HET YPERSCHE Gedenkt de Oorlogsverminkten LA REGION D'VPRES Bijvoegsel Wij ontvangen het volgend schrijven Den Heer Uitgever van 't Ypersche Poperinghe. Ter gelegenheid van 't inhuldigen van het vaandel der invaliden van Yper, zal op 9 October in deze stad, een vaderlandsch feest plaats hebben. Wij hopen op de medewerking aller burgers Gelief in uw blad een inschrijvingslijst te openen, om geldelijke middels aan te schaffen voor 't inrichten van het feest. Aanveerdt, Mijnheer, onzegroetenissen. Met veel genoegen déelen wij dezen brief mede en openen volgaarne hier de gevraagde inschrijvingslijst. Wij bidden al onze lezers onze helden niet te vergeten. Alle giften mogen ge stuurd worden aan den uitgever van 't Ypersche, 21, Yperstraat, 21, Poperinghe. Pendermonde Zondag, li september, a. s., zal het c°ngres der Coöperatieven voor voor- shotten op oorlogsschade van Oostvlaan- eren plaats hebben te Dendermonde. Na dat van Westvlaanderen, in Yper, en dat der provinciën Namen en Luxem burg in Dinant, zal het Waarschijnlijk ook eene vergadering van groot belang zijn. Het Ypersche werd aldaar uitge- noodigd en M. Léoncé Van Alleynnes heeft aanveerd van ons aldaar te vertegen woordigen. Onze lezers zullen dus op de hoogte gehouden worden der officieële verklarin gen die men daar hooren zal. 2C Jaargang, N' 21. - 1Q SEPTEMBER 1921 2e Année, N° 21. - 10 SEPTEMBRE 1921 Yper, den 2 September 1921. VOOR HET BESTUUR De Secretaris, M. Vanderghote. 1Zonnebekesteenweg, Yper. Het Ypertjen is nog niet rijk in visch En bracht nooit mossels op den disch Maar gretig wil het helpen vroeg en laat Te heel en wee door liefdedaad. 5 fr. i Bataye Arthur 5 Schmidt Hector5 Gmwez A ïmé5 l&lissoux Eagène 5 Samen 25 jr. 't Liedje van den Verminkte I O mocht men toch mijn huisje bouwen Zoohaast het maar kan zijn Och ja, ik zou zoo gaarne trouwen Met 't zoete liefje mijn Maar ach wat zegt dan wel heur vader Ik hèb toch maar één been En trad hij op als heur ontfader, Ik treurde gansch alleen II. Ik kan toch keurig schoenen maken, En hebbe een pensioen Aan mij en zal zij niet verzaken Zij zegdet bij een zoen Maar ach wat zegt dan ook heur moeder Ik heb toch maar één been Ik bid uit 't hart den Albehoeder, Dat 't toch niet weze Neen III. Ik zie in droom ons huisje bouwen, 'En 't vrouwtje is aan mijn zij Wij zullen saSm ons kindje douwen, Eén jongen kloek en vrij En bij de wieg dan, wij verhalen, Hoe ik verloor mijn been Als 't Vaderland ging zegepralen. Bij smart en heilgeween Komen, Augustus. 1921. P.-P..Denys. Conseil Communal d'Ypres Séance du 3 septembre 1921 II est 3.55 h. au lieu de 3 h. quand la séance publique s'ouvre. Soit dit en passant, le Conseil ferait bien de lever lé huis clos a l'heure a laquelle il a prévenu la population que son audience serait publique. Si le huis clos n'a pas terminé toute sa besogne, il peut reprendre son travail après la séance publique. Cela sèmble élémentaire et con- venable. Toüs les conseillers sont présents. Après la lecture, du procés-verbal de la séance précédente, M. Donck demande de voir discuter en premier lieu le dernier objet mis a l'ofdre du jour a la demande écrite de 9 conseillers, savoir la mise en adjudication des travaux de 1'EgliSe St Martin. M. Colaert, bourgmestre, donne lecture de Ia demande susdite des 9 conseillers communaux, ainsi que de la protestation des Yprois rësidant a Poperinghe, dont nous avons donné le texte dans notre dernier numéro. II donne ensuite la parole a M. Donck. M- Armand Donck a regu la visite de représen- tants de toutes les classes et de toutes les opinions. Cette reconstruction actuelle, immédiate, de Saint Martin, serait désastreuse au point de vue de l'industrie des touristes. Or celle ci est en ce mo ment encore la seule ressource de nos habitants. Faire disparaitre ces ruines, c'est enlever eet unique gagne-pain des Yprois, c'est tuer la Poule aux oeufs d'or. A cela s'ajoute la question des habita tions, des transports des matériaux par chemins de fer, du prix de la main d'ceuvre, du coefficient du coüt de la batisse. La construction de logements pour les fonctionnaires et les habitants, des écoles et ides höpitaux en souffriront néeessairement du retard. Reconstruire St Martin et les Halles, c'est supprimer de suite les traces de l&barbarie teutonne. L'örateur demande qu'on tienne compte de tout ga avant de laisser entamer les travaux en question. M. D'Huvettere a signé la demande dej'inscrip- tion de eet objet a l'ordre du jour afin d'obtenir des explications. Quand il a été précédemment question de .faire un emprunt pour élever nos monuments publics, j'ai mis comme conditions qu'on tint avant tout compte du voeu des habitants et de leur volonté de voir avant tout pousser la con struction des maisons. II n'est pas partisan d'un temple sans fidèles pour y faire leurs dévotions devant les autels. Mais il parait qu'une autre administration que la nötre a fait cette adjudica tion. Comme administrateurs nous devofls voir s'il y a lieu de refuser ce cadeau qu'on fious fait dè nouveaux monuments. Faut-il reconstruire immé- diatement ou remettre-ces travaux a plus tard Si le coüt de ces travaux se prend'sur l'indemnité de guerre, ga aggraVera notre possibilité de.recon struction. II y a des travaux plus utiles, comme cglui derestaurerle canal. Quanta voir disparaitre les vestiges de la barbarie teutonne; pfus- vite ce sera mieux cela vaudra. M. Donck. Les messagers de .1.'Hotel de Ville m'ont informé qu'avant la guerre le maximum Je visiteurs de l'Hotel de Ville s'élevait a 100 par jour pendant la bonne saison. Aujourd'hui, la ville en regoit 2000 journellement. M. Van Nieuwenhove, échevin, examine la ques tion au point vue juridique. La loi du 10 inai 1919, art. 24, et la loi sur l'adoptjon des communes, art. 6, imposent formeilement, en matière de recon struction de monuments publics que l'Administra- tion Communale et le Ministre des'Sciences et deS Arts soient préaiablement cönsultés. Or ici les tra vaux ont été mis en adjudication secrètement, sans que nous en ayons même été prévenus. C'est ille gal,. et cette adjudication ne peut doncêtre approu- vée. Nous voyons le ministère demander des cTélaij» pour le paiement des indemnités aux sinistrés,; nous n'avons pas encore d'écoles officielles, nous n'avons pas d'höpitaux pour nos malades et nous irons dépenser des dizaines de millions a recon struire des monuments de luxe Cela aurait une influence mauvaise sur la population, aussidevons- nous protester contre eet emploi de nos fonds. M. Donck fait remarquer qu'a un Congrès d'ar- chitectes tenu a Bruxelles en 1919, on a, a l'una- nimité, demandé le maintien de nos ruines. En la même année, le comité consültatif de lasociétédeS architectes, M. Coomans cömpris, consulté sur cette question, émettait a l'unanimité le même avis. M. Colaert, bourgmestre, vafour'nir les expli cations demandées a ce sujet. Les membres libêraux du Conseil n'ont pas le droit de protester contre la reconstruction de Saint Martin, puisque ce travail faisait partie du Cartel qu'ils ont accepté. Qui les a fait changer d'avis aujourd'hui L'opinion publique Mais celle-qi change du jour au lendemain, il ne faut pas itrop en tenir compte, et les conseillers de l'oppositiom feraient mieux de travailler a la modifier dans un sens favorable a- cette reconstruction. Quand on a parlé d'un emprunt de 75 millions pour refaire notre domaine communal, il n'y a pas i eu d'objections de la part de 1'opposition. Mercredj I passé huit jours, le bourgmestre a vu le ministre et j celui-ci a promis f'emprunt pour le mois d'octobre, remboursable en 90 ans, intéréts et amortissement a charge de l'Etat. Ce sera un bienfait pour la ville et les sinistrés. J'ai même obtenu la-dessus une avance de 300.000 francs pour payer les ex- propriations mises a notre charge par les nouT veaux alignements. V'emprunt sauvéra done la situation. On dit que les ruines rapportent plus que les monuments jadis - Cependant avant 1914 ceux- ci' rapportaient 3000 entrées a 50 c. pièce. Et puis cet argument he tient pas debout Les Anglais ne viennent pas pour visiter nos ruines, mais pour visiter leurs tombes. lis auron! du reste leur inémo- rial a la porte de Menin. Le colonel Tapton nous disait il y a quelque temps ce que nous admirons surtout, c'est J'activité des Yprois a reconstruire leur ville. Nous n'en sommes pas d'ailleurs a la reconstruction immédiate de tous nos monuments. Je regrette que, pour les travaux de S4 Martin, la ville n'ait pas été consuftée, moi pas plus que vous. Mais M. D'Huvettere répond adéquate- ment a la question c'est un cadeau, ,acceptons-le Le mode dijudication II fallait bien une adjudication restreinte. Celle-ci seule permet d'ayoir un éhtrepreneur qui ait connu le monu- ment anfërieurement/C'est done a ceux-la seuls qu'on s'est adressé. Et si vous voülez entrer dans les détails, ié pourrais vous en dire beaucoup. Qui, par exem- pie, peut donner la description exacte de la eh'ar- pente des Halles II n'y en a que deuxau monde- M. Coomans et moi. J'ai toujours étudié cette question. On dit :1a photographie a reproduit ga Non, elle ne représente pas la charpénte. II faut done lamémoirè d'hommes actuels, sinon on ne fera rien de bon. On dit encore ces travaux doivent être. faits plus tard Plus tard signifie jamais, et alors vous n'aurez plus les hommes indispensables II y a assez de vestiges de la barbarie teutonne dans nos coeurs pour durer 5 ou ögénérations, inutile pour ga de conser'ver ces ruines, j

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Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 3