, minister van Landbouw. De
achtbare Heer V... heeft met reden den onge-
lukkigen toestand der landbouwers uit zijne
streek laten kennen t. t. z. van het gedeelte dat
door den vijand nie,t bezet is geweest.
Degene die ten gevolge der militaire bewe
gingen uitgedreven waren, zijn daardoor v6]
plient geweest hun vee uit de voeten te maker
gedwongen door de omstandigheden hebbepg
minne beesten aan kleine prijzen verkocht e
zijn nu verplicht ander weder te koop en
4 tot 5 maal de waarde...
Wat de landbouwers aangaat welke verja^
zijn geweest door de oorlogsomstandighedenji
die zich hebben moeten ontmaken van hunv&
zij hebben recht op vergoeding voor oor^
schade.
M. Jaspar, minister van Economische Zake,
Volstrekt.
M. Ruzette, minister van Landbouw.
hebben recht tol herstel dezer schade en zij
in rechte deelachtig in de verdeeling der duii
sche dieren.
lVi. Ruzette, minister van Landbouw.
oorlogschade tot dewelke zij recht hebben, z8
berekend zijn op de prijs van 1914, maar me
zal hun in plaats van dieren van 1914, dierei
geven die nu misschien 2,700 fr. weerd zijr
zonder dat er aftrek van de meerder waard
mag gedaan worden op de schattingen yand
oorlogschade, welke zij geleden hebben.
De aftrek zal dus gelijkvormig op de waard
14 berekend worden...
M. Jaspar, minister van Staathuishoudkun
dige Zaken. De wet op de oorlogschade voor
ziet zekerlijk het geval der landbouwers welk
de lieer V... voordraagthet is klaarblijkelijk
dal liet feit van uitgedreven geweest te zijn,
de voorwaarden op dewelke dit is geschied
voor-de ongelukkigen, eene zekere en recht
streeksche schade is, voorzien door de wet.
V.
L'Etat reconstructeur
Est-il vrai qu'aucune des maisons du nouveau
quartier ouvrier du Kalfvaert n'est pourvue de la-
trines, ou tout au moins ce qui revient au me
nie de fosses d'aisance? Les arcliitectes que
nous impose le H. C. R., sont-ils tellement igno
rants des conditions de la vie dans nötre arron
dissement qu'ils s'imaginent que les habitants d'ici
sont tons atteints d'une constipation perpétuel!-'
ou bien sont-ce les arcliitectes qui sont... bouclé'
Est-il bien vrai qu'après avoir construit le gros
oeuvre de tant de maisons, nos architectes étran-
gers se soient décidés a ne pas les achever, a ns
pas les plafonner, a n'y mettre ni portes ni fenè-
tres, a les laisser inhabitables, au moins jusqu'i
l'été prochaïn?
Ce n'était vraiment pas la peine de dépenser si
follement nos millions pour n'avoir pas une seule
maison ouvrière habitable a l'entrée de l'hiver!
Un train s. v. p.
Le train qui quitte Courtrai a 15.10 arrive;
Ypres a 16.19, mais ne continue pas sur Poperin
ghe. II est cependant souvent rempli de monde.
Tous ces voyageurs doivent done attendre i
Ypres, pour y prendre le train de 17.23 vers Po
peringhe. Or, ce train est toujours tellement bon
dé déja, qüe les voyageurs s'y doivent tenir deboul
Pourquoi ne pa? faire continuer sur Poperin?!
le train venant de Courtrai?
Certainement, le moindre changement d'horair
exige de nombreux arrangements et présente be®
coup de difficultés. Mais il s'agit ici d'une véri
table nécessité.
Si le cas se présentait en Belgique centrale, FA'
ministration ne mettrait pas huit jours a f®1
droit aux exigences du trafic.
IJn bon mouvement, s. v. p.
La situation actuelle n'est pas tolérable.
De nieuwe posttarieven
I e beginnen met 1 November kost
Een brief, 20 centiemen port (per 20 gram)-
Eene postkaart, 15 centiemen met beta®!
antwoord, 30 centiemen. I
Een geillustreerde postkaart, 10 centiem'!
met 5 woorden buiten den naam, bet afb'l
en de handteekening. I
Eene visietkaart met geschreven tekst. 1®I
tiemen. I
Visietkaart, niets anders bevattende dan eflI
beleefdheidsformule van 5 woorden. 5 Cl l
Een expressbrief, 70 centiemen (50+20). I