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Tableau des reconstructions par CÉ tat
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Leest en verspreidt 't YPERSCHE.
riore et se démode rapidement, ou pour des construc
tions de qualité inférieure, ne se manifeste guère tout
au moins durant les trente premières années pour les
immeubles de bonne construction.
Un barème et un bordereau de prix unitaires, 1914,
étaient en usage dans le ressort du Haut-Commissa-
riat Royal d'Ypres. lis figurent en annexe la page 137
et suivantes du numéro de mars du Bulletin de l'Of-
fice des régions dévastées.
Bien qu'il y ait lieu de faire certaines réserves en ce
qui concerne des ommissions asSez importtotes et les
dispositions de ce qu'on qualifie'maison de maitre,
les prix qui y figurent permettaient aux architectes (a
ce qu'en disent les gens compétents) d'établir plans et
devis -de constructions de même importance que les
anciennes.
Pepuis lors, un barème et un bordereau nouveau fu-
rent imposés, qui comportent des réductions sur pres-
que tous les articles.
Ces réductioiis entrainent pour rarchitecte l'obliga-
tion de recommencer tous les plans, de remanier tous
les devis, il en est, qui par suite de réductions succes-
sives résultant des changements de directives ou de
contróle, en sont h leur troisième édition.
Pour rester dans les limites de l'équivalenee tracées
par le bordereau nouveau,' il faut renoncer aux dis
positions imposées par la Commission de l'hygièn-e; ces
dispositions constituent le minimum d'habitabilitéil
faut retrancher des mansardes ou des dépendances,
remplacer les ardoises par des tuiles, les voliges par des
lattes, les seuils de pierre par des briques sur champ,
le plomb par du zinc, les briques de facade par des bri
ques ordinaires, les meneaux de pierre par du béton,
le chêne par du sapin, supprimer jusqu'aux enduits
qui atténueraient la grossièreté des matériaux, en un
mot, remplacer nos vieilles maisons, belles, spacieuses,
solides, par d'autres plus neuves il est vrai, mais
moins belles, moins spacieuses, moins durables, et pen
dant que s'opèrent toutes ces modifications, dont le
coüt administratie représente pent-être bien la valeur
des économies réalisées sur la construction, les adjudi
cations sont reculées, la belle saison passé, l'hiver ap-
proche, le sinistré attend toujouTs, et cette réparation
qui lui fut promise large, rapide et compléte, en vue de
laquelledl mène patiemment depuis deux ans une vie
de misérable, il 'nel'obtiendra enfin que réduite, in-
complète et tardive.
En procédant ainsi, on aboutit fatalement a dégoüter
les 'architectes de valeur dont le talent eüt pu s'exercer
sur des oeuvres les plus diverses et jusqu'aux plus
modèstes, mais qui n'auront cure d'attacher leur nom
k des'oeuvres étriquées, amputées, dénaturées. Faute de
mieux. il faudra se contenderd'artistes d'occasion dont
la conception ne dépasse guère, en fait de constructions,
un cube de magonnerie surmonté d'un ehapeau chinois.
Toute modification dans les barèmes et les prix uni
taires qui servent de base poiir établir la valeur de
1914 entraine ipso facto une inégalité de traitement
parmi les indemnisés dont les-uns obtiennent moins et
les autres davantage sans autre motif qu'un change
ment de directive émanant du pouvoir central.
Ce sont ces inégalités qui soulèvent le mécontente-
ment et les protestations. Les prix unitaires, tout com-
me les barèmes, doivent correspondre non a un prix
fantaisiste, mais aux prix moyen réel de 1914. Et
puisqu'ils doivent servir de base toute évaluation, ne
serait-il pas préférable qu'ils soient l'oeuvre, non pas
d'un comité de fonctionnaires, mais d'une commission
composée de gens du métier, connus, assermentés et
dont la décision basée sur les faits serait immuable,
puisqu'elle nej serait que renij$j|
lluct
passé qui sont a l'abri de tolfl
Sous -cos garanties-, ne ppurrait.0n 'Uatio,1iiiiilt!l|
le système des prix unitaires? ^0
example, appliquer ün barème fiXe P°UttJC
leur des bêtiments d'une ferme d'a
a l'hcctare et établir des catégori^'f^J
l'étendue de l'oceupation
Ne pourrait-on établir la vale'u®
mètre carré de surface batie suivant Dla
pliquée ,k. la catégorie de ^habitation
de la gradation de toutes les
Ne pourrait-on pas, même p0Ur
autant qu'ils aient été détruits, attrft
globale au mobilier conformément a W llr,e
type appropriée a la nature de cha'JT'
catégorie de l'habitation '®^(i
La mission des'tribunaux se trouverait
ment simplifiée et les jugements plUs ai"Si
Mais, s'il est de la plus haute
importance f»
possession d'un jugement établissant
tout aussi imporatnt pour que les travaux7
tion puissent s'effectuer, que ce jugement 6
prompte exécution.
En cette matière il y a lieu de réclamer la „j
du Gouvernement car ce n'est qu'au prjx
faite régularité dans l'expédition des titres
stricte ponctualité dans les paiements, que 1^
acquerreront la sécurité indispensable pour enL
dre, a l'aide de l'un ou de l'autre des procés
leur disposition, la reconstruction de leur
Le Rapporteur,
BRUNEEL.
Comte t' KINT de RQODEsi
Nombre
Nombre
Nombre
Valeur des travanv
de
de contrats
de contrats
Nombre
Valeur
Valeur
a exécufer
PROVINCES
SECTEUR
demandes
signés
abandonné8
de contrats
des travaux
des travaux
(contrats signés
mais
0-
re?ues
ii ce jour
par les
exécutés
terminés
en cours
non eDtaméi
sinistrés
Flandre Occidentale
Littoral
(1)
150
(1)
3
79,624,39
6,571,205.90
12,320,000
f3)
Roulers
349
289
20
prr^tiif
8,905,599.35
(2)
Furnes
367
327
64
1
21,335,000
6,449,049.93
(2)
Dixmude
1249
133
2
8,064,889.13
(2M
Ypres-Vilje
685
532
46
200
5,000,000
(3) V
24,000,000 (3)
30,000,000
(3):
.Ypres
1111
1018
45
3
52,500
6,217,359.06
(2) 'J
Wervicq
2166
1765
18
706,000
26,785,000 (3)
80,000,000
Poperinghe
1189
1010
74
52
634,660.24
6,952,068.54
5,334,999.0!
i
Communes non adoptées
465
415
50
3
84.223.54
1,822,569.23
24,000,000
Anvers
Communes adoptées
78
78
Communes non adoptées
380
Flandre Oriëntale
Communes adoptées
244
Liége
Communes adoptées
939
770
68
4
52,675
14,362,865.74
2,720,600
(3)
Communes non adoptées
174
96
6
657,312
898,200
(3)
Xamur
Communes adoptées
883
402-
51
4
274.284.21
7,332,692.31
(2)
Communes non adoptées
135
,36(4)
16
1,733,836.57
Luxembourg
Communes adoptées
710
639
22
(2)
(2)
Communes non adoptées
211
173
17
(2
(2)
Hainaut
Communes adoptées
270
5
860,902.50
Communes non adoptées
/i-v:
Brabant
Communes adoptées (5)
40
4
56
379,631.60
442,511
Communes non adoptées (5)
285
bJksJ
(li Renseignements manquent.
(2) Montant Impossible ft valuer.
(3) Chiffres approximatifs.
(4) Renseignement manque 36 est le nombre des reconstructions en
(5) Les demandes de reconstruction par l'Etat sont le plus possible
cours.
transformées
La question des payements
Graves declarations
de vos mandataires
AU SENAT.
M. Carton avant le vote. La commission, Messieurs,
se rend, compte des difficultés financières devant les-
quelles le Gouvernement se trouve actuellement, mais
il semble qu'il serait dangereux de donner au Ministre
des Finances cette facilité l'on dit eet oreiller
qui permettrait au Gouvernement de payer quand il
pourra ou quand il le voudra.
M. Nolf. II nous importe assez peu que ce soit
la Fédératioii des Coopératives des Dommages de Guer
re ou l'Etat qui paie, pourvu que l'on paie; ce que nous
demandons, c'est un paiement, et non pas un prêt.
M. Serruys. L'honorable M. Carton a fait valoir
tout l'heure d'excellentes raisons pour combattre eet
amendement. II est inadmissible qu'il soit permis au
Gouvernement de fixer l'époque et le mode de rem-
boursement, alors que la loi du 10 mai s'est engagée a
indemniser les sinistrés en espèces. C'est sur eet enga
gement que les sinistrés se sont fondês pour recon-
struire leurs immeubles, refaire leur outillage, acheter
des meubles et que substitue-t-on a cette loi Un
arrêté royal. C'estde l'arbitraire absolu.
A LA CHAMBRE,
M. Buyl. Le Gouvernement a compris que ce pre
mier texte n'était pas acceptable et il l'a remplacé par
un autre qui ne peut pas non plus donner satisfaction,
car il laisse au Gouvernement le' droit de fixer les
époques de paiements. Cela revient a dire, le Gouver
nement paiera quand il le pourra.
M .Glorie. On nous demande de livrer les sinistrés.
Le fera qui voudra, moi, je ne le fyrai pas
Rappelons encore cette déclaration faite par M. Glorie
après le vote
Je n'ai pas voté la loi paree qu'elle laissera le sinistré
sans aucune garantie égale au point de vue du paie
ment des indemnités.
Un Musée des at roei lés
aliernandesal
II y a un mois fut organise a Lille un
l'Invasion oü se trouvait exposée une colW
documents, de tableaux et d'objets divers
documentation historique rappelant les horreurs
a Lille et aux environs par les bêtes, a figure de
qui avaient envahi la region.
Cette exposition eüt un tel succès que
ganisateur l'a transformée en une oeuvre
qu'il s'efforcera de provoquer la creation de
gionaux analogues dans d'autres villes
envahie.
u
r
Nous trouvons cette idee aussi
utile
naturelle. Nous voudrions voir dans de nom
beiges s'ouvrir des musées locaux» analog"
polichinelles de la politique beige favor
pro-boches en cherchant a faire oublier p
tions les exces commis par les a.
que leur tyrannie nous imposait.
Un Musée des horreurs boches
1'^