les demandes y relatives ne dépassent pas 10,000 francs. A ce pöint de vue, c'est l'ensemble des dom mages subis dans 1'arrondisSement qu'il faut envi- sager et non une catégörie particulière de dom mages. La vaïeur a prendre en consideration pour fixer le montant cle la demande de transaction est la vaïeur de remplacement au moment du remploi et non la valeur aü 1 aoüt 1914, sauf bien entendu lorsqu'il s'agit d'objets ne pouvant dbnner lieu a indemnifé dé femplóf (objet d'art et de luxè). Dommages dans plusieurs arrondissements. Un sinistré qui a sübi des dommages dans plu sieurs arrondissements peut transiger dans chaque arrondissement pour autant qu'il ne se trouve pas dans l'obligation,conformément a l'aritcle 30 de la loi du 25 avril 1920,, de réuni? tous seS dossiers devant un même tribunal. Article 30 de la loi du 25 avril 1920 (Lorsque les biens de même nature, constituant un seul immeuble ou faisant partie d'une même entreprise industrielle, commerciale ou agricola et appartenant au même propriétaire, sont situés dans plusieurs arrondissements, la demande est portée devant le tribunal de Tarrondissement dans le ressort duquel se sont produits les dommages donnant lieü a la réclamation la plus importante.) Si, dans un même arrondissement, le sinistré a introduit deux demandes, l'une relative h des biens personnels, l'autre concernant des biens- indivis, la solution de l'une des demandes par voie de juge- ment n'est pas-un obstacle a l'intervention d'une transaction pour .solutionner la deuxième demande. On, peut, en effet, considérer ces demandes comme absolument distinctes et admettre que le tribunal statue sur la seconde sans avoir s'occuper de la première et inversement. Remarque importante. Toutefois, une transac tion doit porter soit sur l'intégralité des domma ges subis par un sinistré dans ses biens person nels en up même arrondissement, soit sur l'inté gralité des dommages subis par une indivision en un même arrondissement. Exception. Lorsqu'un sinistré a accepté de laisser reconstruiré par l'Etat ses biens immobi- liers et, dès tors, a fait abandon a l'Etat de son droit a la réparation en ce qui concerne ses im- meubles, rien .ne s'oppose a ce qu'une transaction intervienne en règlement définitif de ses domma ges mobiliers. D'autre part, il ne peut jamais intervenir de transaction lorsque lè tribunal a été appelé se prononcer définitivement sur tout ou partie des dommages survenus dans l'arrondissement oü il exerce sa juridiction. Compétence. Si les dommages subis dans un même arrondissement par un sinistré en instance de transaction ont eu lieu dans le ressort particu lier de plusieurs coopératives, sera compétente pour s'occuper de la transaction la coopérative dans le ressort de laquelle se sont produits les plus importants dommages, objets de la transaction. Transactions a rejeter par les coopératives. Les coopératives ne s'.occuperont pas des trans actions dont le montant comprendrait, pour plus de la moitié, des réquisitiqns de laines et de cuivre a destination non industrielle ou commerciale. El- les écarteront aussi celles qui compörteraient, pour plus du quart, des indemnités pouj lesquelles le remploi n'est pas prévu par la loi, et par le sinistré lui-même, alors que la - loi leprévoit. Les restrictions prévues par notre circulaire du 6 janvier.1921 relative a la question du besoin réel et urgent, ne sont pas applicablès en matière de transaction. Le Directeur, (s.) KESTÈMONT. Ontploffing te Poeicappelie Obussen, brandboiniiïen, gazbommen, hand granaten en ander gespuis 't zit er wederom op, zplle 't Is nu hier te doene. Zaterdag namiddag, rond 2 uren, is er, een Stapel van rond de 250 bommen ontploft nabij het huis van Henri Rosselle, Wallëmolenhoek. 't W#s een verschrikkelijke slag, gevolgd van een zeer hooge rookwolk. Een put midden der straat van 4 gieters diep was ijl den grond ge boord. Het huis op. 30 meters afstand van den stapel was geschud en gescheurd. He schade aan vruchten en huis beloopt tot 5000 fr.. Ge lukkiglij k zijn er geen menschenlevens te be treuren, de bewoners bij tijds het gevaar be merkt hebbende; vijf minuten later konnen er 4 slachtoffers zijn. Hen kop van een obus, is 500 m. ver gevlogen in de woning van .iules Yerbeke. Is dit 'niet schrikkelijk, alzoo dé mensclien.» wederom buiten te zetten, die met bloed en zweet eenige steenen te zamen ge. scharteld hebben, om «eigen heerd te be zitten Wanneer zal dat schandaal «en einde nemen, vaii te platen duizende en duizende .zulke gë.r tuigen langs de openbare wegen en velden lig gen Auto's die door 't front vliegen, genoeg en bij de machte. Menschen van gevaar red den, neen*En dan roept en schrijft men van 't herwordende Vlaanderen, van 't heroprijzen van huizen en goudgele velden.. Goed en- wel, maar als t u belieft toch, red orizè terugge keerde bevolking van dat bestendig gevaar Maar nu, wie en wanneer zal die schade vergoeden Heel het front is nog bezaaid en doornaaid van schietvoorraad van alle ras en slach. Van al dit gespuis, verlos ons Heer Chassez-les par la porte, ils rentreront par la fenêtre... Nous I'avons (lil el répété, nous ne saurions le dire et le répéter assez souvent, les grands adver saries .du prompt règlement des indemnités aux .sinistrés sont nos fonctionnaires de notre Ministère. G'est en majeure partie un per sonnel d'accasion, sans compétence 'spéciale, n'ayant pour les sinistrés aucune sympathie. Geux qui connaissent la région déyastée et se dévouent pour elle, ne sont malheureusement pas en nombre su/fisant. pomme d'autre part leur fonction est grassement payee,, ce personnel n'a qu'une seule préoccupatipnretarder le plus possible lp moment cle son licenciement. C'est pourquoi toutes les mesures capables de favoriser la rapidité dans les opérations, telles que 1,'augmentation des chambres locales, la suppres sion des formalités inutiles, le paiement immé- diat des tranches successives de remploi, etc. etc.; toutes ces mesures sont repoussées a priori, sans discussion par le haut et petit personnel anonyme qui s'occupe des indemnités. Quand a force de réclamations, de propagande, de congrès, les sinistrés ont réussi a faire admettre par leur ministre le principe d'une organisation meilleure, ét que des ordres sont donnés par ce Ministre aux bureaux, en vue de mettre en appli cation cette méthode, nouvelle, les ronds-de-cuir chercheront toujours a saboter. G'est d'instinct Nous en enregistrons une nouvelle preuve, et nous la signalens a M. le Ministre Van de Vyvere. Voici le cas Depuis toujours, les commissaires d'Etat ont le pouvoir de conclure des transactions avec les sinistrés, quand il s'agit de sommes ne dépassant pas 10,000 francs. Cette mesure était capable de débarasser nos Tribunaux de la moitié de leur besogne. Grace a ces transactions, malgré l'insuf- fisance du personnel (des Tribunaux, le règlement total des indemnités dans notre région eüt pu être entrevu dans un avenir pas tropéloigné, d'ici 20 ans par example. Mais les Bruxellois veillaient. II existe a Bruxelles une commission composée de personnes absolument étrangères (bien entendu!) a notTe région et par conséquent sans la moindre compétence, chargée d'approuver les transactions copclues Qu'arriva-t-il Elle désapprouva a tour de bras, si biert que nos commissaires d'Etat, dé- couragés de se voir renvoyer sans rime ni raïson, 95 transactions sur 100, renoncèrent a ce mode rapide de liquidation. Bésultat: 50 p. c. des cau ses qui occupant le temps de nos tribunaux con- cernenf des affaires dont l'importance ne se chiffre pas par 5000 fr.Nos Tribunaux restent encombrés, et n'avancent pas. Les sinistrés attendront 20 ans dé plus, mais lq-bas les fonctionnaires sont, pour une vingtaine d'années de plus, assurés de garder leurs positions! Précisément, oétte faillite du système des trans actions avait fait admettre par M. le Ministre Van de Vyvère l'idée d'un autre système bien plus pra tique: celui Je donner aux coopératives le pouvoir de transiger d'acoord avec les oomtoissaires d'Etat, sur toutes les affaires dont l'importance ne dépas- sait pas 1,000 francs. Leur décision serait, disait-il, sans appel j usque 3,000, et pour les affaires supé rieures a ce chiffre l'appel existait devant la Fé- dération nationale des sinistrés. Cet organisme avait faite di d'immenses avantages lu sinistré par ceux appelés a i"-ailCe Wger, plicité suffisante des Tribunaux, écori l'Etat de plusieurs^ centaines de milUon0mie certitude de terminer toute la liquidatio e mages de guerre endéans quelques^-annL0*! le rlésir du Ministre était d'étendre ia des Tribunaux de coopératives aux 50.000 francs. C'était trés beau pour les sinistrés i G'était trés beau pour les Finances de i'p Mais c'était un coup terrible pour des f naires proyisoires qui se croyaient déiè. °nCtiot a vie, et dont plusieurs même rêvaient de""1^ leur position héréditaire reil4 Les bureaux veillaient Le système du ministre devait aboutir au ciement de tout le personnel superbement pétent de la commission des transactions sinistrés voulaient avoir fini Ils avaient C sans. la bureaucratie Gelle-ci allait se vemT'' Et elle se vengea, et des sinistrés, et du Mlnh Le truc était bien simple... II est matériellement impossible a un Mini quelconque de revoir personnellement, ene moins d'étudier'toutes les plèces soumi'ses i signature. Et on sloumit a la signature du Minist la circulaire que nos lecteurs liront pjus loin da le présent numéro, circulaire réglant dans ses i tails le mécanisme des transactions par les coon natives. Seulement... Seulement cette circulaire LAISSE SUBSISTI quelques lignes qui sabotent tout le système qui envoient les sinistrés, leurs coopératives les bonnes intentions du Ministre rejoindre 1 vieilles lunes. Le Ministre ne s'en est pas apen évidemment. Et voici ce qu'on lit Le commissaire de l'Etat est autorisé a trai siger avec le sinistré sans homologation du Tril» nal quand la demande ne dépasse pas 10,0001 La transaction est toutefois soumise il'appj bation du Ministre des Affaires Economiques (art cle 42 de la loi sur les Cours et Tribunaux 4 dommages de guerre). Les transactions sont soumises, avant leur probation définitive par le Ministre, a l'avis del commission des transactions (art. 17 de l'arrê royal de coordination du 30 aoüt 1920). Peuvent être dispensées de l'avis de la mission des transactions, les transactions cói a l'intervention des sociétés coopératives, que celles dont le montant ne dépasse pas 3000 (arr. ministériel du 2 mai 1921) PEUVENT ETRE mais elles ne le sont pas ON A OMIS DE LES DISPENSER, tout simpl men Ainsi done la Commission des transactions rest et dès lors l'intervention des coopératives rouage en plus, une formalitè en plus, rien t Et nous voila bien avancés,Ala| Nous ne sommes ni commissaires d'Etat, coopératives, ni ministres. Mais, si nous commissaire d'Etat, nous nous abstiendrionS si gneusement. comme par le passé, de perdre temps a travailler a des transactions. Et si noi étions administrateurs d'une coopérative, nous fuserions carrément de nous placer sous la ff! d'une commission des transactions dont lap? Taite incompétence a été proclamée en Ghambre. Et si nous étions ministre, nous ne wudri® pas que notre bonne volonté soit aussi manifó' ment méconnue, et nous rédigerions une circulsli dispensant (c'est si logique de l'avis de la mission des transactions, les arrangement? clus a l'intervèntion des coopératives, car sans nous n'oserions franchement plus nous fl"® devant une assemblée de sinistrés! YRER Ge moet eens gaan kijke® Men is bezig aan de Halle.van Vpff werken uit te voeren die, indien h-et b den waren, heel schoon en nuttig zou Wi j vinden dat die werken beter zou gesteld worden voor twee redensJ Ten eerste omdat die werkeii ons uit het hoofd kosten, en zoodanig vee voorzeker zal aarzelen van ons te zegg

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 2