HET YPERSCHE LA REGION D'VPRES ,e .oargang. No 3 - 21 MEI 1921 2™ Année, N° 3 '21 MAI 1921 - - Weekblad - - voor het Arrondissement Yper Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d'Ypres Orgaan der Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. <er, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE Abonnement8 fr. per jaar Buitenland 11 fr. (nieuw port iribegr.) Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Naamlooze artikels geweigerd Organe de l'Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Rédaction, Administration et Pablicité Rue d'Ypres, 21, POPERINGHE Abonnement 8 fr. par an Etranger ..-11 fr. (nouveau port compris) On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sont refuses [La loi conlre les sinistrés La loi Jaspar contre les sinistrés a done été lotée a la Chambre par 98 représentants. Vingt- ieux autres se sont abstenus. lis auraient pu Pl lont Totester une |i loi projetée. IUn rude coup a été porté par la Chambre au forestige de la parole beige. La Belgique de 1914 loulut sauver son honneur et elle sacrifia dans |e but son sang et ses intéréts. Depuis, le contact ges Bocbes, l'exemple des "Américains, celui des Knglais surtout, et par dessus tout la corruption Imenée dans le pays non sinistré par l'échange des sept milliards de marks en sept milliards de jfrancs, tout cela a, eu pour résultat d'obscurcir le (sens moral de nos concitoyens de la-bas et de leurs teprésentants. J Les Allemands juraient qu'ils ne violeraient ja mais la neutralité de la Belgique. Ils n'ont pas hé- |ité une seconde a le faire dans le but d'imposer Teur suprématie sur le monde, lies Anglais onl juré qu'ils ne remettraient ja- Jais l'épée- au fourreau tant que la Belgique ne ■trait complètement indemnisée. Et la guerre fi- pie l'Angleterre s'est vite annexée d'immenses pos sessions, a saisi des navires, a pris la grosse part pes indemnités et s'est ruée sans 'pudeur au de- pant des Allemands pour les prier de renouer des prelations commerciales. Quant a l'indemnisation: Ede la Belgique, elle ne s'en soucie plus le moins Idu monde, car tenir sa parole ce serait risquer de Iremplir moins vite sespocbes. Sa parole, son Bionneur? Pft! I Pendant la guerre, le gouvernement beige, de- Ipuis la paix le Roi et les deux Chambres ont dans Ides paroles solennelles juré que les sinistrés, dont ■a ruine avait été la ran<jon du salut des autres, pendent complètement restaurés dans leur situa- Ition d'avant guerre. Ges augustes engagements, pes promesses émues, retentissent encore dans nos preilles, mais le moment de tenir est arrivé, et (que voit-on? Les Beiges non sinistrés se sont rués la la curée, ils ont vidé dans leurs pocbes les mil- [liards du trésor public. lis sont repus, comme on a dit d'eux a Dinant. La Cbambre des représen- pants pour ne pas tenir ses promesses a pris le [parti de traiter les sinistrés de voleurs. (Elle tient jee truc des Boches.) Ses engagements, elle s'en |f..., comme la Bocbie s'en f..., comme l'Angleterre ■s'en f... Mais, voyez, il en est des peuples comme des- in- jdividus. La justice est lente, mais elle finit quand pême par se montrer. Les Allemands ont payé leur félonie et continueront a la payer. Les Anglais pont punis par oü ils ont péehé l'or russe et lallemand qu'ils ont attiré a fomenté chez eux des [grèves incessantes et une crise qui leur fera peut- •étre autant de tort que la guerre. I Nous espérons que le tour de la Belgique rie Mendra pas, paree qu'elle ne décberra pas. Le Sénat et le Roi doivent encore se prononcer et tpeuvent tout sauver. i G'est M. Jaspar qui a attaché son nom a la responsabilité de eet ödieux projet de loi de spo liation dés sinistrés. Soit, e'est son affaire! Mais jjêja son successeur a accepté bien des modifica tions importantes, et devant les arguments de MM. yandromme, Glorie, Megheheynck et quelques au tres représentants, la Chambre a encore mitigé la I)ortée de certains articles du pro jet. Tel que celui-ci est adopté aujourd'hui, il cons- utue encore une spoliation, une violation formelle es droits reconnus, et une oeuvre démoralisante 1 malsaine. Les amendements n'y pouvaient rien changer paree que le projet vise un but injuste, mais ils marquent du moins comme une espèce- d'hésitation. Le Sénat aura a són tour a examiner le projet amendé par les Chambres. Nous pouvons espérer que lui du moins rejettera après examen purement et simplement, une loi déshonorante. La discus sion s'y restreindra sur un plus petit nombre d'articles immoraux. Le Sénat verra que l'argent injuste que la spoliation des sinistrés rapportera au Trésor ne contrebalancera pas le décourage- ment et la désaffectioh de tous ceux qui ont souf- fert. II Sf. dira d'ailleurs que ce bénéfice illégitime peut se remplacer par une suppression souhaita- ble de gaspillage scandaleux. Et il repoussera lp projet tout entier. Et après le Sénat, il y a quand même encore le Roi. Ayons done malgré tout confiance. La parole est au Sénat. Aan de Werklieden Het beschermings^umitoit der werkmanswo- ningeh vair het arronuiséfement Yper besliste in zijne laatste vergadering de werklieden aan te wakkeren om een huis te koopen of te bouwen. 't Is hun belang, want eigen heerd is goud weerd, en die eigenaar is moet geen.pacht meèr betalen en kan niet meer buitengezet worden; 't is ook het belang onzer verwoeste gemeenten, die verlangen om heropgebouwd te worden, en waarvan de. heropbouw door vele vroegere eige naars tot heden verwaarloosd wierd. Werklieden, Koopt de puinen van een huis met het recht van den vorigen eigenaar op oorlogsschade gaat dan naar den Hoogen Koninklijken Com missaris der verwoeste streek, en vraag hem dat de Belgische Staat, quits afstand uwer rech ten op oorlogsschade, uw huis heropbouwe zoo deden namelijk 1) Camille Dhaene, timmerman te Yper, met een huis der Wenninckstraat te Yper 2) Leon Nevejans, timmerman te Yper, met een huis van 's Heeren Jan'sstraat te Yper. Mag de H. K. C., zooals vroeger, geen zulke overeenkomsten meer maken, gaat dan naar den Opper-Commissaris der Rechtbank van Oorlogsschade in de gewezene kazern van Yper, en vraagt hem, na beteekening van uwen koop- akt door eenen deurwaarder van Brussel aan den Belgischen Staat, het bedrag uwer aange kochte oorlogsschade door de Rechtbank van Oorlogsschade te doen vaststellen; komt over een, vóór of na het vaststellen door de Recht bank uwer oorlogsschade, met eenen aannemer die uw huis zal maken; of zijt gij in staat van het, geheel of ten deel, zelf te maken, slaat hand aan 't werk, en woont op eigen grond in eigen huiszoo deden namelijk 1) Evarist Delhem, timmerman te Yper, met een huis der Stuertstraat te Yper. 2) August Beun, daglooner te Yper, met een huis van Pauwtjeshoek te Yper. Zijt gij benauwd van te bouwen, koopt dan een huis, gemaakt door anderen, die huizen bouwen of doen bouwen om te verkoopenzoo deden namelijk met nieuwe huizen staande bij de gewezen Catotjes en aan 't Sluisje van vroe- 1) Julien Toussaint, nachtwaker te Yper; 2) Emile Picket, bediende te Yper; 3) Remi Hoornaert, kalsijlegger te Poperin- ghe 4) Camille De vos, wagenmaker te Yper; 5) Leopold Delhaye, werkman van Yper, nog te Neuviile; 6) Theophiel Knockaert, briekenbakker te Yper 7) Eugeen Dehollander, schrijnwerker te Yper,'nog te Schaerbeek 8) Marcel Duprez, timmerman te Yper; 9) Maurice Sambaere, schilder vaiï Yper, nog te Molenbeek 10) Louis Picket, kleermaker te Yper; 11) Amand Dits, mecanicien te Yper; 12) Maurice Schoonheere, schilder te Yper; 13) Jéröme Reek, mandenmaker te Elver- dinghe.; 14) Victor N'esdom, handelaar te Y'per; 15) Zulma Everaet, weduwe Deloof, naaister te_Langemai'ck. Die wakkere en wijze werklieden gaven U bet voorbeeldmogen onze woorden' L wekken, dat hunne voorbeelden tre'kken. Weet nog dat, als gij niet te rijk zijt, gij een goedkoop huis en stuk grond van min dan 25 aren, kunt koopen, zonder meer dan de helft der staatsrechten te moeten er voor betalen, mits overleg van een getuigschrift van het Be- schermingscomiteit der werkmanswoningen van het aarondissement, te bekomen bij den Heer Advokaat Sobry, schrijver van het' Gomi- tèit te Y'per. Herinnert U, dat, als gij geen geld genoeg hebt, gij er kunt krijgen, namelijk van de Leenmaatschappij Eeigen Heerd van Yper, waarvan de schrijver en schatbewaarder M. Raeckelboo.m, nu te Heyst aan zee woont me nigeen der bovengenoemde werklieden kreeg er het noodige geld voor de betaling van zijnen aankoop, natuurlijk mits intrest en pand, maar aan voordeeliger prijzen dan bij zekere vreem de baatzuch tige leenmaatschappij en die niet erkend noch ondersteund zijn door de weldoen de Nationale Maatschappij voor göedkoope wo ningen te Brussel. Gij kunt geen beter gebruik maken van uw verspaard geld en uwe hooge daghuren, dan met voor U, en voor uwe lieve vrouw en kinde ren, een huis te koqpen of te bouwen. De Schrijver, De dd. Voorzitter, H. Sobry. Ch. De Busschere. Encore la manifestation Stoffel Discours de M. le docteur Delie Après les félicitations de l'édilité communale, après l'exposé de votre noble conduite pendant le bombardement de notre ville martyre en 1914- 1915, écoutez la voix de vos frères de malheur pour lesquels vous vous êtes dévoué'. L'histoire rieuse de la Flandre, traite volontiers les Yprois d' Ypersche Kinders Nous accep tons cettp épithète de malice naïve, paree que nous savons que l'Yprois n'est pas un enfant terrible et qu'il y a en lui l'étoffe d'un surhomme. II a de l'éducation; son intelligence est éveillée, ses manières sont douces et distinguées, il est affec- tueux, franc d'allure et de caractère et sans pré-

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