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Weekblad
voor het Arrondissement Yper
Journal Hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
Yperlingen steunt YPRIANA
\\7aül/K1orl
der Vereeniging der Geteisterden,
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Het Budjet der Bevoorrading
Na den wapenstilstand werd er in België een
bijzonder budjet ingericht ten dienste der burger
lijke bevoorrading.
Ja, ik herhaal het dit budjet werd bijzonder
ingericht om de van alles beroofde en diep beproefde
bevolking te voorzien van de hoogst noodige voor-
raadsmiddelen.
In werkelijkheid heeft dit budjet niet anders
kunnen bewerkstelligen dan 't noodige finantieel
voedsel te verstrekken aan de proefnemingen in
zake handel drijven van onzen minister der Bevoor
rading, alias M. Wauters.
Wie immers zal durven beweren dat boter koo-
pen in Holland, Denemarken of Argentina, om, na
ze eerst gedeeltelijk te hebben laten bederven voort
te verkoopen te Parijs of in Holland, de burgerlijke
bevoorrading der Belgische bevolking op eenige
manier ten bate kan komen
En te begrijpen is het dat men, ten huidigen
dage, nog moeilijk en niet zonder morren in 't al
gemeen budjet zulke vooruitzichten aanvaardt.
Belangrijk is het dan ook, hoogst leerrijk daar
bij, een oogslag te werpen op de uiteenzetting van
millioenen en miljarden aan 's lands kas gevraagd
door 't nieuwe budjet der bevoorrading.
Op 't gewone budjet valt niets bijzonders te mer
ken. Anders is 't gesteld m.t 'tbuitengewone budjet.
Terwijl de 12 Ministerieele Departementen in
't buitengewoon budjet te samen een totaal van uit
gaven voorzien dat beloopt tot 3.127.695.765 fr.
slorpt het onverzadigbare ministerie van M. Wauters
van die fabelachtige som 2.014.564.000 franken
op, zij dus ruim de twee derden
En deze som is voor de 9 tienden zij dus
1.976.074.000 bestemd voor de bewerkingen
der bevoorradingen. Bijna 2 miljards, ziedaar wat
de Heer Minister Wauters in zijne nederige offer
vaardigheid voor 't jaar 1921—van 's lands duiten
vraagt voor zijn Ravitaillite of zijn zoo zonder
ling begrepen Bevoorradingsdienst
Belastingbetalers, wie gij ook wezen moget
Baron Zeep of daklooze geteisterde gij zult dus
twee miljards te betalen hebben om toe te laten
boter te verkoopen in hallen te Parijs, om graan
aan te koopen door tusschenkomst eener uit-
heemsche firma en alle slag van andere zaken af te
haspelen, waarover meer licht en klaarte dient
vereischt te worden.
In verwisseling hiervan zal de dictator en
z'jne trawanten de handelsvrijheid meer 'en meer
ln boeien slaan door 't uitgeven en 't doen naleven
van zonderlinge besluiten, waarvan het eene min
er wettig isdan 't andere, en die voor rechtstreeksch
gevolg hebben 't duur leven te bestendigen,
N- dei Redactie. Verleden jaar sloot 't budjet
van bevoorrading met een tekort van ruim
^5.000.000 fr. Wie heeft deze gewonnen De
a^r ^oll<svertegenwoordiger Maenhout met vijf
t ere zijner collega's hebben den moed gehad een
afs !\°°lstel neer te leggen doodeenvoudig de
c a fing van 't Ministerie der Bevoorrading
dagende.
Bravo De geteisterden van Yper en omstreken
juichen die koene daad toe en zullen eikendeen
steunen die gezonde besparing van 's lands duiten
vraagt opdat hierdoor het zoo prangende vraagstuk
der herstelling van alles wat door oorlogsfeiten
verwoest is geworden, een spoediger en meer vol
doening gevende oplossing zoude bekomen
Hadde M. Wauters'Ministerie van Bevoorrading
niet zoo lichtzinnig zoovele miljarden aan den hals
gebracht op zijn minste vier miljarden verlies in
twee jaar a. u. b. dan zouden er gewis in onze
frontstreek niet zoovele dakloozen nog ellende lij
den en zouden er zoovele duizende landgenooten
niet meer gedwongen in den vreemde vertoeven
A propos du retrait
des contrats avec l'Etat
(Suite)
II arrive aussi que les bureaux répondentTrés
bien, mais vous avez a payer d'abord l'architecte.
Or, la note a payer est parfois si forte que le sinis-
tré ne saurait s'offrir le luxede cette dépense.. et
il se laisse faire sa reconstruction par l'État.
De la, la question suivante qui nous a été posée
Est-ce que l'envoi d'un plan dessiné par un archi-
tecte de Bruxelles qui n'a sans doute jamais été
sur les lieux et n'a jamais vu ni consulté l'inté-
ressé, engendre l'obligation de payer des hono-
raires d'architecte
Nous répondons qu'en ce cas rien n'est dü a l'ar
chitecte comme honoraires.
En effet, le premier devoir de l'architecte avant
de se livrer au moindre travail quelconque, est de
s'aboucher en tout premier lieu avec son cliënt, ne
fut-ce que pour lui demander quel genre de con
struction nouvelle il désire, quels aménagements
dolvent être observés. Que faudra-t-il construire
Une ferme pour 20 ou pour 5 hectares, une maison
pour rentier ou pourhommed'affaires, une boutique
ou un cabaret Quelles sont les dimensions a don-
ner a la construction L'immeuble ancien sera-t-il
remplacé par 2 immeubles moindres Ou combine-
ra-t-on les 2 en une seule maison
Voila toutes les questions qui doivent nécessai-
rement être tranchées avant que dé tracer un plan.
II n'est pas admissible qu'un arc'nitecte agisseautre-
ment. Si done l'intéressé n'a pas été consulté avant
que les plans soient dressés, il n'a pas a payer ceux-
ci. II serait trop facile de se créér ad libitum des
causes d'honcraires Ainsi un architecte chargé en
février 1920 de la construction d'une ferme, ex-
pédierait dare dare en mars 1921, sur l'annonce
d'un retrait du contrat, a un propriétaire sinistré la
copie d'un plan d'une ferme imaginaire quelconque!
Non, pas de qaLe fait que c'est le H1 C1 R' qui a dé-
signé l'architecte, ne change pas un iota aux obli
gations de celui-ci. II doit, d'abord et avant tout, se
mettre en rapport avec son cliënt et en recevoir les
ordres. Encore une fois, nous savons trés bien que
le plus souvent bureaux et architectes négligent de
reconnaitre sur ce point les droits supérieurs du
propriétaire sinistré, mais 5a ne change rien a la
question.
Rien n'est done dü, comme honoraires, tant que
l'architecte n'a d'abord causé avec le cliënt.
Cela ne veut pas dire que jamais rien ne soit dü,
même en ce cas. Un architecte auquel on a confié,
ferme, un travail futur, a le droit de ne pas se voir
enlever ce travail. Un dédit, ou des dommages-io-
térêts raisonnables, lui sont düs, mais il va de soi
que ceux-ci ne peuvent jamais s'élever a la somme
qui lui eüt été due s'il avait réellement effectué le
travail.
Qui doit payer ce dédit Distinguons. Si par le
contrat avenu entre le sinistré et l'État, celui-ci
s'est engagé, sous peine de résiliationa entamer
les travaux ende'ans un délai déterminé et que
dans le délai rien n'a été fait, le sinistré qui résilie
n'a évidemment rien a payer c'est a l'État a dis-
cuter le dédit de l'architecte... s'il en a commis un;
le sinistré, lui, notifie purement et simplement la
résiliation au H' C' R', le reste ne le concerne pas.
Si, au contraire aucun délai n'a été stipule, le sinistré
doit payer un dédit a l'architecte, pourvu qu'il soit
bien établi que, préalablement a la notification de
résiliation, un architecte a été réellement commis
pour dresser les plans.
Les honoraires de l'architecte ne comprennent
pas seulement la confection du plan. Celle-ci në re-
présente que la minime partie de son intervention.
La surveillance des travaux, leur réception défini-
tive, la respon'sabilité pour les travaux exécutés
pendant Ie délai légal de dix années, constituent la
principale cause de ses honoraires. 11 ne peut done
être question de payer des honoraires complets a
un architecte qui s'est borné aux plans. Ce règle-
ment peut done donner ouverture a des discussions
assez délicates.
II est done bien compréhensible que des sinistrés
peu au courant des affaires s'effraient de ces diffi-
cultés d'ordre juridique et pécuniaire.
Les H. C. RXA,S doivent avoir tous a cceur d'épar-
gner ces misères a leurs malheureux administrés.
II y- en a qui mettent toujours un louable empres-
sement a aider ceux-ci, a ne mettre aucune entrave
a l'exercice de leur droit de résiliation. Espérons
que cela deviendra la règle, et qtie l'initiative pri-
vée sera toujours et partout encouragée en fait, et
non plus simplement par des paroles mini stér iel les.
On avait tort de croire que notre Journal soit sys-
tématiquement opposé aux architectes, ou même
a la reconstruction par l'État. II n'en est rien. Mais
nos pères ont combattu en 1830 pour la liberté, la
constitution est le Palladium de notre liberté, nos
enfants ont combattu de 191451918 pourla liberté,
et il n'est que raisonnable que nous tenions, quoique
sinistrés, a rester libres de reconstruire nos fermes
et nos maisons comme nous l'entendons. Nous vou-
lons simplement qu'on ne nous impose ni architec-
tes, ni entrepreneurs, ni style, qui ne nous convien-
nent pas. Nous entendons rester maftres chez nous.
Et nous voulons aussi que l'État exécute loyale-
ment ses contrats, sans traquenards, et sans expo-
ser a la ruine ceux qui ont mis leur confiance en
ses fonctionnaires. Voila tout.
HET
LA REGION
TPERSCHE DTPRES
Orgaan