Leest en verspreidt HET YPERSCHE Causerie du Lundi Gemeente STADEN «oste Alphonse fr. 10.445 - preneel Jan-Henri 2250 - Vandamme Cyriel 1208 - VanOostEmile 210 Debruyne Aloïs 2340 - öouvvy-Geldhof l90o Vandamme-Winne Aloïs 890 Terryn Frangois 1350 Crombez-Stragier Henri 4240 Verhulst-Desinet, we Pieter 1495 Broucque-Hensebout Léon 2665 Lefever Auguste 2210 Vanmaele Victor 2195 Caimeyn Henri 3205 VVittouck Pieter 2075 Cathry Pieter 13.760 Lepoutre Charles 2528 pecceu Charles 27.875 Verlez Clément 6045 Gemeente VLAMERTINGHE Lenoir Jules fr. 5635 Snick Auguste 912 Verslype Alois 1140 Contei Marie-Louise, we Vandoorne Ch. 600 Sinave Auguste 1230 Debruyne Hilaire 270 Van Cayseele Emeric 1820 Buyfaert Thérèse 550 Poissonnier Romanie, we Rommens Aimé 2Ö20 flaurpie Hilaire 370 Huyghe Marcel 2620 Roose Marie, we Debeer Achille 490 Gemeente VOORMEZEELE AeckServaes fr. 5370 Deboeuf Emile 4130 Gemeente WESTOUTRE Deraeve Pierre fr. 1485 MaesRené 12.336 Nouwyck Louise 500 Bouwet-Ployaert, we Jan 3285 Commune de WYTSCHAETE Bondue-Berghe fr. 1790 Vanbecelaere Pierre 28.379 Lippinois Henri 2169 Delebecq-Denturck 608 Thorez Henri 8283 Stad YPER Deg'röu Joseph fr. 5109 Verbeke Isidore 2000 Charles-Aug. Vahdenbroucke-Hassart 675 Maerten Désiré 1200 Devers Hélène 1725 Neysens Jérome 2700 Gemeente ZONNEBEKE Derireulenaere Edmond fr. 5000 Optimisme de la presse La kermesse de Popéringhe Le culte des marts Ce qui reste a faire Vous connaissez la chanson Comme la plume au vent, Femme est volage... C'est plutót de la presse qu'ij faudrait dire cela. Aujourd'hui, elle vous flatte elle vous approuve elle vous défend elle est prête a poursüivre, en votre faveur, une véritable croisade le lende- •nain, changement de décor sans motif, sansrai- son, elle fait la moue et c'est tout juste si elle ne j cherche a vous percer de mille traits. A vrai dire, en ce qui concerne les sinistrés, la presse nous est généralement restée fidéle. Encore avons nous eu, par-ci par-lA, des désillusions. Un Journal, généralement bien intentionné A notre egard, imprimait tout vif, jl n'y a pas bien long- temps, que notre droit n'avait aucun fondement serieux. Tel autre journal, publiait un article sous 'e titre Les régions qui furent dévastées et il s agit d'un journal qui fit généreusement campagne en notre faveur et nous rendit d'inappréciables services. Les régions qui furent dévastées voilA un thème nouveau. II fut cultivé déja par plusieurs journaux C'U|' Pour mieux chanter la louange méritée du "•uiistre de l'agriculture, se mirent a décrire nos kyons dévastées en leur prêtant les couleurs et les attraits du paradis terrestre. Des champs cultivés, un ciel bleu, des alouettes qui tirelirent..., Que c'est beau tout cela Virgile, Horace, saluez Un député en veine de flatterie, non content d'avoir baptisé jadis M. Van de Vyvere du nom d'ange des régions dévastées, paria lui aussi avec complaisance, des fermes riantes, des toits riants, que sais-je encore, je n'y vois, pour ma part, aucun inconvé- nient, pourvu que toutes ces calembredaines jour- nalistiques et autres ne fassent pas oublier nos misères qui sont restées, malheureusement, trés grandes. Certains journalistes, qui excursionnent, dans notrerégiori, èj'occasion de l'uneou l'autre festivité, s'imaginent que chaque jour nous apporte un flot de curieux en vacances. Aussi, a les entendre, ne sont ils pas loin de penser que, chez nous, encore plus qu'a Bruxelles, c'est Ia kermesse perpétuelle. Et tandis qu'eux et leurs amis et les curieux créent parfois autour de nos ihisères, une atmosphere de fête, bien volontiers ils1 font ressórtir le contraste entre cette apparence de fête et nos misères et le souvenir des morts qui, chez nous, plane encore sur toutes choses. Qu'eussent-ils dit, s'ils avaient assisté A la tapageuse kermesse de Poperinghe, organisée a deux pas du cimetière Remy oü dorment sous la terre fleurie vingt mille soldats allies, tom bés en héros. En tout cela, on aurait tort de voir un outrage aux morts. Après le dur labeur du travail de la resiauration et de l'agriculture, il est bon que, de temps en temps, les gens sortent de leur isolement et rnanifejstent leur esprit de sociabilité, en partici pant a des réjöuïssances populaires. Voudrait-on, par hasard, que nous ayons toujours tenue dé cro- que-morts Ce n'est pas a souhaiter. Un proverbe nous dit q'un peuple qui chante est un peuple heureux. J'en dis autant d'un peuple qui s'amuse, tout en restant dans'de justes limites. Les chansons, les réjouissances populaires partagées par toutes les classes de la société constituent unjsymptöme de santé morale. Hélas nos populations nesavent que trop bien què la guerre cruelle a ravi des milliers, que dis- je, des millions de vies-humaines. Les arbres déchi- j quetés, les'maisons en ruines, fes vastés cïrnetières i oü s'alignent les croix. de bois, les conversations— celles que les étrangers n'entendent pastout rap- j j peilè, tout évoque le sombre et tragique.souveriir. j Lés' morts continuent a vivre dans les mémoires. I Parfois aussi, nos populations marquent de fagon I j plus tangible leur attachement a ceux qui sont tombés.. On organise des cérémonies religieuses. Parfois encore, ces manifestations de vénératiori et I de sympathie, prennent un autre caractère. II n'y a pas si longtemps, Mlle G. et M. B„ prirent l'initia- J tive d'aller fleurir, en cortège-, les tombes des sol dats frangais. Ce fut Foccasion ~d'une, cérémonie j aussi simple qu'impressionnante. Que les journalistes, que les curieux. que les bluets et les cpquelicots qui jettent dans nos champs de blé une note de gaité, cessent done de conspi- rer contre nouset de répandre cètte idéé, qui répond si peu a la réalité, que les sinistrés ne sont plus guère a plaindre. Un excès d'optimisme est aussi j déplacé qu'un pessimisme stérile et desséchant. Sachons voir et dire la vérité. Beaucoup de progrès ont été réalisés, c'est entendu. Convenez toutefois qu'il reste beaucoup a faire. Les maisons détruites ne sont pas encore remplacées et il s'en faut de beaucoup que, mémea Ypres, oü l'on travaille, les habitants soient logés en des maisons, voire même en des abris confortables. Les étroits bdraquements ne sont confortables, ni en hiver ni en été. Le pro- blème du logement reste toujours inquiétant et, quand on songe a ceux qui nous reviennent, on se demande comment il sera possible de les héberger. Tout cela est loin d'être riant. Entrez done dans ces baraquements par cette temperature sénéga- lienne, entrez y l'hfver quand il gèle, demandez- vous comment se pose pour nos sinistrés la question je ne dirai pas de l'eau potable—mais de l'eau, vous serez bien vite édifié.et vous comprendrez que, derrière le voile enchanteur qu'en été la nature jette sur toutes choses, derrière ces apparences de fête, se cachent en réalité de grandes misères, des misères que les boulevardiers de Bruxelles ne soupgonnent peut-être pas et qui appellent de prompts et efficaces secours. Au début de cette chronique, j'ai dit que la presse d'une manière générale nous estrestée fidéle, et je semble un peu l'oublier. J'aime-a croire qu'elle continueraaresterfavorablementdisposéeetqu'avëc nos députés elle continuera a réclamer, A grands cris, toutes les mesures utiles A la prompte restaura- tion de nos rggions tant éprouvées. M. Du Verger. V PER Een welgelukt Feest Ter gelegenheid van den Gulden Sporendag heeft Ypriana (harmonie en gemengd koor), Zondag avond op de kiosk der Groote Markt, een prachtig muziekfeest gegeven. Veel volk en machtig veel bijval. Een echt kunstfeest dat voor allen een ware, een aangename verrassing is geweest, 't Was immers de eerste uitvoering, in 't openbaar, door het gemengd koor Ypriana Beurtelings kregen wij de volgende prachtstukken te bewonderen Rubensmatch en Strijdkreet (Peter Benoit), door de harmonie Het Lied der Vlamingen, (Peter Benoit Em. Hiel), door 't gemengd koor en de harmonie De Vlaamsche Leeuw, (K. Miry en H. Van Peene), id. id. Openingsluk, door de harmo nie Groeninghe, (Jef Van Hoof) door de harmo nie Mijn Vlaandren - heb ik hartlijk lief (G. An- theunis Th. Coopman) door 't gemengd koor en de harmonie Amenkaansche dans, door de har monie en om te eindigen Juicht, Belgen, juicht! (Brabangonne) door het gemengd koor en de harmonie. 't Was overheerlijk. Onnoodig te zeggen dan hoe geestdriftig de uitvoerders werden toegejuicht Dan bracht de heer Schepen H. Sobry, namens het Gemeentebestuur, eene warme htiide aan de. inrichters en medewerkers van Ypriana aan den knappen muziekleider, den heer G. Van Egroo aan den on vermoei baren voorzitter, den heer Hal- laert aan allen, damën, jufvrouwen en heeren die noch moeite, noch tijd ontzien waar het geldt het beoefenen der kunst en de herwording van ons innig geliefd Yper. Die welgemeende èii welgepaste rede werd door daverend handgeklap begroet. Van onzentwege, aan allen driemaal heil en dank Hieronder het programma van het kunstfeest dat j op 21 Juli 1921, om 8 ure 's avonds, door dezelfde maatschappij, op de kiosk der Groote Markt zal gegeven worden. Het feestprogramma voor Thuindag ver schijnt later. Nog eene verrassing 1Belgisch Volkslied, (Brabangonne), zang. 2. Bona Foituna, Openingstuk door de Harmonie Canivez 3. Naar Wijd en Zijd, zang Gevaert 4. Fantazia op het Zangspel Maritana, door de Harmonie 1 Kessels 5. De Vlaamsche Leeuw, zang Mjry 6. Les deux Roucouleurs, polka voor 2 pistons (solisten M. Bories en A. Des- ramault) Boulanger 7. In het bosch, (landelijke reeks in 4 deelen) door de harmonie Bajus a) Natuurontwaken (de zon rijst aan den gezichteinder de vogelen zingen in de morgenkoelte) b) Vreugdezang ('t Is middag de glanzende zon zendt licht en warmte bij stroomen alles is vol leven). c) De postwagen in 't bosch (Een onbeduidend gerucht laat zich hooren in de verte 't is de postwagen hij nadert, rijdt voorbij en verwijdert in de verte). d) Houthakkers en Kdlenbranders ('t Is valavond. De natuur gaat slapen. Houthakkers en kolenbranders verga ren, na 't gedane werk, aan den zoom van 't bosch en dansen). 8. Tu Renaitras, zang Dronchat q 9. Bruiloft-wals, door de harmonie Wesly

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 5