lis DU TRÉSOR j Leest en verspreidt HET YPERSCHE Causerie du lundi 5 i„ de la RESTAURATION MONÉTAIRE La Banque deGourtrai, La Banque de Gourtrai Toutes operations de banque. Garde Civique Efforts de restauration Un sujet de querelle Faut-it rebdtir les monuments l Opinions diverses Fe nécessaire doitpasser avantVagréable C'était aü lendemain d'une affreuse guerre. Dans la vllle de Tibiar tout avait été détruit. Les maisons ^avaient disparu, les routés étaient encombrées de Klébris, les monuments avaient souffert au point (qU'jl n'en subsistait que d'impressionnantes ruines. Quelques tronyons d'arbres dechiquetés achevaient êedonner a la ville ravagée un aspect singülièrement désolant. Ues prophètes de malheur croyaient la ville définitivement perdu?. Qui done viendrait relever ces ruines Qui done viendrait se fixer parmi £es vestiges de la grande et horrible guerre Défaitistes de l'après-guerre, en toute sincérité, ils ne croyaient pas a la possibility de ranimer ioutes ces cendres d'une vie nouvelle la ville était incapable de renaitre comme la sève printanière «st ineapable de rajeunir d'un nouveau feuillage ges arbres desséchés qui bordent nos chemins. Ceux qui parlaient ainsi ne connaissaient ni les trésors de vaillance de nos laborieuses populations, ai la. force mystériyuse de l'amour du sol natal capable, a elle seule, des plus grands prodiges. Une chose certaine, e'est que les habitants revin- jent, en grand nombre, pour entreprendre la têche ardue de la restauration. Les uns plus tót, les autres plus tard, suivant les chances du moment et suivant les possibilités de chacun, avèc la ferme ïésolution d'aboutir au but tenacement poursuivi ga resurrection de la cité. Cela n'alla pas tout seul. Vous dire les difficultés rencontrées, les obstacles de toute nature bien souvent suscités par une bureau cratie ineapable ou débordée, seraittroplong. Qu'il me suffise de dire, qu'après des mois d'efforts per- j sévérants, les visiteurs de passage, franyais aux fines moustaches, anglais aux machoires dépareil- ji léés, dames du grand et du demi monde, pouvaient f-s'étonner a-loisir, devant des maisons édifiées I parmi les ruines. Toutefois, si grand qu'avait été l'effort, si mer- I veilleux qu'avaient été les résultats, le but fipal I était èndöre loin d'être atteint, lorsque se produisit ientre sinistrés une discussion, qui failli't tourner a I la querelle.Des milliers de sinistrés continuaient a vivre dans des baraquements inisérables.'dés mil- I fiers d'autres habitants continuaient a vivre a l'étran- £er, refenus qu'ils y étaient, soit par les besoins ■pressants de la vie, soit pour des raisons de santé, tous guettant d'ailleurs le moment propice du retour. I La question était de savoir si le moment était Bvenu, les choses en.étant laj de rebatir. les monu- Bments dont la cité avait toujours été légitimement Bfière. Les avis étaient partagés. Deux camps Hs'étaient formés. La grande masse cependant était Brésolument hostile a la reconstruction immédiate Bdes vasres cl if ices publics. La querelle était sur le H$oint de.s'envenimer, lorsque, se conformant a ^B'avis qui leur avait été donné, les habitants réso- ■flurent de s'en rapporter a l'avis d'un arbitre, chqisi ^Barmi les habitants d'êge mur, aussi ineapable de Mp laisser corrompre que de se laisser emporter par ^Bun mouvement de passion. Avant de se prononcer, l'arbitré 'choisi décida ^B'wtendré les opinions diverses. Tour a tour, un ^Bphéologue, un magistrat de la ville, ün simple ^Bourgeois, furent appelés a donner leur avis. Cen'est pas assezs'écria l'archéologue, de rebêtir ■"^habitations. Il nous fautaussi restaürernos mo- ^Bnuments. 11 faut aussi songer, dès a présent, a réédi- notre cathédrale. Ge superbe édifice, c'était ^M®uvre des ancêtres. Nous en étions les déposi- ^H'aires. A nous, le devoir de le conserver avec un jaloux, a nous aussi, la guerre l'ayant détruit, le rebatir. En le faisant, nous rendrons non ^^B^lement hommage au passé, mais nous rendrons 'a v'He son cachet et sa beauté. Ainsi paria arPhéolog ué Le magistrat de la ville reprit ses arguments et aiouta d'autres. Je ne comprends pas, dit-il, ^■Uen°he population catholique s'oppose a ce noble ^■avail restauration. Le moment est venu. Aujourd'hui, nous avons tout lieu de croire al'appui du Gouvernement, appui qui demain fera peut être défaut. On ne me reprochera pasd'avoir dédaigné nos monuments. Autant que j'ai pu, j'ai veillé a les bien conserver. Aujourd'hui, mon orgeuil, ma grande ambition, c'est de les voir rënaïtre. Le bourgéois tint un tout autre langage. Je comprends, déclara-t-il, qu'un homme politique nourrisse l'ambitión d'attacher son no'm a la res tauration d'un édifice, tel que notre superbe cathé drale. Je comprends que les archéologues, et même tous les hommes de bon goüt, souhaitent de voir renaitre nos. monuments., ces grandioses vestiges du passé, tant jalousés par les habitants du nou veau monde, qui, pour en êtreprivés, n'en saiyis- sent que mieux la grandeur et la beauté. Mais la question qui nous divise, notez le bien n'est pas celle de savoir sices monuments, si ces edifi ces doivent être reconstruits. Nous sommes tous d'aêcord pour dire qu'ils doivent l'être. Ce qui nous met en désaccord, c'est la question de savoir si le moment est venu de les refaire c'est une question d'opportunité ce n'est pas une question de reli gion, ce n'est pas une question d'arChéológie. Or, cette question d'opportunité estdominéeentièrement par les besoins du moment et par nos moyens. Quels sont nos besoins Demandezle aux sinistrés. Tous ils en ont assez de vivre dans des baraque ments qui répondentsi peua la notion d'habitations saines et confortables. Ils veulent des maisons ils exigent des maisons rien de plus légitime qu'une pareillè exigence. Quels sont nos moyens? Demandez le a nos miriistres. Le Ministre des Finances fera la' moue e.t le Ministre des Régions Dévastées- dira il y' a lieu de se demander si nous pourrons mener notre oeuvre jusqu'au bout. Dans ces conditions, ce Söbt 'nos maisons qui doivent d'abord être rëbêties. Plus tard, nous pour rons songer aux monunients, lorsque nous pourrons le faire en des conditions plus favorables. En attendant laissons subsister ces ruines qui sónt, pour la ville renaissante, une réelle source de prospérité. Tous ces avis ayant été„entendus, ce fut au tour de l'arbitré a prononcer sa sentence. II convoqua les habitants de; la ville a la Grand'place. Et la, devant la foule, d'une voix forte et imposante, il tint le langage suivant Je remercie de tout cceur l'archéologue, lé magistrat de la ville et le bour geois d'avoir bien voulu me donner leur avis. Chacun d'enfre eux m'a fait mieux apprécier l'un ou l'autre aspect de la question. J'ai temartjué avec une vive satisfaction que tous sont d accord pour dire que les monuments de la cité doivent renaitre. L'archéologue et le magistrat de la ville m'ont indiqué d'excellentes raisons pour qu'il soit procédé sans retard a l'édification de nos monuments et le bourgeois m'a indiqué d'excellentes raisons pour abputir a une conclusion contraire. Avec raison, on a d'ailleurs déclaré que la religion était étran- gère ace débat, cat je ne vois pas qu'elle soit entravée dans ses manifestatipnsA .tort, par contre, on semble reprocher a certains leur ambition de vquioir pousser a la rapide restauration dans un but.de vanitè personnelle il est toujours beau d'avoir de nobles ambitions. Ne nods atrétóns gas a tout ce qui semble dicté par la passión. Somons nous a confronter les arguments. C'est ce que, pour ma part, j'ai essayé de faire, et, cel effort accompli, je vous dis, en toute sincérité, que, d'accord avec le simple bourgeois, je cönsidère quele nécessaire doit passer avant Vagrêable. Cette sentence, toutedesagèsseet d'apaisement, eüt la faveur de plaire au pub.ic Elle fut unani- mement acceptée. Le proverbe le nécessaire doft passer avant l'agréable fut enseigné dans toutes les écoles. Sans plus de murmures, les habitants de Tibiar se remirent a la besogne. Les maisons continuèrent asortir de terre. Dix ans après le prononcé de la fameuse sen- j tence, les maisons étant reconstruites et achevées, fut placée, avec solennité, par le Roj, devant une I foule énorme, y compris l'archéologue, le magistrat j de la ville et le bourgeois, la première pierre de la j cathédrale a rebêtirMDu VerÓer Eene Benoeming Met genoegen deelen wij onze talrijke lezers mede dat onze stadsgenoot de Heer Robert Pauwels tot Bestuurder der hoogere tuinbouwschool van den Staat te Gent is benoemd geworden. Proficiat!: Wij wenschen den Heer Robert Pauwels hartelijk geluk over zijne benoeming en verheugen ons er des te meer over, daar onze stadsgenoot, die zich tijdiens den 'oorlog zeer verdienstelijk wist te maken, er de welverdiende belooning van zijn wetenschap gesteund door zijn plichtsbesef in mag vinden. Een lange en voorspoedige loopbaan valle den nieuwen bestuurder tendeel porte a la connaissance des détenteurs de Bons du Trésor 5 °/0 de la Restauration Monétaire rembour sables le ler décembre 1921, désireux d'obtenir le remboursement deteurstitres,qüe ceüx-ci doivent, en conformité de- la lot du 30 juillet 1921 être dé- posés du 10 au. 24 aoüt Ï&21a l'effet d'être revê- tus d'une estampilile spéciale. Le Ministre des Finances ést autorisé a créér, a concurrence du capital nominal nécessaire pour l'échange de la Restauration Monétaire qui n'au- rait pas été déposêe dans le délai fixé, des Bons du Trésor pórtant intérêt a "cinq poür cent l'an a partir du lr décembre 1921 et rembóürsableS lé lr décembre 1926. Les détenteurs auront droit, lors de l'èchangè, au paiemenfc 1») d'une prime en espèces représentant einq pour cent du capital nominal des Bonsde la Res tauration échamgês 2°) du coupon de Téchéance du lr décembre 1921 afféreut ai ces Bons. a YPRES fait les operations dé renouvellement et d'échange SANS FRAtS. ÉchangedeMonnaiesEtrangères^ ffoic Encaisseiuent de Coupons Par arrêté Royal du 17 mai dernier MM. les Capitaims-Commandants Gaimant A. Fr&idure R. le. capitaine Ommeslagh R„ quartier- mattre et officier d'armement; les lieutenants Bartier, I F., adjudant major et off iciet instructeur Begerem G.officier rapporteur; Desagher H. et De Coene G. I de la garde civique d'Ypres sont autorisés a conser- f ver lêur grade a titre honorifique. Y P E R Maatschappij van Onderlingen Bijstand «DE OÜD-LEERLINGEN DER STRD55CHOOL> Al de Yperlingen zullen met veel genoegen ver- nemen dat deze, vöor den oorlog zoo machtige en bloeiende maatschappij, thans,, heringericht wordt. I Oude en nieuwe leden worden beleefd verzocht I zich zoohaast mogelijk aan onderstaand adres te I laten inschrijven. De familiën die het afsterven van echtgenoot of I zoon, ouq lid der maatschappij, te betreuren had- I den, worden tevens uitgenoodigd dit aan hetzelfde adres kenbaar te maken. Een uittreksel der overlijdensakte (op ongezegeld i papier voor Onderlingen Bijstand wordt, zoo mogelijk, gewenscht. Dit om het toekennen der vergelding voor'begra- I feniskosten te vergemakkelijken. Namens het voorloopig Bestuur, L. Van Alleynnes. A. Stoffel. R. Cordenier I Jules TasseelMinneplein YPER (bij het Slachthuis) (inschrijving alle werkdagen van 6 tot 8 ure 's avonds).

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 7