maatschappijen, de volgende gezonde hedenkingen maken er zou best met voorzichtigheid en om zichtigheid te werk gegaan worden. Men moet zich derhalve onthouden van voor goed en bepaald eene maatschappij te stichten, vooraleer een studie-co- miteit er de vaste, onveranderlijHe standregels van hebbe vastgesteld, en in staat weze alle gewenschte, nuttige inlichtingen te verschaften, niet alleen met onverantwooruelijke woorden, maar met voorge legde betrouwbare geschriften. Waarom dan geen commissie samengesteld uit personen der streek, welke, ter plaats, de inrichting, de werkwijze en de daaruit te vloeien voor,deeien zou onderzoeken voor beide maatschappijen en welke alsdan haar oor deel zou laten kennen nopens de best gepaste voor o~*ze streek Want neen wij zijn geen zoo dwaas dan dat wij ons aandeel niet zouden eischén in die 100 miliioen, welke de Staat ten dienste stelt der NATIONALE maatschappij. Ja, gij hebt wel gelezen NATIO NALE maatschappij, dus NIET nationale BOUW- maatschappij, zooals 11. B. in den foperinghenaar van 21 11. schreef. Dit is. immers de zaken moedwil lig verkeerd voorstellen en het wordt derhalve ver staanbaar dat er veel arm-vtaamsch uitgekraamd wordt over de ontworpen maatschappijen. Ik vraag liet U, stelt men de zaken onder geen valsch daglicht vóór, als men het volk in den waan houdt dat alleen eene erkende bowmmaatschappij recht heeft te deelen in die 100 miliioen der natio nale maatschappij Dat heet men eene bekroin- pene dwarsdrijverij die regelrecht ingaat tegen de door het volk verlangde kredietmaatschappij. De lezing te Yper gehouden door II. Tielemans op 22 October 11. handelde over de noodzakelijkheid der stichting door heel het land van erkende ge westelijke of plaatselijke krediet- of bouwmaat schappijen ter oprichting van goedkoope wonin gen. Ook heer ür Brutsaert, provinciaal raadslid te Poperinghe, schreef in De Standaard van 21 No vember 11.:... De nationale maatschappij, door de wet in 't leven geroepen, verschiet geld aan bijzon- deren door tusschenkomst van erkende geweste lijke maatschappijen... Er worden hier dus wel en degelijk kredietmaat schappijen bedoeld, want deze alleen verschieten geld aan hijzonderen wat het geval niet is met de bouwmaatschappijen. Het volk, dat zijn eigen en opperste belangen beter verstaat dan gelijk wie, dat de beste bewaker blijft van zijne eigene goederen om met de minste kosten den schoonsten uitslag te verwezenlij ken,dat volk moet vrij zijn te kiezen wat het verlangt of eene, gewestelij ke kredietmaatschappij of eene ge westelij ke bouw maatschappij Iemand zou opgeworpen hebben men zegt dat er geen geld is vóór de kredietmaatschappij Hoe kan er meer zijn voor de bouwmaatschappij V 't Ware ongehoord, moest de nationale maatschap pij, die 100 miliioen ontving van den Staat om ze ter beschikking te houden van beide maatschap pijen, al dat geld aan bouwmaatschappijen alleen verschieten, wijl de kredietmaatschappijen stief moederlijk zouden uitgesloten worden al ware het zoogezegd maar.... voorloopig tot nader bevel Of wil men beweeren dat het niet is om het smeer dat de eene maatschappij bevoordeeligd wordt tegenover de andere, als het ambt van be heerder encommissaris in beide maatschappijen onbezoldigd blijft. Hebben wij in vrijheid te kiezen of moeten wij onder dwang gehoorzamen L'Etat Bolchéviste II va de soi que pendant ia guerre toutes les con- sidérations d'ordre privé devaient céder devant les uécessités de la défense, et, commc il était alors impossible de perdre parfois une minute a suivre des formalités quelconques, les pouvoirs intéressés au front, anglais, francais ou heiges, civils ou mi- litairés, disposaient purement et simplement, sui- vant Timpérieuse nécessité du moment, du bien privé des citoyens. De cela, personne ne songe a se plaindre. G'était la guerre, et après la guerre l'in- demnfté allait venir tout régulariser dans la me sure du possible. Mais voici maintenant plus de 2 ans que la guer re est ünie, et nos ministères continuent a se con- duire vis a vis de nous, sinistrés, comme si nous étions encore dans la ligne de feu, au lieu de son- ger a nous indemniser. Des chemins de fer de tous calibres, des routes, des abris, des camps, des cime- tières, des explosifs, continuent a encombrer nos propriétés. Les fermiers et propriétaires ont beau réciamer, ces messieurs de Bruxelles se prennent pour des foudres de guerre et traitent nos droits privés comme des généraux omnipotents, lis.nous envoient nous.... promener ailleurs, et se fichent des droits du citoyen et de la Constitution. Pas de semainès ne se passent sans que nous re- cevions des plaintes. II faut cependant que nous en signaiions de temps en temps, au risque de passer pour d'incorrigibles grinclieux. Citons douc un nouveau cas des intéressés. Cette fois, ia scène se passé aux portos d'Ypres, a l'endroit oü la chaussée actuelie de Dickebusch fait une courbe trés importante vers ie sud, afin de contourner les nouveiies extensions de la gare. Cette courbe fut établie pendant la guerre, et cette affaire aiirait depuis longtemps, ii faut bien le reconnaitre, du être régularisée d'une fagon ou d'autre. Done, toute cette nouvelle route traverse la pro- priété, jadis batie, des frères V. d'Ypres. Ceux-ci se soiit adressé successiveinent aux Chemins de fer, aux Travaux publics, et aux chemins de fer Vici- naux pour leur demander soit de payer une indem- nité d'occupation, soit d'abandonner ie terrain pour les autoriser a rebatir, et nous rapportons ici le superbe résultat de leurs démarches. I) Pdnts et Chaussées. Le 3 aoüt 1920, iis envoyaient a cette adminis- tration la iettre suivante, que nous copions paree qu'elle résumé bien la situation Vous avez établi une route sur les ruines de la maison et du magasin nous appartenant, situés a Ypres, chaussée de Dickebusch, eonnus au ca- dastrê La reconstruction de ces batiments a été don- née par xious au service de M. De Schöonen. II faut maiutenant les delimited Ne voudriez-vous pas nous fixer jour pour cela Nous nous permettons de vous faire observer que jusqu'a ce jour vous he nous avez rien payé pour l'occupation de ce terrain et ce maigré ie tort considérable que vous nous causez. Agréez, etc. Restant sans réponse, nos amis insistent par une nouvelle léttre du 14 aotit (recommaiidéë)Et 2 mois après (rien ne presse, n'est-ce pas ?j, le 10 oc- tobre, M. le ministre des Travaux Publics fait sa- voir aux intéressés 1) Que la question du maintien ou de la sup- pression de ce détournement dépend uniquement de 1'Administration des chemins de fer 2) Que ceile-ci parait décidée a rétablir l'ancien tracé après i'hiver et a supprimer le détourne- ment 3) Que mon Département n'a pas ii intervenir dai/s la question du paiement des indemnités aux intéressés, et que ceux-ci doivent adresser éventuellement leurs demandes ii l'Administra- tión des chemins de fer. Done, (ja ne regardait pas le ministre des Travaux Publics. 2) Chemins de fer Vicinaux. Mais MM. V... n'avaient pas attendu si longtemps avant de se mettre en rapport avec les autres auto rités. Comme les chemins de fer vicinaux avaient placé leurs rails le long de cette nouvelle chaussée, les' intéressés avaient, le 3 aoüt également, adressé a cette Administration la méme lettre qu'aux Ponts et Chaussées reproduite ci-dessus. Ne recevant aucune réponse non plus a cette première demande, ils la repétèrent par lettre recommandée, égale ment le 14 aoüt. Et ie 10 septembre, ils regurent enfin la réponse des Vicinaux J'ai l'honneur de vous faire savoir que c'est 1'Administration des chemins de l'er de l'Etat qui a déplacé la traversée a niveau de la ligne 'Vici- nale d'Ypres-Neuve-Eglise-Warnêton c'est done a, cette administration qu'il faut s'adresser a l'effet de régulariser toute prise de possession de ce terrain. Done, ga ne regardait pas les chemins de fer Vi cinaux non plus 3) Ministère des Chemins de fer. Immédiatement, dès le 13 septembre, MM. V... adressèrenl loujuurs leur méme demande a ministration ues, chemins ue fer de l'Etat, ei communiquant en méme temps la réponse cmaux. Une lettre dalée du 21 septembre leur apr ia réponse ue cette 3" administration Lite n a pu autoriser" ia societé des cheim, fer vicinaux rétablir sa traversée a l'endro eiie se trouvait avani la guerre par suit( i'exLensioii de ia station u Vpres. Mais cela r piique pas qu elie soit responsable de Pocc tiun ue vos terrains. En conséquence vous ai vous entendre avec les cheniins de fer vicina. Done, ga ne regardait pas üavantage ie mini des Chemins de fer Mais qui ga regarde-t-il enfin La réponse tardive du ministère des Tra- Publics leur était parveuue le 23 octobre. hLN les propriétaires étaient fixés aucune des 3 a( nistrations n'acceptait la responsabiiité de blissement de ia nouvelle chaussée avec lign. Vicinal. La situation était done singulierei éciaircie. Le 24 octobre, MM. V... envoyèrent a cliacu ces trois département^ copie de ia correspond échangée avec les deux autres, et y ajoutèr® réflexion et i'avis suivant 11 y a done ici un de ces nombreux faits nous soinines constamment victimes dans la dévastée, oü les administrations abusent de' biens, et se renvoient ensuite ia balie pou reglement des comptes et le partage des rest sabilités. Nous sommes décidés a mettre fin, pource nous concerne, a pareil sans-gêne. Nous déli terons notre terrain, et nous y déposerons briques et autres matériaux de construction i interrompera, ii est vrai, la circulation du t et du charriage. Une des administrations dais ra sans doute alors, lie fut-ce que pour nousf dresser procés-verbal, assumer la responsabii Nous saurons ainsi laquelle nous devrons a gner en dommages et intéréts. Et en el let, c est la seuie voie a suiyi'6 pi résoudre ie problème. L Etat jetera les liauts cris, mais ne fait-ilp dans tous les domaïnes, tout son possinle pour:,;! chéviser les Beiges. Heureusement nous ne ai mes pas en Russie U y a des juges encore chez nous, et l'art. II i Constitution est toujours en vigueur «Nul peut être privé de sa propriété que pour en d'utilité pubiique, dans les cas et de la mani établie par ia loi, et moyennant une juste et p| iable indemnité. Attendons-nous done a voir l'un de cés couper Ia chaussée d'Ypres a Dickebuscli ell ligne du tram vicinal qui s'y trouve établie. f sympathies de tous sont avec MM. Y.„, dontli lude résolue mettra peut-être fin au sanis-g| dont nous nous plaignons tous. Aan wien hef schoentje pal Een Yperling, die beproefde de hem nogonll kende gelden te ontleenen aan de erkende kiel maatschappij van Dixmude, ten einde zijn i] houw zijnde huizen te voltrekken— daardesclj vergoeding Uitbljjft, ontving van deze il schappij volgende antwoord Krachten» standregels onzer maatschappij mogen wij -f geiden verleenen om te bouwen in Yper, daar 1 het gemeentebestuur, noch de Godshuizen, I het armbestuur dezer stad aan deel hebbers I onzer gewestelijke vereeniging. De omschrij onzer maatschappij bevat het arrondissemen'l ïnude en de gemeenten gelegen in nei bestiél M. Ronse. Aanveerdenz. Als het heel natuurlijk is dat het arrondissej Dixmude eerst en vooral zorgt voor zijne in'l noem ik het een schuldig plichtverzuiml wege onze bestuurders van ons arrondissett®! ook op hunne beurt de kleine burgerij niet terF te komen, door het stichten van eene kredk'j schappij. Wat moest er dan gezegd worden val die zulke stichting of dwarsboomen of belfj W anneer gaan eindelijk de oogen opeö T het niet te laat wezen L Hopen wij van neen De ministerieel® veè j Dinsdag laatst in de Kamer der Volksverteg®! digers voorgelezen, raakte ook dit punt M

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1920 | | pagina 2