Leest en verspreidt 't
vraient se solidariser avec ceux qui ont tout
perdu et exiger leur situation d'avant-guerre.
Nous connaissons les sentiments de M. Ie mi-
nistre Yandevyvere et nous espérons qu'eq lui
rappelant la promesse de M. Jaspar, des mesu-
res immédiates seront prises pour que satisfac
tion soit doanée. p
Retard dans les renvois des titres.
Un grand obstacle a la renaissance du pays,
c'est le retard apporté dans la délivrance des
titres.
II ne suffit pas de rendre des jugements dans
lesquels il est stipulé que les fonds arriveront
dans un délai de 2 mois après le jugement et
que tous les fonds doivent être remployés dans
le délai d'un an, alors que les titres n'arrivent
au sinistré que 4, 5, 6 voire même 7 mois après
le délai fixé par le jugement
Le même fait se reproduit pour la seconde
tranche
Dans ces conditions comment voulez-vous
que des personnes complètement rüinées se
mettent a rebatir
Les travaux entamés, les fonds n'arrivent
pas, d'oü arrêt et chömage force. La plupart
des Sinistrés se trouvent dans cette impasse
triplement douloureuse; l'entrepreneur ne sait
continuer a travailler faute d'argent, l'ouvrier
doit forcément chömer et le sinistré se trouve
devant un batiment en construction abandon-
né, en attendant qu'il plaise au titre de s'ame-
ner par la voie des tortues.
A-t-on réfléchi en haut lieu a ce que ce re
tard occasionne de pleur-s, de cris, de nuits
d'insomnie, de manque de pain dans les nom-
breuses families de travailleürs sinistrés
N'est-il pas écceurant de constater au milieu
des ruines des centaines d'ouvriers ne deman
dant pas mieux de travailler et qui doivent
tendre la main
Quel ensëignement II y a de grandes eco
nomies a réaliser tout en rendant des services
énormes a notre région éprouvée. Le fait brutal
est la Gette situation ne peut perdurer on
doit mettre un terme a eet état malencontreux
et c'est rendre service a tout pays que d'attirer
la-dessus l'attention toute particuliere des pou-
voirs publics.
Nous devrions exiger une enquête a ce sujet.
II en ressortirait que l'appréciation de notre
rapport reste en dessous de la vérité.
RECONSTRUCTIONS.
Etat ou initiative privée
Tous les moyens sont bons pour laire renai-
tre ie pays. 11 ne s'agit ici nullement de dis-
cuter quel systqme est le meiileur, la recon
struction par l'Etat ou par l'initiative privée.
Quatre points sont a retenir
1. L'économie;
2. La célérité;
3 La comparaison de traitement du smistre
4. La quaiité des matér.iaux employés et la
solidité des batiments.
Passons done aussi brièvement que possible
ces différents points én revue.
1. Point de vue économiqüe.
L initiative privée coütera moins cher paree
que le sinistré sera toujours retenu par la peur
de dépasser la somme allouée.
2. Aucun sinistré ne peut tixer l'époque a
laquelle son habitation sera reconstruite par
l'Etat, tandis que dès le jugement obtenu le
sinistré peut commencer de suite et comme il
1'entend.
3. II est incontestable que le sinistré ayant
cédé ses droits a l'Etat est avantagé, il n a pas
de déboires, la maison est reconstruite avec la
clef sur la porte> tandis que l'initiative privée
est exposée a toute une série d'aiéas, et généra-
lement le coefficiant ou base du Tribunal est
au dessous de ce que l'Etat dépense.
4. Sans contester dès maintenant la bonne
exécution des travaux de l'Etat, 1 avenir seul
nous fixera a ce sujet.
La conclusion est done que l'Etat, n'accep-
tant.plus de nouveaux contrats, doit exécuter
c-eux en cours, et que si réellement il a l'inten-
tion d'encourager l'initiative privée, il est plus
que temps qu'il mette les sommes nécessaires
a. la disposition des ayants-droit.
Ge qui précède est l'avis de la majorité de
nos Fédérations. Du choc des opinions jaillit
la lumière. Nous prions l'assemblée de discuter
avec dignité et franchise oette question épi-
neuse.
Petits Sinistrés 111
Une classe trés intéressante, et sur laquelle
nous attirons spéeialement la bienveillance,
c'est celle des petits sinistrés et des Anciens
Combattants. II y a ff un devoir social a ac-
compiir dans le plus court délai possible.
Ges petits sinistrés sont aigris surtout par la
vue des nouveaux riches, de ces profiteurs de
guerre, qui étalent un luxe indécent, et qui veu-
lent par leur arrogance dominer ceux qui soul-
frent, qui calomnient ceux qui ont le courage
de leur barrer la route.
On a fait trop miroiter aux yeux des petits
sinistrés les coefficients 5, 4 et 3. De la, lors
du jugement définitif, grand désappointementl.
Ils se croient lesés, alors que dans le decompte
des dommages il faut tenir compte de la ve-
tusté et des obj ets sans remploi.
Les commissions arbitrales peuvent rendre
de grands services a condition que tous les
partis politiques y soient /représentós. Nous
croyons pouvoir affirmer qu'on est entré dans
Q0^0 voi6.
Les transactions jusqu'a ce jour ont donné
peu de résultat, nous dirons même de tristes
résultats.
D'ici quelques jours les coopératives pour-
ront procéder a des transactions, nous deyrons
les voir a l'oeuvre avant de juger ce qu'elles
produiront.
La grande question c'est de marcher vite et
sürement, car des vieillards, des anciens com
battants ont encore pour couchette une botte
de paille, des chaises et des tables branlantes.
Vraiment après les. souffraqces de la guerre
ils ont mérité mieux.
Nous comprenons facilement que tout le
monde ne peut être servi en même temps. C est
pourquoi que dans chaque localité devrait exis-
ter un comité qui dans un but humanitaire et
sans aucun esprit politique désigne les plus
intéressants.
Dans eet esprit, notre club local (eet exemple
devrait être suivi partout) installera sous peu
un bureau de renseignements complètement
gratuits oü les sinistrés pourront s'adresser
pour le règlement de leurs dommages de
guerre.
Alignements, expropriations, etc..
Des sinistrés avant obtenu des avances ou
jugements ne peuvent les utiliser faute d ali-
gnements ou d'être Uxés, sur les expropriations
ou reculs.
De la une grande entrave dans la renaissan
ce de nos'cités, meurtries.
Pour les reculs ou expropriations nous re-
connaissons qu'une circulaire de M. le ministre
des Travaux Publics tranche ia matière.
II est désolant de devoir constater qu'en
s'adressant aux services compétents, 80 p. c.
des lettres y adressées resten! sans réponse
nous pourrions citer des sinistrés qui, malgré
J 3 ou 4 lettres recommandées, n'ont jamais regu
j de réponse.
Galculez les déboires de celui qui ne possède
plus rien
Expertise, dépot, demande de jugement, et
puis, quand il a tout obtenu péniblement, le
sinistré échoue devant l'inconnu par la faute
d'un fonctionnaire qui ne se donne pas la peine
de répondre. D'oü découragement, rage, incri
minations, alors qu'il serait consolant de verser
un peu de baume sur la plaie qui, il en est
plus que temps, doit se cicatriser.
Des rues entières prés des pouts de Gomines.
Warneton, Wervicq doivent être exhaussêes.
Qu'on en flnisse done une bonne fois en fixant
le sinistré Tel est même le voeude Sa Majesté
le Roi Albert, exprimé lors d'un entretien que
nous avons eu l'honneur d'avoir lors de sa der-
nière visite.
Nous ne doutons nullement que M. le minis
tre des Travaux Publics dès qu'il aura été mis
au courant de ces anomalies, saura prendre lès
mesures que comporte la situation.
Le délégué du ministre, M. Gonard, direc
teur-ingénieur en chef, voudra bien être notre
interprête en nous le prions de bien vouloir
nous donner quelques explications a ce sujet.
Rééducation des enfants.
A cóté de la situation matérielle des sinis
trés, il nous faut considérer le cóté moral.
Y a-t-il un problëme plus angoissant que ce
lui de la rééducation des enfants sinistrés
Pendant les 3 années de bombardement, de
peur de voir une génération entière disparai-
tre, les écoles étaient forcément fermées. Lors
de l'évacuation, dans certains milieux les en
fants ne pouvaient entrer dans les écoles, d'au-
tre part les enfants wallons étaient dans un
centre flamand et vice-versa.
Ges enfants om uyuv eie sans m u,
puis l'invasion jusqu'après lWfV
is a cela les maüvais exémples
i fourmillaient dans les nmLn,.
tons
ne sera pas ditncile de conclure
reste bien.sombrè et que la généraf61
de hos coatrées sera Men atteintp i10!1
^anslesmS^
fficile de pnnr,vÜl t'r^
nier qu'il nya pas la un danger J?0s«
Nous devons demandor au Go
d'intervenir, d'étudier a fond la
qu'une instruction intensive et mótu
soit appliquée.
Dans chaque commune devrait eX'
école d'adultes, dans certains centres I
moyennes, industrielles et des acad?S-^
la oü la chose est totalement impossiKi1111
de locaux, l'Etat devrait faciliter dans7
ge mesure l'envoi d'enfants bien doué
l'intérieur du pays oü les instruction!
pas été atteintes par la guerre.
Des piesures urgentes s'imposent et nou<
proposons de faire une dérnnrehe or1Ce!
Ministère compétent.
Société protectrice des sinistrés sans a
Des milliers de sinistrés sont encore
pillés en France et en Belgique et att
avec impatience un abri dans leur lieu'
gine.
Nous avons assisté a des retours réell
navrantsde grandes families logées a 1;
étoile, des sinistrés pour se cohstrüire'u
portant a dos d'liomme a plusieurs kilói
parmi les trous d'obus les matériaux né<
res; d'autres jie pouvant obtenir de bai
ment du F. R'. A. paree que sans protect!
donna it la faveur aux plus dégourdis
ajouter d'autres explications sur lefavori
N'est-il pas désolant que des êtres hu
logent encore dans des abris de boches
Que fait-on de la morale
Nous avons constaté de visu une f
composée de 9 personnes logée dans ünt
pièce, servant de cuisine et de dortoir
mère mit au monde un huitième enfant
N'a-t-on pas vu ce baraquement oüli
vait préparer le manger et oü on dorma
dis que s'y trouvait pendant 3 jours le e
du père
Tel est au XXe siècle le sort d'innocent
times de la guerre, tandis que l'ennei
faire appel aux Alliés en faveur de ses
Les barbares ne devraient cependa
oublier qu'eux, les causes de tous noi
heurs, ils ont leurs logis, leurs meubles.
L'humanité entière devrait être acco
ces malheureux, un organisme central
être créé par l'initiative privée aveci
tion dans chaque commune afin de met
terme a cette situation scandaleuse. Noi
mettons notre proposition au Congi'ès
n'en doutons pas. trouvera des homn
coeur pour prendre la chose en mains.
Ministerie
van Economische Zak;
BERICHT.
Het publiek weze op zijn hoede vourf
biedingen van zekere bemiddelaars, di
bezoldiging, het op zich nemen de o
van de vergoedingen voor oorlogsscb
spoedigen.
De geteisterden zijn aanzocht die aanl
gen desvoorkomend kenbaar te maken a
departement van Economische. Zaken,,
rechterlijke overheid desaangaaude bf'
zal.
Meenen de geteisterden, over wier
een vonnis werd gewezen, te mogen
over de uitblijvende uitkeeringvan.de
schuldigde vergoedingen, zoo staat
vrij zich te wenden tot het «Kantoor
lichtingen gevestigd in het
Economische Zaken, 44, Kunstlaan,
te schrijven aan den heer minister v
mische Zaken (28, Wetstraat).
De klachten zullen bij dringend!
onderzocht en er zal daarop in
schriftelijk binnen de vijftien da|
geantwoord.
Opdat erop kunne worden in
de klachten onderteekend zijn do
terde in eigen persoon of door ee
geteisterde daartoe aangestelden