Een Hofstedeken Een KLEIN HOFSTEDEKEN Een WOONHUIS ÏI. - 212 Krullaards 674 Plantsoenen Openbare Verkooping Openbare Verkooping gelegen te REN1NGHE gelegen te Reninghe Openbare Verkooping DINSDAG 15 FEBRUARI 1921, W1ENSDAG 16 FEBRUARI 1921, VRIJDAG 18 FEBRUARI 1921, INSTEL met PREMIE Vrijdag 25 Februari 1921, 1.-46 koopen Harde Iepen, Hollanders en Populieren Studie van den Notaris VAN EÏÏCXE, 70, Yperstraat, te Poperinghe. I. om 2 ure nanoen, bij' M. Emile Lobeau, Groote Markt te Poperinghe IN ÉÉN ZITDAG, ten overstaan van den heer Vrederechter van het kanton Poperinghe, van groot 87 ar. 50 ca. te POPERINGHE, 5teenweg naar Woesten bij de Groene jacht Gebruikt door Jules Vermeersch-Vansteene, tot 1" October 1922, mits 240 fr. 's jaars. TE POPERINGHE einde der Veurnestraat bij 't Vliegende Peerd Bewoond door M. Jules Tasseel, mits 25 fr. te maande. II. om 2 ure nanoen, in Westvlaanderen te Poperinghe, Noordstraat IN ÉÉN ZITDAG, van langs de Groene- en Wulvestraat, tegen het grond gebied van Woesten, groot 1 Hectaar 21 aren 70 centiaren Laatst gebruikt door den eigenaar Henri RÉBERÉ- LIEFOOGHE. Om seffens in genot te komen.-Verdeeld in2 koopen. III. om 2 ure, bij "Af. Emile Lobeau, Groote Markt te Poperinghe, eener GOEDE langs de halve Reninghestraat groot 14 Ha. OS a. 92 ca. Gebruikt door Theophile DETURCK-HOOREL- BEKE, mits 1600 fr. 's jaars tot 1" October aan staande. Verdeeld in 5 koopen. Studie van den Notaris VAN EECKE te Poperinghe om 2 'A ure stipt nanoen, In den Nieuwen Gouden Arend bij Em. Lobeau, Groote Markt te Poperinghe, bassende ter hofstede gebruikt door Théophile Deturck-Hoorelbekete RENINGHE. a) te POPERINGHE, in het bosch De 'Bloeroos», bij 't Steentjemolen b) te ELVERDINGHE, in Banningsbos- schen bij de herberg De Galgebosschen in de Kleine Vloge, blankkapping, in de zeven •gemeten in den ganze meersch in de 6 en 12 gemeten Plakbrieven te bekomen bij den Notaris Van Eecke. La détresse d'Ypres M. COLAERT, député et bourgmestre d'Ypres, remercie M. Levie en ouvrant la re union. II est, dit-il, lepromoteurdel Emprunt qui permettra a la Flandre de revivre. La dé tresse des populations flamandes est profon- de. On rend des jugements, mais on ne re^oit plusd'argent. II fautquecelacesse,l Emprunt le permettra san.s doute. L'appel au Pays M. LEVIE, remercie le bourgmestre d'Ypres,et dit qu'iln'en lut pas le promoteur. L'idée de la Fédération appartient a Mle no- taire Richir et sa réalisation est 1 oeuvre de M. Kestemont. Deux hommes d'affaires émi nents et d'un désintéressement absolu, MM. Mertens et Ujeux, consacrent le meilleur de leurtempsal'administration de laFédération Celle-ci a eu l'idée de eet Emprunt pour procurer les ressources qui manquent aux. cooperatives. II lallait faire une journée de propaganda pour l'Emprunt. II était naturel de la consacrer a la ville qui a le plus souffert. Le Roi serait venu a Ypres s'il n'avait dü par- tirpourrEspagne.il fautquelecri dedétresse jailli des ruines d'Ypres soit entendudeceux qui n'ont pas souffert et que la solidarité na tionale ne soit plus un vain mot. Hommage aux Agriculteurs M. RUZETTE, ministre de l'Agriculture, parle en flamand. La terre des Flandres com mence a revivre et a produire,c'est grace aux cultivateurs, a leur courage, a leur endurance a leur attachement au sol natal. lis peuvent compter sur l'appui et la sollicitude du Gou vernement. M. VINCK, sénateur, en flamand, s'asso- cie a ces paroles mais insiste sur la nécessité de créer des habitations a bon marché et de faire sortir de terre des maisons ouvrières. Pour cela il faut faire l'union des sociétés de crédit et des sociétés d'habitations ouvrières. L'activité de la Federation des Cooperatives M. IIUYBRECL1TS, Inspecteur de la Fé- dération des Coopératives donne lecture en flamand d'un long rapport sur l'activité de celle-ci. Citons eet éloquent bilan Le3i Déeembre 1919.il y avait 81 sociétés coopératives, dont 20 dans la Flandre Occi- dentale; au 31 déeembre 1920,11 y en avait 321 dont Qb dans la Flandre Occidentale. Fin 1919,les avances par les coopératives s'élevaient a 1.843.700; elles étaient de 38 millions 087.500 en maf 1920, et le 29 janvier 192 1 elles se chiffraient par 298. 376.700, dont 153.188.800 fr. revinrent a la Westflandre avec un paiement effectué de 7.6.972.309 fr. Ce sont des chiffres éloquents. Le texte de ce rapport, extraordinairement intéressant pour nous et instructifen ce qu'il nous donne l'explication de bien de retards que nous ne nous expliquions pas, est trop long pour être donné dans le présent numéro dans les deux langues a la fois. Nos lecteurs francais le trouveront dans le numéro prochain. Le salut des sinistrés Wallons M. BEAU PAIN, Président de la Fédération .Nationale des Sinistrés, invité a prendre la parole, prononce le discours suivant, inter- rompu a diverses reprises par de longues acclamations ur«n met 1 are IS ca. ERVE van «taande Sinistrés d'Ypres, je suis venu vous apporter le salut de la Wallonië, de nos cités dévastées, oü le Boche a laissé de si afifreuses-blessures mais.dont la détresse n'est rien a cöté de la vötrc. Je connaissais votre ville et je l'aimais paree qu'avéc son immense Grand'Place, ses vieilles demeures aux pignqns dentelés, ses halles prestigieuses,.tout ce qui témoignait encore de sa grandeur et de son opulence passées, elle était comme un pur joyau d'art au milieu de cette admirable terre des Flandres, dece vaste mu- sée vivant gardant jalousement tant de trésors qui semblaient impérissables. Hélas 1 le Boche a passé et il a accumulé tapt de rui nes" et de désastres que l'imagination en reste confon- due. J'avais revu votre ville sacrée au lendemain de l'ar- mistice, toute pleinc encore de la grande rumeur des armées en marche. Je l'ai retrouvée aujourd'hui pres- que silencieuse etelle m'eSt apjparue plus tragiquemerit meurtrie'dans sa détresse et son abandon. Sinistrés des F'landres, croyez bien que notre bat a l'unisson du vótre et que nul ne souhaite piu CKl|,! JUste demment que nous de vous voir accorder la paration des do mm ages que vous avez subis. Lorsqu'il y a cinq mois nous avons fondé a (jr les la Fédération Nationale des Sinistrés et amis des Flandres sont accounts nombreux appel, j'ai dit que la tache la plus urgente était tauration des Flandres, j'ai proclamé que le g0llv ment devait avant tout voler a votre secours et le fallait nous saurions attendre un pen plUs lon.,./^ paree que nous etions infiniment moins rnalhc que vous,. Ce que j'ai dit alors je le répète ici en présencedea 1 s ban. tes autorités qui me font l'honneur de m'écouter et- K vot, gro«. mj. le répète avec toute la force de mon ame, toute L j a s'ncé. rite de mon eieur. Vous avez un droit de priorité dans l'oeuvre do parations,. ce droit e'est nous, Wallons, qui ie e' mons pour vous. longs applaudissements Depuis longtemps, bien avant nous, je penSe avez contpris la nécessite de vous unir, de vous per pour revendiquer vos droits trop longtemps J connus. Termettez moi de saluer ici l'homme de cceur et df haute conscience qui a dirigé votre Association avet un dévouement inlassable et que nous avons êté flCrs de porter d'un unanime élan a la Présidenèé d'Hon neur de notre Fédération Nationale, M. Arthur ButaVe Qu'il me soit permis d'associer a 1'hommage qUe j lui rends vos dévoués deputes et tout particulièrement M. Max Glorie qui nous a, dés le premier jour, app0r. té lij concours éclairé de sa competence dans les cates questions dont nous abordions l'examen Laissez-moi vous dire un mot des buts de notre Ff deration. Fondée en dehors de toute préoccupati0l politique, elle ne vise qu'a l'étude des problè'mes ta soulèvè l'angoissante question de la reparation d(1 dommages, mais elle entend poursuivre aussi partou- tes les voies légales, dans une action concertée et raisonnée, le triomphe des legitimes revindications dg sinistrés. Trop longtemps ceux-ci sont restés isofe déprimés, désemparés.Nous nevisons point a en des révoltés, nous ne révons point d'une agitation af rile et malsaine qui n'aboutirait qu'a plus de misère mais il dépendra du gouvernement au contraire qa nous ne 'soyons pas pour lui un élément-de soucis et dc craintes mais que nous lui apportions en revanche l'appoint de notre énergie et d'une experience trop cru- ellement acquise. Si le gouvernement le veut la Fédération des Sinis-, trés sera, non pas un organisme de combat, mais organisme de collaboration loyale et dévouée. jei hate de dire que le ministre que nous avons l'honnej de voir a cette tribune, l'honorable M. Van de Vyven a paru le comprendre mieux que ses prédécesseurs. Dans une entrevue qu'il a bien voulu nöus accord# et oü nous avons attiré son attention sur quelques formes urgentes, il a bien voulu reconnaitre l'utiliti d'un contact plus étroit en'tre son département et bureau de la F'édération Nationale Le jour oü les sinistrés pourront être entendus, le gouvernement ne se bornera plus a écouter les avis de fonctionnaires bien intentionnés mais parfoi: éclairés et souvent trompés eux-mèmes, bien des mal entendus s'aplaniront. Cette question de la restauration nationale est ment vaste, tellement ardue, elle touche a de si délicsts problèmes que ce n'est pas trop de toutes les bonnes volOntés pour la résoudre. Nous sommes bien pour la connaitre mieux que quiconque, nous la vivoai tous les jours, nous en apercevons tous les a-cóté nous receuillons toutes les plaintes, car nous voyons toutes les détresses, car nous sondons a chaquepas l'abime des plus cruelles infortunes. Ce contact que nous voudrions voir s'établir entrelt Ministère de.- Affaires Economiques et nos délégues, nous avons pil. Messieurs, le réaliser avec la Fédéra- tion des Coopératives et j'en rends grace .a son e®1' nent Président M. le Ministre d'Etat Levie et asontm distingué Directeur M. Kestemont que j'ai le plan de voir aussi a cette tribune et a qui je veux rend" publiquement témoignage car il est l'incarnation dévouement et de la bonté. II sait, lui, quels fruits' déja produit, pour le bien de tous, cette collaborat®1 cette entente réciproque et loyale. Et, Messieurs, je disais tantót qu'on avait longt('®P meconnu les services que nous pouvions vous rend® Je commettrais line injustice cependpnt si jene pas que e'est M le ministre Jaspar qui a attaché51 nom a un si néfaste projet mais qui nous a autoris entrer en rapport avec le Commissaire principal 1 Etat et nous a permis de lui signalyr les plus Bran infortunes pour qu'il y porte remède d'urgence. J'- médirai de personne en disant que des injustices ent etc commises, que certaips passe-droits aLaien cere des coeurs malheureux.Ces ferments de déc01 gement, de révolte légitime ont disparu de la ma"- nos sinistrés le jour oil nous avons pu dire au Com saire de I Etat: voici les plus malheureux, V;J'L' plus dignes, faites sortir leurs dossiers des arm»1 oil ils dorment depuis trop longtemps. ...Ce que nous avons fait a Namur, e'est ce qu il 1» drait faire partout oü cela est possible ce ne so" les protégés qui doivent passer les premier®! °e les plus malheureux.

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Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 4