du particulier a sou administration qui la retourne a radministration communale intéressée. Celle-ci prend une decision conforme aux lois et arrêtés en vigueur sur la matière et suivant le plan d'alignement. Une copie de l'arrêté est envoyée au demandeur qui dès lors peut entamer los travaux demandés. 2. Le second cas est celui oü il n'existe aucun plan général d'alignement. Dans ce cas, c'est en général la limite séparative du terrain de l'Etat et de celui des terrains avoisinanfs qui est imposé comme alignement a suivro; ce qui en général est constitué, en rase cam pagne, par la crête extérieure du fossé. La même marche administrative est alors suivie com me dans le premier cas, pour rinstruction.de la deman- de. 11 est a noter que le requérant a la faculjé d'adres- scr directement a M. l'Ingénieur en chef, directeur de la province, la demande de batir, reconstruire, etc. Ceci étant posé, il convient d'examiner la situation créée par la guerre, pour les villes et communes dé- truites ou fortement endommagées. II saut.e aux yeux que lo législateur ainsi que les autorités compétentes devaient nócessaircment saisir l'occasion pour faire réaliser les plans généraux d'alignement, on pour en dé- créter de nouveaux dans les traverses pour lesquelles aucun alignement général n'existait encore. C'est ainsi (}uc la loi du 8 avril 1919, sur l'adoption des communes et sur la restauration des régions dóvas- tées, décrète dans son art. 5 ce qui suit L'adoption entraine l'obligation POUR LA COM MUNE d'arrêter des plans généraux d'alignement et d'aménagement ainsi qu'un reglement général de police sur les batisses, ayant notamment, pour objet de sau- vegarder non seulement la sécurité et l'hygiène des constructions mais encore, s'il y a lieu, leur caractère csthétique. Ces plans et ce règlement sont subordonnés a l'ap- probation du Haut Commissaire Royal qui j>eut les renvoyer au Conseil communal, s'il y a lieu pour modi fication. A défaut par le Conseil communal de satis- faire dans les quinze jours a l'invitation qui lui est adressée, le Haut Commissaire Royal se substitue a lui. Or quelle est la situation présente? Au moment de la guerre, un plan d'alignement dü- ment approuvé par arrêté royal existait pour toutes les routes de l'Etat. En vertu de la loi dti 8 avril 1919, un plan d'aména gement de la ville d'Ypres fut étudié. Ce plan arrêté et approuvé par M. le Haut Commissaire Royal De Schoo- nen existe actuellement. Mais ici se pose la question de savoir si les arrêtés royaux d'alignement antérieurs a la guerre restent encore debout, ou sont annulés par le fait de l'existence d'un plan d'aménagement. Rien ne nous fixe a ce sujet dans la loi du 8 avril 1919. Les arrêtés royaux antérieurs sont toujours applica- bles aussi longtemps qu'ils ne sont pas modifiés par d'autres arrêtés royaux. D'ailleurs, en fait, la législation suivie jusqu'a pré sent en la matière reste toujours debout. L'administra- tion des Fonts et Chaussées conserve toujours dans ses attributions la police de la" grande voirie et est comme auparavant appelée a donner avant toute autre autori té, son avis sur les demandes introdnites. Le droit d'ac- corder les autorisations de batir, qui est un acte pure- ment communal, na' pas été enlevé a radministration communale par la nouvelle législation. En résumé, la loi du 8 avril 1909 n'a rien changé a la marche habituelle suivie en matière d'alignement. Co qui le prouve, c'est que l'art. 10 de cette loi consti tué des conseils interministériels au sein desquels les importantes décisions doivent pfre prises de commun accord par les divers déparfements ministériels inté ressés. II semble bien que eet accord n'a pu jusqu'a présent se faire C'est précisément ce manque d'entente qui empêche de nombreux sinistrés, qui ont actuellement obtenu les 'moyens financiers de reconstruire leurs im- meubles a Ypres, Vlamertinghe, Elverdinghe, etc. de se m.ettre a l'ouvrage. lis ne parviennent pas a obtenir Vautorisalion régu liere et RAPIDE d'entamer les travaux. Aussi longtemps qu'il n'existera qu'un plan d'aména gement qui fixe en principe la largeur et l'allure des rues ou routes, il est impossible pour les fonctionnaires que la chose concerne, de fixer l'alignement nouveau et de dóterminer exactement le reeul de telle ou telle maison. Cette situation lamentable, aussi grave que la ques tion des indemnités de guerre, n'a que trop duré. Voila plus de deux ans que l'armistice est signé et nous en sommes toujours au même point. II faut que de toute urgence les plans d'aménage ment soient suivis de plans d'alignements, dressés con- formément. aux règlements en vigueur. Que toutes les autorités que la chose concerne se réunissent une bonne fois et en finissent. Nous en avons assez de l'inertie des fonctionnaires, et serions au regret d'avoir a demander des sanctions contre les coupables qui empêchent les malheuréux sinistrés d'entamer les travaux eh vue de leur réinstal- lation. 11 nous faut les plans d'alignement de la ville d 1 pres et des communes de notre région dévastee. II nous les faut de suite. Imprévoyance La loi du 10 mai 1919 a proclamé le droit a la répa- ration de la totalité des dommages que los citoyens beiges ont subis par la guerre et cepéndant depuis deux ans a peu prés que la loi est en vigueur, bien peu nombreux sont les sinistrés de notre arrondissement si même il en existe un seul qui peuvent se féli- citer d'avoir trouvé le fil d'Ariane qui leur a permis d'obtènir, malgré le dédale de formalités a remplir pour faire valoir les demandes et des organismes qui tour a tour ou simultanémerit peuvent s'en occuper, la réparation intégrale a laquelle ils ont droit. Cependant, les expériences pour assurer une promp te satisfaction aux sinistrés n'ont pas manqué! Nous nous souvenons de ce brave M. Lapierre, qui h lui seul, devait organiser le commissariat d'Etat, instruire toutes les demandes, procéder a tous les constats, ce qu'il fit d'ailleurs avec un dévouement admirable, mais qui avait trouvé a tort qu'une auto lui était nécessaire pour ses déplacementsce luxe ne pouvait être accordé qUe tard quand les, commissaires devenus plus not^, purent en noxnbre faire valoir que ce moyeu de motion était indispensable. Mais si même M. Lapierre avait conservé son si même il avait pu continuer a compter sur rai(j M. De Tavernicr qui, bien k tort, a ótó mis en dem de choisir entre ses fonctions de commissaire et ministère de notaire,1 il eut malgré tout succoin] la t&che, puisqu'ils sont prés de trente auj0Ur( pour assurer son travail et malgré leur entior dér ment, nous aimons a leur rendre hommage, er peuvent-ils a peine y suffire. Nous devons en conclurc qu'en haut lieu on jy; pas compris i'importance du problème des répara des dommages de guerre qu'on a pas su de p abord, créer les organismes nécessaires pour perni sa rapide solution. Espérons que, maintenant qur reconnu la nécessité de créer un ministère des réj dévastées, que notre nouveau ministro saura y in la main pour que tous les sinistrés puissent ob sans autres retards la totalité dc leurs indemnités. lui souhaitons pleip succès, en lui donnant en n temps l'assurancc que nous sommes toujours pr( le seconder dans la mesure de nos modestes mir Gheiuvelt Bij liet vereffenen van een stuk grond v aihiér een akelige ontdekking gedaan. Arbei hebben op een omwoelde loopgracht gestuit daarin reeds rond vijf honderd lijken van En sche soldaten gevonden, waarvan vele reeds i bevoegde diensten konden erkend en geidentifi, worden. Het Engelsch Roode Kruis heeft onmiddel automobiels ter plaatse gezonden met mannen, last hunne pas ontdekte gesneuvelde strijdmakl te ontgraven en een meer behoorlijke rustplaal bezorgen. Centrale Gaz et Electriciti Société anonyme La direction de l'usine a gaz d'Ypres informelesj teurs d'actions et d'obligations qu'ils peuvent oM le paiement des coupons et des obligations rembou bles au bureau dé l'usine provisoirement installé j les bureaux du Service du gaz, a Poperinghe, 11, rui l'Epiue (le matin, de 9 lieures ii midi). Le coupon 10 des actions au porteur est payabltp 25 francs, sous déduction de l'impöt. Het bestuur van het Gasfabriek van Yper maakt de houders van aandeelen en pandbrieven bekend zij de koepons en uitkeerbare pandbrieven kunnen taald worden in de bureelen, voorloopig dus in de reelen van den Gasdienst, te Poperinghe, 11, Doornst (s' morgens van 9 tot 12 uren). De koepon 10 der gewone aandeelen ontvangt 25 min de belasting. Tentoonstelling Donderdag 16 December aanstaande zal Tentoonstelling van Bouwkunde geopend \vo: in de groote barak 161, Peerdenmarkt, Poperin die vrijen toegang zal geven aan het publiel 28 December 1920 en waartoe eenieder uitge digd wordt. De Tentoonstelling, die aller belang zal op Ken, is belegd geworden door den heer Koniii ke Commissaris Dr Brutsaert, samen met de vinciale Commissie tot verfraaiing van het La lijk Leven, en de heeren Bouwmeesters der str Dit nieuws zal aan de bevolking van stad en liggende uiterst welkom zijn, op tijden dat d langstelling voor het bouwen zoo groot is, en twijfel of het lokaal zal druk bezocht worden Veel woningen zijn te herbouwen, veel ni vallen op te richten. -Niemand zal zich overbodige en onredelijke devormen betalen, maar allen moeten eischei het woonhuis aangenaam weze,door goede ii ling aangepast aan ieders levensnoodwendigl door wel verlichte en luchtige kamers door gezonde vormaanpassing van de nood lijke onderdeeien door het uitwerken van de gevels die niet de mantels zijn van misplaatsten pronk, ®aa rondborstige uitdrukking van het innerlijk en de innerlijke bestemming. bouwt zonder vooruitzicht, zonder red ling breekt geld met hamers. NV ie zijne woning verstandig aanlegt, e» smaakvol weet uit te werken paart het nuttil hel aangename, en brengt de zon in het leven- Gheluwe Charlouis, Charlouis, mijn goede man en beste vriend, wat geluk van U te zien dit doet mij waarlijk genoegen Ja, vriend Jules, het is ik zelf en ben ook te vreden U eens te ontmoeten, want, vrienden zien, doet deugd in zulke tijden. En hoe gaat het al met en uwe familie, Charlouis Nogal goed, Jules. En met den heropbouw van uw huis, Char louis Och, daarover heb ik liefst niet te spreken, Jules. En mag ik de reden niet weten Nu, onder ons, men zou de engelen uit den hemel, doen. razenu worden 't Is zeker nooit geen waar, Charlouis Ik dacht en heb dit zelf in verschillige Brusselsche gazetten gelezen dat alles hier, in Gheluwe, op wieltjes loopt en dat de huizen hier als padde stoelen uit den grond rijzen. Bij onze laatste samenkomst zegdet gij inij dat men uw huis,, onmiddellijk ging herbouwen; dit was in Juni, bijgevolg over vijf maanden.... Dit is zoo Juies, men beloofde mij dan aanstonds de hand aan 't werk te slaan. Gelijk gij weet en dan gezien hebt zijn wij 12 in familie: ik, mijne vrouw, 9 kinderen en onze oude tante; gij hebt ook den stal gezien waarin wij wonen, waar men vóór den oorlog geen drie zwijnen had willen in houden omdat ze te vernepen zouden gezeten heb ben. Men zegde dan: uwe talrijke familie moet en zal tegen den winter gehuisvest zijn en een men- scnelijk onderkomen hebben. Maar helaas gij ziet den uitslag Hebt gij nergens voorspraak of tusschen- komst gevraagd, Charlouis Wel ja, Mijnheer K. N. A., die mij genegen is, beeft al het mogelijke gedaan en daarvoor gaf ik hem een koppel kiekens omdat ik wei denk dat hij het verdiende. Ook aan mij scheelt het niet, ik ben daar zeker van, want ik ben 9 maai bij K. geweest, 23 maal bij den hoogen K., 34 maal bij den legen K. en 13 maai bij den hoogen, geheel hoogen K... en daarbij nog 3 maal bij den schoenmaker om halve zolen op mijne schoenen te doen leggen, want ze waren versleten van 't danig loopen. Nu zegt men dat mijn plan en mijn bestek naar het ministerie gezonden zijn om goedgekeurd te worden. Maar, Charlouis, hebt gij er nooit aan gedacht in plaats van één koppel kiekens, drie of vier kop pels uit te deelen Wel ja, Jules, ik heb daarop al gepeisd, maar ik had maar twee haantjes en mijne vrouw ('t beste mensch van drie uren in 't ronde) kon maar over haar hert niet krijgen onze pouliën die op leggen stonden, ook weg te geven. Hewel, Charlouis, zij had daarin gelijk. 'k Wist toch niet dat het zóó slecht gaat in Ghe luwe. - Houd moed, Charlouis, 't zal misschien wel beter gaan nu wij ons ministerie hebben. Men moet toch bekennen dat het effenaf schan dalig is eene familie van 12 personen alzoo te be handelen. y. yy

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1920 | | pagina 2