saire Royal qui peut le faire modifier par la commune. Le plan général d'aménagement de la ville d'Ypres a été arrêté par le conseil communal, dans ses séances des 13 novembre et 11 décembre 1920, 15 janvier et 12 février 1921, dont une copie est ci-annexée. II a -été revêtu du visa approbatif du Haut Commis saire Röyal. Les plans généraux de l'alignement qui sont le com plément du plan d'aménagement et qui exigent des opé- rations sur le terrain, sont a dresser au fur et a mesure des bésoins. Ils renseignent d'après les indications cadas- trales les noms de chaqué propriétaire ainsi que la surface k incorporer dans la voirie. Ils sont accompa- gnés d'un mémoire descriptif. En précisant la portóe des termes plans généraux d'alignement et d'aménagement dè l'art. 5 de la loi du 8 avril 1919, une instruction ministérielle du 1 sep- tembre 1920 dispose que, en tant que plans généraux d'alignement, ces documents fixent la limite entre la voirie et les propriétés particulières, On peut en dé- duire que les plans partiéls qui n'en sont que Texécm tion, le développement et le complément ne doivent plus être soumis a une enquête lorsque le plan d'énsemble a donné lieu a une information. Néanmoins et alors même que les plans d'alignement sont en tous points conformes au plan d'aménagement, le conseil inter- ministériel. dans sa. réunion du 25 février 1921 a expri- mé l'avis que chaque plan d'alignement général devait, au voeu de la loi communale, être soumis k l'enquête de commodo et incommodo, nonobstant celle k laquelle aurait déjk donné lieu le plan d'aménagement. Les arrêtés du Haut Commissaire Royal, en date du 2 mai 1921, ont approuvé les plans généraux d'aligne ment des rues de Dixmude et de Stuers. Ceux de la rue du Temple, de la rue de la Bouche, de la rue des Etudiants, de la rue de Terre et de la rue Ste-Elisabeth, sont actuellement soumis a une nouvelle enquête. La réalisation du plan d'aménagement est a chargg de la ville. Toutefois, dans des cas exceptionnels, par exemple lorsque les expropriations ont pour but des ameliora tions notables dont le Haut Commissaire Royal lui- même préconise l'exécution, expropriations qui se trou- vent facilitées ou même rendues possibles par suite des destructions elles-mêmes (ex-améliorations de voirie a un endroit ou les constructions riveraines ont été démo lies, assainissement de quartiers insalubres dont la plu part des constructions ont été détruites ou gravement endommagées, etc..., etc.), le Haut Commissaire Royal pourra en faire supporter la charge aü moven des cré- dits mis a sa disposition. Cette manière de voir a été confirmée par le Haut Commissaire Royal, notamment par la lettre du 25 avril 1921 qui dit expressément que la dépense a résulter du plan d'aménagement, et notamment l'achat ou l'expro- priation de terrains ou immeubles k incorporer dans la voirie communale, de même que les autres frais y rela- tifs ,devront être supportés par la ville, exception faite uniquement en ce qui concerne l'ouverture du tronqon de rue destiné a relier la Plaine d'Amour au Marché au Bétail dont le Haut Commissaire Royal lui-même a préconisé l'exécution et dont il a proposé de mettre les frais a charge de l'Etat. En ce qui concerne la voirie urbaine, les dépenses de l'ex-propriation du terrain, de même que celles résul- tant de l'inutilisation des fondations, sont done k charge de la ville. En conséquence, le Haut Commissaire Royal a fait savoir qu'il appartient k l'administration communale, dans ces conditions, de procéder suivant les régies habi- tuelles, c'est-a-dire de reeourir éventuellement a un emprunt, dont les intéréts et annuités d'amortissement seront k charge de l'Etat jusqu'au retour de la situation normale. Comme il a été entendu que les frais d'expropriation seraient compris dans l'emprunt k émettre par la ville d'Ypres, sous la garantie de l'Etat, pour le rétablisse- ment de son domaine, nöus avons demandé k M. le Ministre des Affaires Economiques s'il ne pourrait auto- riser le Haut Commissaire Royal k nous avancer une somme de plusieurs centaines de milliers de francs k imputer sur ce futur emprunt, afin de pouvoir réaliser immédiatement le plan d'aménagement dans son inté- gralité et payer aux nombreux intéressés l'indemnité k laquelle ils ont droit. Nous attendons la réponse ministérielle. Le rapport contient ensuite la copie des délibérations prises en matière d'alignement par le Conseil Commu nal en séances des 13 novembre et 11 décembre 1920, 15 janvier et 12 février 1921. La place nous- fait absolu- ment défaut pour les reproduire. Du reste, nos lecteuis en ont regu connaissance par nos comptes-rendus es séances V ECLAIRAGE DE LA VILLE Eclairage Public L'usïne a gaz ayant été détruite par fails de guerre, il en est résulté que la Société, dite Centrale Gaz et Electricité, s'est trouvée provisoirement empêchée d'exé- cuter ou de continuer a exécuter son obligation. La susdite société, après avoir été sollicitée a diverses reprises par 1'Administration Communale, n'ayant pu fournir un éclairage quelconque pour éclairer la ville dès la rentrée de la population en 1919,1'Administration Communale a été forcée de conclure un contrat provi soire avec les Ingénieurs Cornet et Lempereur qui se sont engagés pour deux ans et six mois k éclairer la ville li l'électricité. Ce contrat provisoire prendra fin le 5 mai 1922. Aux termes de la convention la ville reste proprié taire de l'installation compléte, sauf du groupe moteurs. L'installation, telle qu'elle est prévue au contrat, a coüté 32,000 francs, indépendamment du batiment, oü se trouve l'installation centrale et qui a été établi par les concessionnaires aux frais de la ville, conformément au dit contrat. Ce bktiment a coüté 15,020.38 francs. Depuis, le réseau a été éteridu a différents quartiers de la ville, ce qui a donné lieu k une dépense supplé- mentaire de 133,834.60 francs. Ces diverses dépenses, dont le montant intégral s'élè- ve k 180,854.98 francs, ont été couvertes par le Haut Commissaire Royal, de sorte que la ville n'a eu k payer que la fourniture du courant pour l'éclairage public. La dépense s'en élève k l'heure actuelle k 75,859.48 fr., se répartissant comme' suit Année 1920 Janvier, 3,932.70; février, 3,375.00; mars, 2,542.27 avril-mai, 5,087.66 juin, 2,535.24 juillet, 2,541.77 aoüt, 2,318.00 septembre, 2,951.40 octobre, 4,876.80 novembre, 8,213.59 décembre, 7,984.56. Année 1921 Janvier, 7,124.10 février, 5,648'.20 mars, 5,835.10 avril, 6,041.55 mai, 4,851.80. Avant la guerre, l'éclairage de la ville au gaz coütait annuellement la somme de 20,000 francs. Par contre, la société concessionnaire payait k la ville une redevance annuelle de 9,000 francs pour usage du sous-sol. La société dite Centrale Gaz et Electricité, ayant ob- tenu des avances du tribunal des dommages de guerre et les circonstances actuelles lui permettant de repren- dre l'exécution de son contrat, le moment semble venu dè s'entendre avec elle au sujet de ses droits et obliga tions et des modifications k apporter, le cas échéant, aux clauses et conditions qui régissent son entreprise, indépendamment du nouveau contrat qui éventuelle ment pourrait intervenir pour l'éclairage définitif de la ville k l'électricité et pour lequel un droit de préférence a été accordé k la susdite société. La ville l'a priée tout récemment de lui faire con- naitre les prix unitaires auxquels, eu égard aux condi tions économiques du moment, elle pourrait fournir le gaz ou le courant électrique k la ville. La ville paie actuellement le courant électrique k rai- son de 1.35 fr. le kilowatt. (A suivre Regions dévastées Discussion du Budget des affaires économiques DISCOURS de M. LE DEPUTE COLAERT, a la Chambre, le 8 juillet 1921. M. le Président. La parole est a M. Colaert. M. Colaert. Messieurs, la politique de restauration du département des affaires économiques a soulevé des critiques et, comme député d'un arrondissement sinis- tré, j'y ai pris ma part. Nous sommes heureux de con- stater aujourd'hui que de grandes améliörations ont été apportées aux procédés du ministère des affaires écono miques et il n'est que juste que nous le reconnaissions. D'ailleurs, la Chambre vient de le faire par des organes autoriséselle a même tressé des couronnes au minis tre. M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. Modestes M. Colaert. Vous n'en voudriez pas d'autres. M. Heyman. Ce n'est pas fini. M. Carlier. II y a aussi des épines aux couronnes 1 M. Colaert. II est utile de faire connaitre au pays et surtout aux régions dévastées, les ameliorations qui ont été introduites. Voici des chiffres que l'honorable voulu me communiquer, chiffres qui la situation au 31.mai dernier. ments. Les sommes aUouées sont de 3 tfeU et les sommes payées s'élèvent k 2 315 e Quant aux dommages aux personnel a eu 88,142 jugements et que les somm 1 vent a 77,404,039 francs. es Les sommes payées atteignent' done i deux tiers des sommes allouées. Je me suis intéressé spécialement u voir k ce qui a été fait dans Tarrondissl Le mouvement des avances par les coo gresse d'une fagon réellement qu'au 31 décembre 1919, ces extraordinaire. 1,843,700 francs, elles atteignaient avances u'étaient au 31 inai 1 488,687,200 francs. Comme vous le savez ie tives n'agissent efficacement que depuis la de la fédération. co"'°' Trés curieux de savoir également comment le se passaient dans l'arrondissement de Furnes .eS adressé k M. lc ministre, qui a bien voulu les renseignements suivants. Du 20 au 30 du nier, done en dix jours 489 chèques $f 508 titres ont été remis aux sinistrés de l'ai-rondisa d'Ypres, soit ensemble 997 paiements; et dansT sement de Furnes, les chiffres soüt de 391 chèques taux et 412 titres, soit ensemble 803 paiements fa k faire. Voici des chiffres plus récents encorepour les premiers jours de juillet, il a été délivré 327 l'arrondissement d'Ypres et 267 dans celui de Je me permets de les citer pour l'édifieation ceux qui s'intéressent aux régions sinistrées. Ce qui ne vent pas dire que nous soyons absolu satisfaits. En effet, nous voudrions avoir de ce qui vaudrait mieux que des titres. Mais ceux-e ront bientót, je l'espère, convertis en monnaie. Voici le total des sommes payées du 1 octobre au 1 juin 1921le pays pourra juger de la propj notable dans la réparation des dommages Au 1 octobre 1920, on avait payé 11,557,535 fi pour dommages aux personnes. Au 1 janvier 1921, 18,948,119 fr. 15 c., et au de cette année, 60,287,183 fr. 83 c. En ce qui concerne les dommages aux biens, a lil du 1 octobre 1920, on avait payé la somme de7fiS francs; au 1 janvier 1921, 158,550,371 fr.48c.;auij de cette année, cette somme était presque tripK 381,381,892 fr. 64 c. Ces chiffres sont extrêmea significatifs. Voyons quel est le mouvement pour les coopérat A la date du 31 décembre 1919, elles n'avaient que 1 million 843,700 francs; k la date du I mai 1 nous arrivons au chiffre de 480,687,200 francs. Vous voyez, messieurs, qu'elle est énorme la gression dans le travail accompli. II importait p pays connüt ces chiffres, que je dois d'aillëursal' geance de l'honorable ministre des affaires ém ques. Je disais tout k l'heure, messieurs, què ces ci ne prouvent pas que tout soit fait. Sous ce rappoi me rallie a ce qu'a dit l'honorable M. Poullet, rela iftent k la liquidation des dommages de guerre. II mieux avoir do l'argent que des titres, c'est Mi et si l'on veut que la reconstruction se fasse rapiden il faut qu'on nous paie. Mais nous eonstatons avec sir que l'argent aussi arrive et nous devons être n naissants k l'honorable ministre des affaires éc® ques de ce qu'il a fait tout son possible pour vffli secours de nos malheureux sinistrés. Trés bien!} Cette constatation faite, je voudrais dire <1®' mots des hauts commissariats et des fonctionnaire général. Ici, je m'associe absolument a ce qua 1 norable M. Claes. Notre collègue a constaté une a® ration trés sensible de la situation pour la ville e vain et son arrondissementil a rendu ho®®aSe de droit. Je m'associe entièrement k cet hom®a^ Nous avons actuellement un haut commissa1^, actif et trés bien disposé, avec lequel la v'"e notamment et les communes de l'arrondisse® tendent, et cela au profit des sinistrés et de^s ration des communes dévastées. Je puis-en de notre commissaire d'Etat principal et, en la plupart de nos fonctionnaires. 0)]t La ville d'Ypres, par exemplè, ceu^ la voir il y a quelques semaines ^auron,,CeCorjf se reconstruit vite et les journaux sont l'étranger pour reconnaitre que n0US. tej poinl l la voie d'un progrès sensible. C'est vrai

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 2