Leest en verspreidt 't YPEfiS^ En cette matière, comme pour les loyers, la perte doit être düment établie et ne pas être compensée par une indemnité équivalente. 42. Los pertes consistant en dógats ou dommages de la guerre ne peuvent être déduites des bénéfices, car devant être réparées par la loi sur les dommages do guerre, elles ne sont pas des pertes réelles. Mais aussi longtemps que la róparation n'aura pas eu lieu, la perception de Limpet sera suspendue. Cette suspension de la perception n'est pas mentionnée expressóment dans le texte, mais résulte clairemont d'une déclaration de Monsieur le ministre des Finances Je répète done, la seconde catégorie de pertes comprend les dé gats; nous ne les déduisons pas; mais provisoirement la perception de Limpót afférant, a cette partie des bénéfices ne se fera pas tant quo la réparation n'aura pas étó obtenue par Lindemnisation des dommages de guerre. M. Spoyer. Cola n'est pas dans le texte. M. Delacroix. Je viens de vous dire que je déduis les pertes professionnelles! Cela s'y trouve. Quant ti ce quo je vous dis en ce qui concerne les dommages de guerre, le texte ne doit pas en faire mention pour la raison que ce ne sont pas des pertes, puisque les dommages doivent être réparés. Mais tant que la réparation n'a pas été obtenue, il y a la une situation qui permet de les considérer comme pertes éventuelles et dans lïntervalle la perception n'aura pas lieu. M. Rolland. Qu'entendez-vous par réparation? Kst-ce la décision du tribunal des dommages de guerre ou le paiement effectif du dommage. M. Delacroix, premier ministre. C'est le paiement effectif. M. Speyer. La suspension de la perception n'étant pas dans le texte, il est bon qu'il soit établi en cette matière que votre déclaration vaut un texte (2). Notes cle la Redaction. 1. Nous avons cru utile de reproduire ces déclarations, la majorité des sinistrés que ces choses regardent ignorant peut-être quels sont leurs' droits en la matière vis-a-vis dim fisc indénia- blement gourmand et impitoyable pour ne pas dire rapace et injuste. 2. La suspension du paiement" de tous les impöts ne pourrait-elle pas être accordée, non comme une au- möne, mais comme un droit sacré aux sinistrés de la région dévastée aussi. longtemps que leurs dommages de guerre düment constatés ne leur sont pas réparés intégralement. L'Etat n'est-il pas leur débiteur avant d'etre leur créditeur. M. le ministre des Finances, G. Tlreunis, qui a succédé a, M. Delacroix, doit faire siens les engagements pris par son prédécesseur vis-a-vis des pauvres sinistrés et tiendra a les exécuter et d les faire exécuter ,loyale- ment et dans un esprit de justice et d'équité. Ongerijmdheden Menigeen in de verwoeste streek heeft, hetzij in openbare verknopingen, hetzij rechtstreeks aan het engelsch leger, vóór het bestaan der beruchte franco-beige hout, ijzer poutrellen, enz., regel matig aangekocht. Deze lieden zijn dus van rechts wege eigenaar van de aldus gekochte materialen. Zij mogen er dus naar goeddunken over beschik ken en, hetzij verknopen, hetzij zelf gebruiken; de handel is nog steeds vrij, meen ik Tot zelfs in de verwoeste streek. Een opziener van het ministerie van landbouw denkt er anders over. Zonder den eigendom van deze regelmatig aangekochte goederen te betwis ten de kwijtschriften worden zelfs niet eens in acht genomen stelt hij vast op welke dagen en langs welken weg deze materialen mogen ver voerd worden; of sterker nog, beveelt, in een be paald geval, dat liet hout moet dienen om den bakkersoven van den eigenaar te verwarmen en niet mag verkocht nocli geleverd worden aan derde personen. Durft een wettige éigenaar van aldus» gekochte materialen, zonder geleibrief van den opziener van het ministerie van landbouw of in weerwil van diens grillig oordeel, het vervoer ervan onder nemen, hij zal zijne goederen door de gendarmerie voorloopig zien aanslaan. Hij zal tijd en geld ver spillen om zijn eigene goederen terug te krijgen. En dat door gebrek aan bepaalde onderrichtingen, iets dat eerlijke lieden te veel benadeeligt. ï)at men dieven en verhelers opzoeke en straffe dat is ieders wensch. Maar als de eigendom van een goed duidelijk is bewezen, waarom den eigenaar ver ontrusten Toujours i'article 2bis Quand les sinistrés qui ont, malgré tous nos aveitis- sements, confié la reconstruction de leurs maisons au llaut-Commissariat Royal, seront-ils débarrassés de la menace de eet article 2bis? L'Etat, qui reconstruit k un.prix de revient beaucoup plus élevé que l'initiative privée, tient absoiument a en endosser la différence a ses naïfs clients. Tous ceux qui ont contracté regoivent a tour de röle un avis d aller signer la clause additionnelle que constitue eet article 2bis. Le ministère de Llntérieur l'exige. Cela doit se faire le plus tót possible, et, pour comble, les intéressés sont prévenus que s'ils ne signent pas la clause, c est tout comme... LA CLAUSE Y EST SOUS-ENTENDUE. Nous avons déja parlé de cette prétention contraire a tout droit. Au risque de nous répéter, il nous faut bien y reve- nir. Voici done le texte d'une circulaire que, nous avons sous les ye,ux. Qu'on le rapproche d'un texte que nous avons déja publié il y a quelques semaines. C'est tou jours la même tendance. IIACT COMMISSARIAT ROYAL été reconstitutes d'office, sans qu'ils aient ép consultés a ce sujet? D'ailleurs comment do simples particuiiers périence de la construction, peuvent-ils diSc^ ies plans et devis qu'on lour soumet ne leur que la stride equivalence de l'immeuble qU'iis U du? Cela leur est impossible. C'est lb, je J1! l'architecte du gouvernement. Au surplus, quand I'Etat se met a reconsw intéressés ri'ont plus rien k dire. Cela va A J*] presque jamais les plans et devis no leur sont jJ' Done, qu'on ne signe pas, et qu'on mahitieJ droit d'attaquef I'Etat en responsabilité, si ^„'1 (et nous prévoyons que ce sera trés souvent y les tribunaux n'accordent pas aux sinistrés desf nités et des coefficients s'élevant ensemble au c la reconstruction par I'Etat. Notons quo l'on a toujours le droit do retirer l t.rat signé avec I'Etat tant que celui-ci n'a pas com!' ies travaux. Ypersche Handeisbonti In hunne vergadering van Zaterdag U, sti^ in 't Hotel Continental een veertigtal handel» die reeds te Yper terug zijn, een bond, die,, doel heeft de werking van den vroeger besta» Cercle Commercial Ihdustriel de l'Arrondissei a'Ypres en Rond der Handelsreizigers, voorloo op zich te nemen en de taak dier organismen p te zetten ten bate van den Yperschen handelen Ypersche nijverheid. Een voorloopig bestuur werd samengesteld stemming, die te dien einde gehouden werd, ga volgende uitslagen Getal stem De fill. 11. Vermeulen 27 J. Tahon 22 M. Vergracht 21 It. Deoierek u V. d. .Gotlie io Wij wenschen de Ypersche handelaars geluk hun besluit en hunne keus. W ij zijn overtuigd de bovengenoemde bestuurleden niet ijver 1« taak zullen aanpakken en verwachten veel voor de stad in 't algemeen en de handelaars t bijzonder van de werking van den nieuwen h die tot leus verkozen heeft: In de I ereeniqiiy, onze macht De handelaars maken een zeer belangrijk uit onzer geteisterde bevolking en van liet herin van Ypers handel en van Ypers nijverheid ta de herwording onzer eertijds zoo schoon!stal in evengroote mate als van den herbloei vil landbouw■ontginning extra muros. Beide zijn een levensnoodzakelijkheid vooro: stad en hare omgeving en daarom moet al wat» ken kan en werken wil zich te samen vereent opdat recht wedervare aan wie recht verdient,» ai wat werken kan en werken wil, zich wel zijds steunen en helpen tot spijt van die 'tbeni maar tot ons aller eer en voordeel Waarom worden wij bach ten de kuipe schaars medegedeeld en'voorschotten en toglags Omdat we tot nog niet eensgezind genoeg wan den strijd tegen de bureaucratie die onze hen ding belemmert en ons herstel in onzen voorooi schen toestand zichtbaar tegenwerkt. Waarom wordt er ons zooveel hemeltergend recht aangedaan Doodeenvoudig nogmaals omdat wij in de dedigdng onzer heiligste rechten niet eendraf genoeg optreden. Zij, die ons bekampen, weten het maar alle Zij kennen de leus Divide et impera, en pass® vaak toe, terwijl wij de wijze wenken in den' slaan, bevat in onze nationale kenspreuki af acht maakt macht Recht zal ons enkel geschieden en uit onze11 teren strijd tot de herovering onzer vroegere standen van voorspoed en welvaart, kupnen enkel zegevierend optreden als wij hand in samen gaan. De Ypersche handelaars roepee eens te meer allen toe In de vereeniging ligt de macht De eerstkomende vergadering van de best leden van den pas gestichten handelsbondte1 zal plaats grijpen Zaterdag eerstkomende. .Région du Sud de la Flandre .Occidentale. Ypres, le 24 novernbre 1920. Monsieur, Dans le but de préciser l'idée que si le sinistré est parvenu a faire reconstruire par des déclarations 'inexac- tes ou par 1'exagération de sa demande, une maison plus belle ou plus importante que celle qui a été détruite, il se verra redevable de la différence a I'Etat, Monsieur le Ministre cle l'Intérieür exige que dans tous les con- trats une clause congue comme ci-dessous soit insérée Art. 2 bis. Le soussigné de seconde part déclare acl- mettre comme montant de l'indemnité de dommages de guerre a laquelle il a droit la somme qui sera fixée définitivement par la juridiction de dommages de guer re. II s'engage en outre expressément a rembourser a I'Etat la différence éventuelle entre l'indemnité ainsi allouée et le coüt réel de la construction réédifiée. L'introduction de cette nouvelle clause n'a d'autre but que d'attirer votre attention sur la réalité de vos engagements et n'est du reste que I'application de la loi du 10 mai 1919. En conséquence, j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir vous présenter le pjus tót iwssible au bureau de M. BouckenoogheService; de la Reconstruction des Im- meubles, au Haut Commissariat Royal, a l'effet de, signer cette clause additionnelle et de vouloir observer que cette clause est d'ailleurs considérée comme étant sous-entendue dans tous les contrats signés. Le Haul Commissaire Royal, Par délégation, Ch. MORE AU, Haut Commissaire Royal adjoint. Nous répétons notie précédent conseil a tous ceux qui dans Forigine n'avaient pas signé pared article 2bis qu'ils ne signent pas. Les contrats sont la loi des parties. Si le contrat, signé par le sinistré -et le H. C. R., ne porte pas pareille clause, I'Etat n'a pas le droit de l'y introduire. C'est bien simple. On peut se demander quelle sera la situation d'un sinistré, plus t.ard, quand l'Etat prétendra lui faire payer la différence? II est absoiument certain que les tribunaux des dom mages de guerre ne sont pas liés par les agissements du H. C. R. Celui-ci est un simple entrepreneur de cons truction auquel on abandonne ses dommages de guerre et son droit au remploi. C'est a lui qu'incombe l'obli- gation de veiller a ce que le coüt de son travail n'excède pas les indemnités et les coefficients de remploi que fixeront plus tard les tribunaux des dommages de guerre. Si le II. C. R. n'a pas pris soin de sauvegarder les intéréts de son client sous ce rapport, il reste, comme tout autre entrepreneur, responsable de sa négligence. Cela est vrai même quand le sinistré a commis une erreur dans l'évaluation de son dommage. Le chiffre déclaré n'est qu'une indication, et ne peut être consi- déré autrement. Mtïni du contrat avant d'entamer ses travaux, lp H. C. R. devait faire, comme fait tout le monde en pareil cas, recourir au tribunal, et faire constater cont.radic- toirement. le montant du dommage. Le sinistré n'avait plus ce droit, lui, puisqu'il l'avait cédé a" l'Etat. il parait qu'è, l'avenir aucun contrat nouveau ne sera accepté par l'Etat sans que préalablement l'indemnité n'ait étó fixée par le tribunal. On aurait dü le faire dès l'origine. La situation est d'autant, plus inquiétante que parfois des architectes officiels engageraient eux-mêmes les sinistrés h augmenter le chiffre de leur déclaration de dommages! Et que dire de ceux dont les maisons ont (1) Chambre, p. 86. (2) Sénat, p. 86.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1920 | | pagina 2