OorlogsscMe-Dommages de guerre coMirves 16 juin dernier, diseourant a la Chambre, a casion du budget de I'agriculture, M. Glorie, a 3'0C'Calé) en termes trés heureux, les efforts accom- S'r "au point de vue de notre restauration agricole. De son discours, dont une grande partie est con- ée a notre industrie houblonnière et a la liberté 5 nunerciale, nous reproduisons, d'après les annates, «sssage relatif au relèvement des régions dé- vastées M Glorie. Messieurs, il y a un an, a peu rès a pareille date, parlant de la restauration P jcole, jedemandais qu'on généralisAtun système subside a l'initiative privée, un système analo- e a celui qui avait été introduit par I'honorable jyi Renkin et qui avait donné les meilleurs résul tats L'honorable ministre de I'agriculture avait,-de son cöté, mis a l'étude un pareil système et il a eu je mérite de l'appliquer et de le généraliser daris toutes les régions dévastées. Mais, a cöté de ce régime, d'autres régimes ont fonctionné et il plaira peut-être a l'honorable ministre de dire quels ont été les résultats obtenus par ces divers systèmes. En tous cas, en ce qui me concerne, je ne retiens qu'une chose, c'est que les résultats obtenus au point de vue de la restauration agricole sont merveilleux. II y a quelques semaines, discourant a Dixmude, l'honorable ministre de I'agriculture disait que les deux tiers des régions dévastées étaient restaurés. je pense que l'honorable ministre s'est montré trop modeste et que l'ceuvre de la restauration agricole est plus avancée qu'il ne l'a dit. En tout état de cause, les résultats sont mer veilleux. Ce qui impressionnait le plus, au lende- main de l'armistice, celui qui pénétrait dans les régions dévastées c'était de voir a cöté des maisons en ruines, des terres complètement dévastées, eomplètement bouleversées, éventrées et l'impres- sion qui se dégageait de ce spectacle, a celui qui n'était pas averti, était que ces terres étaient défi- nitivement perdues. Ce qui frappe aujourd'hui, c'est de voir.ces mêmes terres nivelées, remises en état et couvertes de végétations qui seront demain de riches moissons. Ces résultats sont dug a l'initiative de M. le ministre de I'agriculture, ils sont dus a ses services et a ses collaborateurs. Je les félicite sans aucune réserve, mais je croirais manquer a mon devoir si je n'associais a mes éloges les milliers de sinistrés qui ont eu le courage de retourner dans ces régions dé misère, et qui se sont mis courageusenqent a la Af. Ruzette, ministre de I'agriculture. C'est trés juste Af. Glorie. Je dois associer également a eet hommage les nombreux ouvriers qui, de tous les points du pays, nous ont apporté le concours de leurs bras. (Trés bien sur de nombreux bancs). Grace a tous ces efforts, if est bon de constater des résultats réellement consolants. Ladisqussion d'un budget offre souvent prétexte -a critiques ou a savantes dissertations vous ne m'en voudrez pas, j'espère, si j'ai cru bon d'y tnêler quelques félicitations bien modestes, mais que je crois parfaitement méritéès. Séance du Conseil communal du 15 Juiliet 1921 (Suite de la séance prêcédente) M. le bourgmestre d'Ennetières préside. .Tous les membres du Conseil sónt présents sauf MM. ■Boete etMasquelin, empêchés. M. le secrétaire ne lit pas de procés-vérbal, la séance précédente n'ayant été que l'introduction det celle-ci. le bourgmestre donne communicationdu ^pport sur le plan de la rue dite Sentier de Ten Brielen. M. Van Elslande fait remarquer de nouveau 9U il n'a pas été tenu compte des modifications ap- £°rtées au p"lan primitif par la commission spéciale n°mmée a ce sujet par le conseil. Dans une séance ultérieure, une décision défini- tive sera prise. M. le bourgmestre lit ensuite une lettre de M. Lannoy, relative A la vente des combustibles pen dant l'occupation allemande et dont il sera fait usage lors de l'examen des comptes communaux. La question de l'utilisation des,terrains apparte- nant aux hospices civijs revient alors sur le tapis. M. le président fait valoir le fait accompli et la difficulté de trouver un autre emplacement pour les dépöts en question. M. Van Elslande fait remarquer qu'on a laissé faire sans opposition, causant ainsi un préjudice notable a la dite institution charitable. II ajoute qu'il n'est pas trop tard pour réparer Terreur com- mise. Comme conclusion il sera examiné ce qu'on peut faire en ce sens. Après ces observations, les comptes des hospices et du bureau dê biehfaisance sont approuvés. M. le bourgmestre lit éhsuite la réponse de l'ad- ministration communale de Zantvoorde concernant la réparation de la route Ten Brielen-Zantvoorde. Cette commune se contentera d'un empierrement, tandis que Comines fera une route pavée jusqu'a la limite de son territoire. La parole est alors a M. Van Elslande pour son interpellation sur les services communaux et les organismes soumis a la juridiction de l'admi- nistration communale. II établit d'abord la nécessité absolue pour ad ministrateurs et administrés de connaitre dans tous leurs détails l'organisation et le fonctionnement de chaque service. Prenant pour point dë départ les bureaux ad- ministratifs proprement dits, l'orateur compare la situation d'avant-guerre avec celle d'aujourd'hui, et exprime son étonnement de voir un si grand nombre d'employés communaux, au lieu de deux, pour une population de beaucoup inférieure a celle de 1914. M. le bourgmestre fait valoir la situation nou velle, et énumère les multiples attributions de chaque employé. M. A. Bouckenooghe trouve nécéssaire de bien rétribuer töusTes employés communaux, afin que chacun puisse vivre de son emploi sans devoir recourir a des cumuls de n'importe quelle nature. M. Van Elslande reprend son exposé et de- mande les renseignements nécessaires sur le bu reau des baraquements du F. R. A. II fait remar quer que bien des Cominois évacués n'ont pas obtenu satisfaction a leur tour, tandis que d'autres attendent encore l'heureuse nouvelle de l'obten- tion d'un abri dans leur pays. M. Deltour confirme les dires de M. Van Els lande et raconte quelles difficultés inouïes il a rencontrées pour pouvoir revenir. M. Van Elslande, reprenant, demande a exami ner la liste des habitants qui ont profité de la pri me de 3000 fr. pour se faire un abri provisoire, afin de constater l'eniploi qu'ils en ont fait. II rat- tache a cette question celle des payements des secours et des primes de retour. II trouve l'an- nonce aux conditions habituelles trop vague, et fait remarquer que cette formule énigmatique est trop souvent cause de réclamations a tort et a travers. M. Del tour ajoute qu'on doit mieux renseigner et aider les pauvres qui, en grande partie, sont illettrés, n'ayant pas eu, le bonheur de pouvoir s'instruire dans leur enfance. Comme suite, des mesures pratiques seront prises pour obvier aux inconvénients signalés. Vient ensuite l'organisation et lé fonctionnement du Magasin communal. Cette institution, fait remarquer l'orateur, est une création toute nou velle et d'une importance trés grande dans l'ceüvre de la restauration. De IA la nécessité de bien con naitre eet organisme. M. le bourgmestre d'Ennetières donne les ren- seignèments les plus précieux sur le caractère de cette importante institution. M. Bouckenooghe veut mettre cette occasion A profit pour entrer dans des dé.tails concernant le fonctionnement du magasin communal, mais M. le bourgmestre lui fait remarquer que c'est IA un point q'uï dolt êtrë traité en huis-clos, ce qui est admis par le conseil. M. Bouckenooghe demande alors quels sont les suites données A sa proposition de fonder une Bourse de travaij afin de prévenir ie désastre du chömage de nos ouvriers. M. l'échevin Van Raes donne, des explications trés précises sur la méthode suivie pour remettre au travail les ouvriers les plus dignes d'intérêt, et chacun trouve sa méthode pratique et équitable. M. Geuten trouve cependant l'occasion de prouver sa grande sollicitude pour les anciens combattants. II rappelle la loi qui prescrit en tout leur priorité pour les emplois et les travaux. Toute autre considération est secondaire chez lui M. Van Elslande n'est pas de eet avis il dit qu'il y a combattants et combattants, et qu'il en est de ceux-ci comme des marchandises A étiquet- tes mirobolantes et qui malgré tout sont loin d'avoir toutes la même valeur. M. Bouckenooghe est de même avis et lance ici le mot lapidaire Que si nous hohorons en nos soldats des héros, nous les civils, de notre cöté, avons été des martyrs Le conseil passé enfin A l'examen du règlement A compléter pour les constructions nouvelles et décide de prescrire les maisons A étages dans toute l'enceinte de la commune. Le huis-clos est alors prononcé. (Ibis). In de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Kommis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Dans la dernière séance des Commissions Arbitrates; la valeur des dommages 1914 a été fixée comme suit pour les personnes ci-dessous Gemeente BEVEREN (bij Roeselaere) Devos Jordaan fr. 4920 Meerseman Pieter 6686 Vanacker Renilde 243 Seynhave Remi 2710 Provoost Emeric 440 Staelen René 1460 Meeuws Alphonse 1090 Muylle Alois 5400 Bruynooghe Marius 540 Gemeente DRANOUTRE Lempierre Victor fr. 2460 Gemeente GHELUWE Fourmantrouw-Leroy Remi fr. 1023 Gemeente GITS Declercq Pieter fr. 3106 Vancrayenest Flenri 1059 Vandeweghe Bernard 6530 Moutön Léon 180 Gemeente HOOGHLEDE Bossu-Vandamme Louis fr.. 3005 Storm Marie 1650 Zeenaeme Cyrille 2625 Degryse Camille 843 Ledeyne Camille 1603 Vanderperre Jan 16.000 Vandepitte Camille 1190 Gemeente KEMMEL We Vandevoorde-Leynaert fr. 1841 Decrock Cyrille 1892 Devos Arthur 1466 Gemeente LANGEMARCK Vermeulen Jules fr. 1400 Matton Cyrille 3000 Hessel Henri 4624 Bergeman Aloïs 10.915 Deketelaere Alphonse 2609,50 Brouckaert Emilë 2050 We Théophile Pype 9400 Gemeente LOCRÈ Baecker Henri fr. 3700 Commune de MESSINES Derycke Bruno fr. 3104 Pacquet Eugène 2043 Feria Joseph 1663 Commune de NEUVE-EGLISE Demeester Remi fr. 1152 Wicke Camille 1324 Deprince Léon 885

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 7