dénis de justice, particuliërement désastreux, que contenait le pro jet J asp ar. En effet, sur plpsieurs points l'éloquence de nos défenseurs a la Chambre est parvenue a faire modifier le projet de lol. Celui-ci viéndra dévant le Sénat un peu moins odieux qu'il ne l'était a l'origine, mais il n'en reste pas moins injuste dans son essence. U est né d'une idéé de spoliation, il méconnait tous les principes de solidarité et toutes les déclarations de reconnaissance nationale si pompeusement proclamées aux premiers jours. Les amendements n'y changeront rien. II n'y aura de justice que lprsqu'ir aura été rejeté en bloc. Le Sénat peut le faire... Aussi bien la seule raison invoquée par le gou vernement pour justifier son projet semble ne plus exister aujourd'hui, puisque 1'Allemagne a commencé. a payer. Si dans l'avenir, la crainte d'un non-paiement pouvait a nouveau devenir alarmante, il serait toujours temps d'avlser. Pour le moment, constatons^que le Boche paie. Qu'avec cela, nos ministres cessent de jeter notre argent par portes et fenêtres, que le gaspillage scanda- leux de nos administrations prenne fin, et l'ar- gument budgétaire le seul par lequel on pré- tend justifier la loi en discussion aura disparu! Rien ne légitime done l'acceptation de la loi par le Sénat. Nous ne pouvons en ce seul numéro analyser oette loi telle qu'elle est sortie de la discussion devant la Chambre. Nous en commen?ons l'étud et nous la poursuivrons dans nos numéros sui- vants. - Une des premières restrictions graves que nous rencontrons provient de la modification apportée a Particle 14 de la loi du 10 mai 1919, dont bénéficient toutes les families de la région dévas- tée, sans -exception. Cet article portait Art. 14. Le préjudicié qui, par suite du dommage, a été mis dans la nécessité d'aban- donner son habitation, aura droit de ce chef a une indemnité supplémentaire. Elle sera calculée a forfait a partir du jour du dommage a raison de 5 p. c. l'an sur la valeur du mobilier a l'usage du préjudicié ainsi que sur la valeur de l'immeuble lui servant d'habitation, .s'il en était prppriétaire. La Chambre a modifié cet article en disposant que ceux, qui après l'abandon forcé de leur im- meuble ont regu ailleurs l'hospitalité gratuite, n'auront pas droit a cette indemnité. C'est une criante injustice. Cette restriction frappera quatre grandes caté- gories de malheureux 1. Ceux qui ont été évacués de force par les Al- lemands. Ainsi, nos habitants de Roulers, Menin, Wervicq, Comines et autres localités, ont au cours de la guerre été expédiés dans des conditions la- mentables a l'intérieur du pays. On les y a logés par tas, comme du bétail souvent, dans des éco- les, des 'églises, des maisons abandonnées. Ces pauvres gens n'y ont certes jamais vécu comme chez eux; beaucoup sont morts de privations, et surtout des maladies résultant des déplorables conditions anti-hygiéniques de leurs logements obligatoiresils ne mourrurent pas de faim, voilé tout. lis recevaient l'hospitalité gratuite! Mais les évacués riches ont pu se loger dans des conditions supportables, et même ont parfois pu trouver a travailler. Ils ont pu se passer de l'hospitalité gratuite eux. Eh bien! les premiers n'auront pas droit l'indemnité, les plus malheureux done sont exclus. Les moins plaindre seront privilégiés; 2. Ceux qui ont été évacués en France, bien loin parfois, dans un trou perdu des Pyrénées. Ces évacués recevaient du gouvernement fran cais une allocation journalière de 1 fr. a fr. 1.50 par personne. Cela était sensé représenter une indemnité de logement. De nouveau, les riches, et ceux qui pouvaient se livrer a un travail manuel ou faire du négoce ou exercer une profession, ceux-lè pouvaient se passer de cette aide officielle ou suppléer son insuffisance. Mais encore une fois les plus malheureux, les femmes, les faibles, seront seules victimes de la loi. Ceux-ci ont eu besoin de l'hospitalité gra tuite que leur accordait le gouvernement fran cais 3. Les expulsés qui ont passé leur exil en An- gleterre ont commencé par y recevoir pendant quelque temps le logement et la nourriture, et ce secours fut généreux et large, mais petit petit, il se restreignit. Tous ceux qui pouvaient vivre de leur travail, furent tenus le faire; et la fin de la guerre, il n'y avait plus que les femmes de soldats, les infirmes et les vieillards qui recevaient l'hospitalité gratuite en Angleterre, e er| celle-ci était-elle forcément devenue trés paici nieuSe. Ges malheureux n'auront pas 1'indemnité sup plémentaire! Mais tous ce'ux qui ont pu, soit par leur capitaux emportés, soit par leur travail, se pro curer de quoi vivre sans se priver de rien, et par fois même ont pu amassér une fortune, a eux Ia loi reconnait le droit une indemnité spéciale. Comme c'est logique! 4. II y a enfin les évacués qui en Belgique ont été recueillis par des parents ou des amis. lis y ont vécu, sachant qu'ils étaient a charge de leur entourage. Payer leur hospitalité leur était impos sible. Le pain de L'exil, même offert par une main amie, est un pain amer! Et paree que des ames charitables, des parents ou des amis, leur ont été secourables, l'article 14 n'est pas fait pour ces exilés! Vraiment, on croit rêver! Cette modification^ a la loi de 1919 doit avoir été inspirée par un mi\- lionnaire, ou par un haut fonctionnaire qui n'a jamais pendant la guerre cèssé de toucher son traitement. Car elle frappe avant tout les expul sés les plus dignes de pitié, ceux qui étaient sans ressources et sans possibility de travail, ainsi par exemple toutes les femmes des soldats, tous les infirmes. La faveur reste aux riches et aux capa- blgsJ-A bas les pauvres gens! Puis, oü- commence et oü finit l'hospitalité gra tuite? Comprend-il le logement, la nourriture et le vêtement ensemble, ou suffit d'un seul de ces éléments? Ceux qui ont rec;u, fut-ee en argent, un supplément régulier, sont-ils exclus? Et après cela, faut-il que tous les membres de la familie aient reen l'hospitalité gratuite ou suffit-il qu'un seul l'ait recue, pour qu'il y ait déchéance de l'article 14? Existe-t-elle aussi si c'est un des enfants qui a hospitalisé ses parents- ou les enfants de ses frères et sceurs? Et quelles difficultés insurmontables ne rencon- trera-t-on pas dans la recherche de la vérité! Les malins et les peu scrupuleux passeront par les mailles, les honnêtes gens 'écopperont. Mais a-t-on songé dans nos sphères législatives au cóté moral de cette affaire? On voit parfois de' pauvres enfants souffreteux tendre la main et apitoyer le passant. Mais le sou de la charité n'est pas pour eux! Un père ou une mère dénaturée et avide le leur arrache des mains et va le gaspiller honteusementLa cons cience publique s'est révoltée contre cette exploi tation et le législateur a réprimé. Et voila cepen- dant exactement ce que le gouvernement se pro pose de faire! La France et l'Angleterre, prises de pitié a l'arrivée de nos milliers de families en détresse, ont généreusement soutenu nos malheu reux. Ceux-ci ont tous, même les riches, a un moment quelconque et plus ou moins longtemps, dü recourir a l'aide de comités de bienfaiteurs. Eh bien, la oü il y a eu aumóne, la Belgique veut au jourd'hui se la faire remettre, cette aumóne! C'est elle et non pas l'exilé qui s'appropriera en réalité le produit de la charité des Francais et des An glais! Remettez, braves gens, ou gouvernement qui le gaspillera, ce que vos bienfaiteurs étran- gers vous ont donné par compassion Est-ce" propre, pa? Qu'en pensent nos honorables sénateurs? Vont- ils se rendre' complices de ce détournement de la charité? En fin de compte, si le projet passé, oe seront les Allemands qui auront profité de l'aide géné- reuse de la France et de l'argent des comités an glais? Est-ce que cela concorde bien avec l'inten- tion de nos alliés? Mais nous aimons a croire que ces considéra- tions ont échappé a nos représentants, sinon ils n'auraient vraiment pas eu le cceur de modifier l'article 14. La parole est au Sénat. II rétablira celui-ci dans son texte primitif et la Chambre, mieux éclairée sur la question, sera heureuse de pouvoir corri- ger son vote, nous en sommes convaincus. (La suite au prochain numéro.) Algemeene Vergadering van den Belgischen Boerenbond Uit het verslag der algemeene jaarlijksche vergadering van den Belgischen Boerenbond, dit jaar gehouden op 2n Sinxendag in de ruime feestzaal van het St-Pieters- college te Leuven, waar meer dan 2000 leden, afgevaar digd door bij de 600 gilden uit de verschillende gouwen van het Vlaamsche land tegenwoordig waren, knippen wij het volgende De centrale Dienst voor Herstel van West-Vlaan deren», te Roeselare, bezorgde arm de lei inlichtingen die hun bijzonder nutti moeilijken toestand waarin zij verkeerd vooral behulpzaam bij al wat de vraag de00 6111 - raakt. r°otloteJ Het daarbij behoorende architectenkant vember het 200e plan afgemaakt en on°"0tlll4in 1920 kon de West-Vlaamsche Bouwver N» een consortium der moest vooraanstaande eeni®5L West-Vlaanderen, dat uitsluitend voor d werkt wijzen op 153 voltooide huizen 34 die onder dak stonden en 3 waarmede 1° '"S was. 3Ulstbegon Met 31 December bedroegen de voorschntt logsschade'die de Middenkredietkas rechtst rechtstreeks door de bij haar aangesloten^ spaar- en leenkassen, in West-Vlaanderen f 1 had, niet minder, dan 41,777,821 fr. verrlopu voorschotten. Het aantal kredietopeningen toegestaan lijke kassen voor uitleeningen aan hun leden511 van 19 tot .103, voor een bedrag van 4,100,000 leeningen- op grondkrediet namen a'anzi'enliik beliepen voor 144 leeningen, tot 1,716,000 fr o 1 cember 1920 waren, rechtstreeks door'de Midd w kas of door de bij haar aangesloten kassen 37»? schotten op oorlogsschade verleend, vertegenw' de som van 44,126,000 fr., waarvan het grootsteTI het herstel van West-Vlaanderen. De Dienst voor Toezicht. Naast het gewoon k en propagandawerk en het herinrichten van n0 ontredderd liggende vereenigingen, hield dezen j zich bezig met het oprichten van arrondissement^ en het verder uitwerken der standsorganisatie De Belgische Onderlinge Brandverzekering yam klom het aantal polissen tot 30,155 met eenveJ waarde van 740,234,506 fr. De totaal premieonhi beliep 2,085,101.28 fr. Wat de ongevallen-verzekering betreft, de Onfa Belgische Boerenverzekering telt thans 8,412 po]^ maakte dit jaar een premieontvangst van 1,673,6M en vergoedde 1,960 ongevallen. De Landbouwvend verhoogde haar aantal polissen tot 26,216. Het pn cijfer bedroeg 866,987.41 fr.; het aantal vergoeddei vallen 2,920. De Belgische Heidemaatschappij vond gelegenhei in verschillende streken van het land 575 Ha. grn ontginnen of op andere wijze productief te mali West-Vlaanderen vereffende zij meei 1 waaronder veel vjin de ergst gehavende gronda kuischte 145 Km. beken en waterloopen. Op sm tijdstippen werden bijna 6,000 werklieden gebezigi loonen alleen werd niet minder dan 16,446,121! betaald. Un poids, une mesure M. Albert Panier, de Dinant, nous coÉa le texte d'une lettre qu'il vientd'adresser Maenhaut, a l'occ-asion de la proposition déposée par l'bonorable député de Gand et dante a la suppression du ravitaillement. li nier se félicite de ce que M. Maenhaut In les abus et les gaspillages du ravitaillement, il souligne avec force qu'au ministère économiques il y a eu aussi une entreprisel tisme sur laquelle l'opiniön publique es de demander des comptes. Voici les principaux passages de sa lettre,t il nous envoie copie L'Etat, non seulemerit a fait des opéra scandaleuses au département du ravitailla mais que n'a-t-il pas fait au ministère des Alt économiques? Je ne puis qu'applaudir des deux mat® que vous attaquez la politique socialiste de ters, mais je me demande comment il se fait personne n'ose ou ne veut fouiller la compl» du ministère des Affaires économiques. La dilapidation des deniers publics defl constitue un autre scandale, constitue ble crime contre la nation et tous les d tent muets et les plus farouches adversa® régime ont l'air de s'en désintéresser. J'en suis arrivé a cette conclusion ap® vu gaspiller "l'argent de l'Etat pendant la Au point de vue de la gestion des af ai -bliques, le socialisme et le militarisme outrancier aboutissent au même résulIta Le journal Le Peuple dit que la P®.JS Wauters au lendemain de la guerre se L tandis qu'il vous sera facile de ProU^ l'armistice, la politique du ministère e économiques ne s'est jamais justiniee. Belgique d'ailleurs a été affirmajSn« Pourquoi ne diriez-vous pas au de Vyvere ou a ses subalternes ccj vous acheté de bois, de ciment, de crq conclu ces marchés? Quelle était leur q les conelure? A quel prix les a'.J| Quelles sont les quantités vendues- Combien ont-elles rapporté au tr le chiffre total des frais généraj%^ du mïnistre y compris? Ces

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Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 2