HET YPERSCHE LA RÉGION D'YPRES 555= Bijvoegsel Supplément Historische Naklank van leper's verdelging Causerie du Lundi laargang, Nr 14. - 23 JULI 1921 2e Année, Nü 14. - 23 JUILLET 1921 Aan Mijnheer A. STOFFEL .ls jkdezonne zie in 't Westen dalen, ,g jk Van uit mijn Isba, in een droom, get schouwspel, dat die bol vol gloriestralen Aldaar ten toon spreidt in een gouden stroom. Ik denk op leper, dat weêr uit 't verleden A,sVlaandrens sieraad oprijst, rijk en schoon gn daar in sombre puinen ligt op heden, 2ooals een grijnslach uit het rijk der doön Ik hoor het hoon woord van den Teut herkrassen Nog heden schieten wij gansch leper plat En vind geen woorden, die op 't angstwee passen gij 't nakend onheil der bedreigde stad Ach ja dien avond hoorden wij het naar gedonder Dat gansch 't ontstelde dal herschrokken deed. En Halle en Kathedraal en alles wierp ten onder, Verspreidend angst en schrik en ijslijk leed En dan, wij zagen bij het zonnedalen Als eene apotheoos van vuur en bloed Wij hoorden steeds het grof geschot herhalen In een orkaan bij haren gruwelgloed En als de nacht zonk op de ontstelde velden, De bloedkleur striemde op gansch de Westerkant, En rondom ons, wij hoorden angstig melden Helaas het prachtig leper staat in brand Wat daarna omging in de aloude stede, Zei't raadsel der verbeelding ons alleen Verwarde vlucht naar onbekende reede, Verlaten lijken, helsch rumoer en angstgeween Dan Britten, waakten op de doodsche wallen, I Trotseerend der barbaren overmoed ^Tn vast besloten op hun post te vallen, Meereen Teut er tergend werd ontmoet Doch, dat een Stoffel daar, als stedehouer, moed, trots vuur en vlam, trots schroot en dood, Benevens een DE,LAEREen een De Brouwer, held, zijn medeburgers redding bood, Dat wist men nietdoch eens, men zou het weten, En dankbaar griffen, in het glorieboek, at het nakroost 't nimmer zou vergeten, Zoo min als der barbaren eeuw'gen vloek Alle eer aan U, o Stoffel, zoon der Heidén 1 Mijn trillend hert verheft U hemelhoog Vol aandrift moest ik mijn heillied melden Wat uit mijn ziele spat in eerbetoog angdezonne zal aan 't Westen dalen, En leper laten baden in hear gloed, Zal 't heerlijk glinstren harer gouden stralen jllw Naam vergoön als zinnebeeld van moed Komen, Juli 1921P.-P. Denys. Un Dévoué On a beaucoup remarqué a la réunion de lafédé- ration du dimanche, 10 juillet, l'absence de M. Arthur Butaye, notre actif et sympathique président, ,en congé pour quelques jours. C'estque M. Butaye est de toutes nos réunions, sympathique tous, sans bluff, il a su prendre les P'us utiles initiatives. C'est lui qu'on retrouve au Pnlais royal, a la tête d'une délégation exposant, a nMajesté le Roi Albert, l'étendue de nos misères. est 'u'qu'on retrouve a Dinant, tenant au ministre ""'angage viril. C'est lui qui a été un des initia te la Fédération des sinistrés, sans laquelle, ™a'gré tout le dévouement de nos parlementaires, a Jaspar serait a présent votée. n°us en veuille pas, de lui adresser, ici, °ëe. qui n'a rien d'un pompeux éloge funèbre ne veut rien être de plus que la modeste sinistf'°n rï'Une sMrnPa*W^ Partagée par tous nos Schandaaltjes Is het waar dat er nogeens wat schandaaltjes de ronde doen. Lange en kwd tongen misschien strooien valsche of ongelooflijke praatjes rond. Men spreekt van de zalen van de kazernen, die na al het gedane werk niet meer mogen dienen voor het tribunaal te huizen weêr om eenige duizende blauwtjes voor de balke Maar zeggen de slimmerikken er is altijd iemand die leeft met maken, breken, hermaken en herbreken, het is 'altijd werk Wat is er gaande op de Veurnesche steenweg Daar klaagt men over de schrijnwerkerij van een vreemd huis uit de omstreken van Brussel die de specialiteit heef torn schepen te maken, die 150 deuren en vensters per dag kan opmaken en leveren in twee maanden tijds Onberispelijk afgewerkt en uit hout van de zachtste hoedanigheid, maar ongelukkiglijk onweêrstaanbaar aan zon, droogte of vochtigheid. Wij zijn uit op inlichtingen Brève réponse un contradicteur. Noire but. A propos des Hauls Commissaires. Quelques chiffres. Un débat la Chambre. II n'y a pire sourds que ceux qui ne veulent pas entendre. J'ai beau dire que le Haut Commissariat a rendu des services trés réels aux sinistrés j'ai beau répéter et même faire imprimer que nous pouvons nous réjouir d'être arrivés oü nous en sommes voyez ma chronique du 12 juillet voila qu'a propos de cetie même chronique, je suis pris a partie laissez moi rire par un Haut Coinmissaire Royal adjoint, qui signe H. B. et qui m'adresse le vif reproche de méconnaitre, systéma- tiquement, les résultats acquis dans Ie domaine de la restauration. C'est a ne pas y croire. Aussi jelaisse volontiersle lecteur juge de ce joli procédé de polémique, puisque poléniique il y a. Pas davantage, je ne veux m'occuper de ce qui se passe en France. D'abord, vous le savez, com- paraison n'est pas raison. Ensuite, il ne peut être ignoré de personne que le désastre, qui s'est abattu sur la France, a atteint des proportions inégalées et je laisse volontiers d'autres le malin plaisir de faire des réflexions désobligeanles, a propos de restauration, a l'égard d'un peuple ami et voisin, qui a donné des preuves de ses mérites et de sa valeur. C'est de chez nous, qu'il s'agit,. J'ai noté le peu d'avanceuient des travaux de restauration dans certaines communes. Les bonnes gensde Mes- sines en savent quelque chose. J'ai cité égqlement le cas de Neuve-Eglise, oü Ton attend toujours la solution de la fameuse question des plans d'alig- nement. M. le Haut Commissaire Royal adjoint, qui prend malgré lui un ton de polémique, me répond-il sur ce point? Oui, et c'est pour me dire qu'effectivement la question du plan d'alignement de Neuve-Eglise n'est pas résolue et qu'il est vrai que cette commune ne se reconstruit pas aussi vite que d'autres communes. Je n'ai pas dit autre chose. J'ai done eu parfaitement raison et c'est, tout au plus, si M. le Haut Commissaire Royal adjoint s'efforce d'expliquer que lui n'y est pour rien. Et, sans doute, il faut le reconnaitré, il n'y va pas de la faute du H. C. R. si les habitants de Neuve-Eglise ont fait si peu appel au systèrfie de la reconstruction par l'Etat. La réponse de notre polémiqueur occasionnel est done trés satisfaisante sur ce point. J'avoue cependant qu'elle eutété plus satisfaisante encore, s'il avait pu nous donner l'as- surance que les 20 sinistrés, qui ont introduit une demande de reconstruction, ont obtenu pleine et entière satisfaction. Quant a la question des plans d'alignement, je fais mes réserves. Le 30 juin 1921, l'administration des ponts et chaussées a transmis au H. C. R. les plans d'alignement généraux projetés de la grande voierie, dans la traverse de Neuve-Eglise. Vous avez bien lu le 30 juin 1921 Et ce n'est pas encore fini des formalités Quandon est Haut Com missaire Royal, on trouvepeut êtrecela tout naturel, mais, quand on est simple sinistré c'est a ce point de vue que je me place on trouve cela extraordinaire, voire même scandaleux. II n'y a pas de termes assez durs, a mon sens, pour carac- tériser une pareille impuissance administrative. Je plains tous ceux qui ne partageraient pas eet avis. En bon fonctionnaire qu'il est, notre correspon- dant s'efforce de dégager les responsabilités. Pouah! ga sent l'administration. Aucun effort ne semble négligé pour faire admettre que la responsabilité pourrait bien se trouver, ou du cöté de l'adminis tration communale, ou du cóté de l'architecte, ou du cöté des ponts et chaussées. Rejeter sur autrui les responsabilités, ce fut, de tous temps, le jeu favori de tous les fervents de sainte Bureaucratie. II pleut j'ouvre mon parapluie. C'est bien ga et c'est toujours la même chose. J'ajoute ga ne prend plus Qu'avez vous fait MM. les Hauts Commis saires de tous vos droits d'initiative Un conseil en vaut un autre je constate que M. le Haut Commissaire Royal adjoint H. B. est prompt a prendre la plume. J'espère qu'il voudra bien la reprendre prochainement et que ce sera, non pas pour nous dire que sauf respect M. Carton de Wiart et les étrangers havent d'admira- tion devant l'oeuvre de la restauration, mais; pour nous dire ce qui fera bien mieux notre affaire d'abord, que les 20 rnaisons de Neuve-Eglise, dont la construction a été confiée l'Etat, sont achevées ensuite, que la commune de Neuve-, Eglise n'est plus enlisée dans Ia procédure. Ce jour la, ce jour qui, nous l'espérons, ne se fera plus attendre, nous dirons, en fidéle chroniqueur que nous sommes, avec un réel soulagement enfin, ga y est j'ai répondu un peu durement peut-être un fonctionnairequi fait généraleinent son devoir, mais, je suis de mauvaise humeur, je l'avoue, a la pensée qu'on m'a prêté, un langage que je n'ai pas tenu. Quand on me contredit. sans déloyauté, je suis toujours heureux d'avoir i'occasion de faire la causette. Le but que nous poursuivons n'est pas de criti- quer sans réserve. Mais, malgré le temps qui passe, il subs'istedes situations facheuses. II nous incombe de les signaler. A ce devoir, nous ne faillirons pas. Et si, chemfn faisant, il doit nous arriver de dire des choses désagréables a l'une ou l'autrepersonnalité, qu'on veuille bien ne pas oublier que c'est toujours a regret que nous le faisons il nous est plus agréable de distribuer l'éloge que le bl&me, mais, ce serait une indignité, de notre part, si connaissant le mal nous avions la faiblesse de le taire ou si nous restions sourds aux appels des sinistrés aux prises avec d'inextricables difficultés administratives. Fais ce que dois, dit un proverbe frangais, advienne que pourra Quoi qu'il en soit me voici ramené malgré moi au chapitre des Hauts Commissaires. II en a beau- coup été question, lors du débat qui a eu lieu a la Chambre, a I'occasion du budget du ministère des Affaires Économiques. Tour a tour MM. Glorie, Serruys et Buyl ont assez longuement parlé des Hauts Commissariats. M. Glorie, a demandé, non pas, comme le disent certains journaux, la suppres sion des Hauts Commissaires, mais la suppression des Hauts Commissaires, dont le rendement serait établi insuffisant. II serait intéressant, a-t-il déclaré, d'avoir une statistique a ce sujet. Cette statistique a été fournie par M. Buyl, qui a cité des chiffres significatifs, établissant que si certains Hauts Commissaires travaillent avec une réelle ardeur, on ne peut en dire autant de tous les Hauts Com missaires.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 3