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^T„,Tla ville sera, d'ici cinq ans, entièrement
prévoit «u0
r'éconforta1140' la population revient. Avant la
°Se 1 ville d'Ypres comptait 18,000 habitants. Elle
re' la9öoo actuellement, c'est-è,-dire la moitié d'au-
déia K que des esprits chagrins et grincheux nous
nt après l'armistice, qu'Ypres ne compterait
de 5,000 habitants! lis se sont trompés,
'S vous le voyez. Ypres renalt de ses ruines.
116 lation reviendrait plus nombreuse encore si
pOPons plus de baraques et de maisóns. II y en a
a"ort peu- Je dois dire a ce propos,' a cóté des
r6 es que j'ai rendus a l'honorable ministre et k
tes fonctionnaires de son département, que les
ructions commencées, et qui sont dans un état de
e-hahitabilité, restent trop longtemps sans être
^es II manque des portes, des fenêtres, en un
'0Ut ce qui est de nature rendre une maison vrai-
habitable. Je signale cette situation k l'honorable
■tre II est vrai qu'en sollicitant du haut commis-
royal son intervention pour améliorer, eet état de
nous avons obtenu beaucoup d'avantages, et
en attendons d'autres de l'initiative du haut com-
jre royal.
autre point, messieurs. Nous sommes assaillis de
odes de personnes se trouvant encore en France
sirant fentrer le plus tót possible au pays. Malheu-
.inent, nous n'avons pas,assez de baraques. Nous
isons, il est vrai, de quelques grands immeubles
orés. A ce propos, je crois devoir faire observer
,'es( a tort qu'on a critiqué leur restauration, paree
immeubles, couvents, cercles, etc., servent
reer les ouvriers qui viennent en grand nombré
[flier a Ypres. II faut les caser, mais non au détri-
le la salubrité et de la moralité publiques. II vau-
jbeaucoup mieux, n'ëst-ce pas, que nous ayons un
I nombre de baraques et de maisons poür loger
Wiles qui nous reviennent tous les jours et nous
indent des gites.
voudrais dire un mot des secours accordés ceux
[viennent au pays et a ceux qui sont dans la misère
(aturellement, dans une ville complètement ruinée,
prés l'armistice, aucune maison des 4,600 existant
la guerre n'est restée debout, il est impossible
'en soit autrement.
Ba peut-pas tous les lóger et tous sont loin d'avoir
mvrage. Or, tous les jours, il arrive h Ypres 5,000
ns des différentes communes de 1'aiTondissement
toe dUm-delè. II faut, autant que possible, leur
tde l'ouvrage, mais nous n'en avons guère et il
it done qu'il règne actuellement une trés grande
e dans la classe laborieuse. Je ne parle pas des
res, car ceux-ci sont secourus, autant que possible,
[bureau de bienfaisance et par les hospices dont,
lureusement, les propriótés se trouveht presque
sdans la région dévastée; ces propriétés ne jouis-
donc pas de leurs revenus.
me permets de signaler ce fait k l'honorable minis-
i de le prier de proroger les délais accordés pour
ui des 'secours.
dernier mot, messieurs, relaüvement aux hauts
nissaires royaux. On en demande la suppression;
suis pas de eet avis. L'honorable ministre a
un projet de loi qui permet de les supprimer
lellement ou d'introduire des modifications dans
!®e de la loi sur l'adoption.
partage l'avis de l'honorable ministre tout en
'fflt, au point de vue administratis il faut que
tamunes, reconquièrent leur autonomie et leurs
Wives, qu'elles soient remises dans leur situation
n| guerremais je ne parle que des affaires admi-
ltives (iui concernent les communes et en cela je
tóen être d'accord avec l'honorable ministre des
ïs dconomiques. En conséquence, je lui recom-
6 'lfi ne pas trop se hater dans la voie de la sup-
10n ^es hnuts commissaires. Dans l'arrondissement
ts> notamment, nous en aurons Besoin longtemps
,e'si' entendu, ils continuent k exercer leurs
"1IIS (ians in limite de leurs attributions.
Wi le's petites critiques ou plutót les sollicitations
viens d'adresser a l'honorable ministre, j'ai la
l# e flee nous pouvons attendre de lui la recons-
V^Pide des régions dévastées.
e du notaire Emile BUTAYE, a Anvers.
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