Gemeente LANGEMARCK We Ch. Smagghe-Deburggraeve fr. 18.480 - Nuytten Pierre Smagghe Henri 74.000 1887 Gemeente LOCRE •u/e Bonte-Sohier fr. 6687 W Gemeente MOORSLEDE Vaadekerckhove Cyrille fr. 14.550 «Geldhof P. 7100 Kinderen Edm. Ghijselen 4750 Vermaut Jules 3945 Moerkerke Hector 3000 Gemeente WESTNIEUWKERKE Gillebert Henri fr. 5483 Dewilde Cyrille 2102 Christiaen Jules 130 Stad POPER1NGHE Lazoore Remi fr. 1185 We Dumont-D'hondt 1020 W° Bonduelle-Lahaye 550 Mollet Frederic 1865 Deberdt Auguste 1790 Vandooren Henri 825 Camille Casier-Steverlynck 2035 Micher Theophile Silvie 1215.02 Gemeente RENINGHELST W-Wieren-Pincket fr. I860 Henri Struye-Deruytere 1747 Gemeente STADEN Pieters Henri (Westroozebeke) fr. 5786 Samyn Edmond (Poelcapelle) 1030 Ollevier Charles (Westroozebeke) 14.757 We Desiré Everaert-Hannebont 2277 Debeuf René (Westroozebeke) 7269 Ramon Alois (id.) 843 Henri Demey 16.965 Stad YPER WL' Maddelein-Bossaert fr. 4305 Velghe Arthur 2089 Dethoor Victor 1705 Devos Michel 1290 Gemeente WESTOUTER Vandromme Jules (zonder gebouwen) fr. 14.876 We Ingelaere-Behaeghel 1598 Commune de WYTSCHAETE Adam Richard fr. 4967 Gallens Louis 12.113,75 Lemaire Arthur 2250 Ville de WERVICQ Henri Ghesquière-Samain fr. 12.150 VeRyckebosch-Vanacker 816 Désiré Pattyn-Lammens 1337,50 Jean Ververken-Dorme. 1356,75 Pierre Bossuyt-Dujardin 674 Debusschere Julienne 4904,50 Leire Sophie-Marie 2446,80 Cyrille Ballois-Bruggeman 861 Saever, enfants 1466 Lefevre Hector 2095 Jules Neyrinck-Vanheule 943 Henri Deman-Catteeuw 1032,50 Firmin Vanderstalle-Vandecaveye 1663 Robert Vantomme-Lewille 2041 Cyrille Vannioekelberg-Decroix 1076,50 Julien Desrnarets-Vernieuwe 2591 Ville de WARNETON Desquiens Louis fr. 6544,50 Bogaert Eugène (Ploegsteert) 5751 Migneaux Jules 3397,50 Gemeente ZONNEBEKE Defloor Jules fr. 1495 Dumoulin Jean 5120 Aeck Petrus 3490 Nos populations ignorent les dommages de guerre des Alliés dit un journal allemand Berlin 23 mars. La Freiheitreproduisant exposé des dommages de guerre francais, com muniqué au Sénat par le rapporteur du budget, éclare qu'il serait désirable que eet exposé francais S0't P01^ a la connaissance du peuple allemand *ju' 11 a al3solument pas la moindre idéé de l'éten- ue des dommages de guerre subis par la France, opinion publique allemande est intentionnelle- en laissée dans l'ignorance de ces dommages afin 1 soit plus facile aux agitateurs nationalistes ln uire le peuple en erreur. Neptune Retour de Meubles Au moment de mettre sous presse, nous appre- nons que deux wagons de meubles appartenant a d anciens habitants d'Ypres et sauvés par nos alliés ■anglais, sont actuellement en route. L'administra- ti°n 'es attend de jour a autre. lis seront remisés auprès de ceux qui sont déja rentrés en ville. Les intéressés peuvent s'adresser aux bureaux de 1 Administration Communale tous les jours a commencer de Vendredi prochain, de 5 a 7 heures de relevée. INCONSCIENCE. Certains milieux ne peuvent se déshabi- tuer de s'occuper de la reconstruction de no- tre ville. lis encombrent périodiquement les journaux de la capitale de leurs projets. Ces reconstructeurs en chambre n'y vont naturellement pas de leur belle galette et au- cun deux ne viendrajamaishabiter notre vil le ceci est bon pour les Yprois. Ils préfèrent y aller de leurs conseils, de leurs projets et de leurs plans. Cela leur cöute moins cher et ils espèrent bien que cela leur rapportera plus vite. Un petit plongeon de plus dans le gouf- fre aux millions Généralement ils ignorent tout de notre ville, de ses bespins, de sa to- pographie, de son histoire ils s'en fichent d'ailleurs comme de leur premier crayon. Ils accumulent des Pélion d'inexactitudes sur des Ossa d'ignorances. Leurs bévues seraient parfóis réellement amusantes s'il ne s'agissait pas pour nous dune chose aussi sérieuse que le retour en nos pauvres foyers dévastés et si toutes leurs interventions ne prolongeaient encore notre tragique situation. Un de ces personnages vient de nouveau de se distinguer. II s'agit d'un M. Bonduelle, architecte Bruxellois (évidemment !)qui s'est, tout expres pour cela, fait interviewer par notre ami d'ancienne date Le Soir qui ja- dis, aux tempshéroïques oü on parlait encore denousexiler, hébergea les histoires de ville malsaine et en décadence, de pilotis, de fu ture bourgade, de populations vivant avant guerre de la charité publique et autres amé- nités. Les seuls Yprois afrapper d'exil sont main- tenant nos braves amis des environs du Zaal- hof.il s'agit cettefois dela célèbreCité-Jardin et nous ne pouvons résistera l'envie de re- pnxluire quelques-unes des perles dont l'in- terview est émaillée. On y parle notamment de l'opposition de ces Béotiens d'Yprois et on nous y prête le langage suivant "Un quartierouvrier Bizarre initiative... Et déja l'on entrevoyait la vision d'un coin urbain sordide, peuplé de petites maisons identiques, tristes recommencements de nos fameux coröns Extra-muros, ce gêneur Pour quelqu'un qui prone un projet dont le résultat le plus clair serait d'expulser du quartier St- Pierre les deux tiers des families ouvrières, par la diminution arbitraire du nombre de leurs maisons, voila qui. ne man que pas de culot II ajoute, comme argument émis par nos Béotions Que de place perdue dans une ville dont le terrain est si cher Evidemment, puisque ce n'est pas Mr.Bon duelle qui paiera Naturellement, comme tous ses congénè- res, Mr. Bonduelle est atteint de la douce manie de nous doter d'une rivière. Notre - bonne Yperlée, cethonnêteégout qui, depuis des siècles, cache modestement ses parfums sous une voute discrete et qui prend ses ori- gines prés du Klein Rijsel, a la Porte de Lille devient".Une poëtique et frêle rivière». II s'attendrit sur la Susvie de coins charmants de visions pittoresques// que ferait surgir cette rivière a ciel ouvert Le quartier en eut été égayé». J' t' crois II dénonce les vandalesqui, suppri mant ses. eaux fraiches oü les maisons auraient pu se mirer ont décidé d'en faire un égout, et, dans leur pro- jet, ont voüté l'Yperlée Et pour nous faire peur, il ajoute que l'exemple du Maelbeek n'est pas rassuranU. Pauvre innocente Yper lée Yproise, te voila comparée a un terrible et dévastateur torrent Bruxellois Et ne croyez pas que nous inventons. Nous reproduisons textuellement les expressions de Mr. Bonduelle. II y a des comiques de génie qui s'ignorentMr. Bonduelle pourrait exploiter la une veine dont il ignore certai- nement la richesse. 11 parle ensuite,toujours évidemment avec la mêmecompétence, de l'Ecöle d'Equitation Ici il faut que nous citions le morceau tout entier oü les détails les plus exacts se mèlent a une stratégie transcendante Dans le plan de quartier-jardin, le terrain occupé par le Cercle d'équitation est livré aux habitations. Or, les. autorités yproises tiennent a garder eet édifice, et dès mainte- nant elles pansent les plaies que a lui faites la guerre, elles le reconstruisent Mais, c'est un batiment brouillé avec tous les progrès modernes II est certainement incommode. Quel of ficier de cavalerie n'a emporté, de son séjour en cette caserne un souvenir plutöt dés- agréable? Le désir des Yprois de posséder l'Ecole d'équitation est trés légitime leur voeu ne rencontrera-t-il pas d'opposition Sans dou- te, le département de la defense nationale le réalisera-t-il en dotant la cité d'un monument digne de la ville reconstituée. t Mais, alors, il' devra disposer de l'espace indispensable a l'application des nouvelles méthodes. La guerre ne les a-t-elle pas modi- fiées profondément Un officier de cavalerie ne devient-il pas, a certaines heures, un offi cier d'infanterie - Pendant la guerre nos vaillants cavaliers n'ont-ils pas occupé les tranchées L'ancienne école ne répond en rien au nouveau programme des études militaires,et sa disparition servira autant les intéréts de l'armëe que ceux d'Ypres. Mais en presence de la volonté des autorités communales de restaurer cette grande et méchante bicoqu« combiert elle déparerait la noLLvelle cité - le gouvernement en visage ra sérieusement la question. Non content de prendre le Pirée pour un homme, l'Yperlée pour une rivière, le voila qui prend la Caserne d'infanterie pour une Ecolé'd'EquitationEst ce que décidé- ment nous ne ferions pas oeuvre charitable de nous cötiser, malgré notre misère, pour offrir a ces compétences un billet de chemin de fer pour les encourager a venir, au moins une fois en leur vie,, voir Ypres sur place. Pour en finir, il aborde la question finan- cière, évidemment toute secondaire a ses yeux. Ici aussi, le morceau est a citer Pour en finir, avec le projet et i'étrangler en douceur, on a soulevé l'objection ultime de la dépeivse. S'agit-il-des expropriations Des chiffres effarants ont été cités, peu en rapport avec la réalité. Les autorités n'ont plus a sé laisser influ- encer par ces propos elles sont en mesure dé juger de ^'importance et du.coüt des tra- vaux, ainsi que des opérations financières qu'ils comporteront. Quant a M. Bonduelle, il se fiche de ce détail. Comme nous le disions tantöt, ce n'est pas lui qui paiera. 11 ajoute une petite menace a l'adresse deFAdministration Com munale Quant at'Administration communale d'Y pres, elle a marqué sa disapprobation. Quel sera l'avis du haut-commissaire royal et du gouvernement Pour ce qui est des architectes, ils font 'comme Ponce-Pilate Les architectes bruxellois n'auront, s'il devait en être ainsi, aucune responsabilité dans le nouveau retard apporté a la rev-^" y

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 5