Et Ie canal Chemins de fer Fomitures de Eureau et C. Dumoriieri vergoeding dan de vergoeding waarop, hij recht heeft, op bedriegelijke wijze heeft bekomen of poogde te beko men. De terugvordering der ten ohrechte ontvangen som men wordt op verdoek van den Staat voor de burgerlijke rechtbanken vervolgd. De eisch tot terugvordering verjaart door verloop van twee jaren te rekenen van de eindbeslissing over den eisch tot herstel. Zij die geen vergoeding ontvangen krachtens de wet van 10 Juni 1919 moeten, om aanspraak te hebben op de voordeelèn bepaald door de onderhavige wet, hunne aanvraag tot herstel, op straffe van vervallenverklaring, indienen binnen zes maanden na de bekendmaking der wet. Zij die aanspraak hebben op de pensioenen en uitkee- ringen voorzien bij artikelen 2, 3,. 4 en 5 en wier rech ten overeenkomstig de wet van 10 Juni 1919 worden geregeld bij de in kracht van gewijsde gegane vonnis, moeten geen nieuwe aanvraag indienen om het voordeel van gewijzigde bepalingen dier artikelen te bekomen. De vaste of tijdelijke pensioenen die hun verleend Wer den krachtens de wet van 10 Juni 1919, worden van bestuurswege herzien en in overeenstemming met de be palingen van de onderhavige wet gebracht. De wijzen dier herziening worden bij koninklijk besluit bepaald. De belanghebbende kan niettemin bij het hof voor oorlogs schade in beroep komen-van de beslissing van het bestuur; voor dit hof wordt gehandeld overeenkomstig de bepa lingen der wet op de hoven en rechtbanken voor oor logsschade. De sommen uitgekeerd ter uitvoering van artikel 6 der wet van 10 Juni 1919, worden afgetrokken van die, welke ter uitvoering van artikel 6 der onderhavige wet worden toegekend. Wordt de schade wegens een oorlogsfeit, namelijk wegens het ontploffen van munitie, toegebracht na het ontbinden van de rechtmachten voor oorlogsschaden, dan moet de aanvraag tot herstel, binnen de termijnen voor zien bij bovenstaand artikel 8, ingediend worden bij de burgerlijke rechtbanken zij wordt er als kort en spoedeischend behandeld het voordeel der kostelooze rechtspleging wordt aan den geteisterde verleend. De artikelen 14, 16 en '1 7 der wet van 10 Juni 1919 worden ingetrokken. On nous prie d'insérer la note que l'on trouvera ei- dessous. 11 nous est d'autant plus agréable d'accueillir favorablement cette demande que nous n'avons cessé de stigmatiser le peu d' empressement que l'on met a re- mettre en état notre canal. Nous apprenons avec une vive satisfaction que dans une des dernières reunions du Conseil Communal d'Ypres Monsieur le Bourgmestré* Colaert a communiqué la ré- porise de Monsieur le Ministre des Travaux Publics, de clarant que l'étude des travaux de remise en état du Canal de J'Yperlée a l'Yser est enfin terminée et qu'il attend' les credits de son collègue des finances pour commencer les travaux (Sic) On se demande avec une grande anxiété quand Mon sieur Anseele mettra les travaux en adjudication. Après trois années, qu'ils nous ont été promis s'il faut en croire certains bruits, cette «attente» de Monsieur Anseele ne serait qu'un prétexte pour remettre ces travaux aux Ca- lendes Grecques. Ce serait désespérant pour l'avenir d'Ypres, de Dixmude, de Nieuport, pour töute la re gion dévastée Les Yprois ne voyent-ils pas qu'on les leurre depuis trois ans Yprois il est plus que nécessaire qu'une protestation energique se fasse et que toute notre popu lation se leve pour exiger la mise en adjudicaton de ces travaux, qui sont de nécessité Nationale. II est des plus urgent que le gouvernement agisse tout de suite, s'il veut réellement nous rendre un peu de pros- périté et économiser dés chómages. La commission Franco-Beige, chargée d'étudier ce qu'il conviendrait de faire des chemins de fer militaires établis entre la Belgique et la France pendant la guerre, a émis l'avis suivant Ligne Dunkerque-Furnes. La double voie sur le territoire Francais sera maintenue a moins que la France ne parvienne pas a en couvrir les frais d'exploitation ou d'entetien. En cas d'enlèvement de la 2 voie, la plate- forte restera maintenue. Ligne Bergues-Proven. Chaque gouvernement en- tretiendra les voies sur-son territoire. Les 2 voies cepen- dant pourront être déposées, Le sort de cette ligne nest done pas encore fixé Nous ne voyons pas dans ce rapport qu il soit ques tion de la voie Comines-Wulverghem-Bailleul. Ligne Hazebrouck-Poperinghe. La 2" voie pour- ra être déposée, mais la plate-forme serait maintenue en ce cas. En Belgique, le Gouvernement a maintenu 'défi- nitivement la double voie sur le parcours Ypres-Pope- ringhe. II a trés bien fait. Mais nous n'avons pas encore entendu dire qu'il eut payé les propriétaires ainsi ex- propriés. Franchement, c'est pas- «-chic et un Etat, non bolchéviste encore, ne devrait pas donner l'exemple de pareil mépris du droit de propriété de ses sujets. Une vïeille Ordonnance L'Histoire est un perpétuel recommencement, et ce qui arrive maintenant s'est déja présenté dans le passé. En compulsant 'les vieilles archives concernant l'his- toire d'Ypres a une autre époque aussi troublée que la notre, nous avons trouvé une ordonnance du Roi Philippe II, datée du 15 Juillet 1559 et destinée a réprimer ab senteïsme des magitrats communaux d'alors. Nous ne pou- vons résister a l'envie de communiquer a nos lecteurs ce curieux document historique. Son vieux style francais sera aisément compris par tous et lui donne même un attrait de plus. On trouve cette ordonnance a la page 108 du livre Keures et autres documents concernant la Ville d'Ypres»; édité en 1853 chez Vandecasteele-Wer- brouck, a Bruges. La voici Les avoué et Echevins d'Ypres sont obligés de te- nir leur résidence fixe et continuelle dans ladite ville (1559) Philippe par la grace de Dieu, roy de Castille, de Léon, d'Arragon, etc., etc., cavoir faisons qu'avons receu humble supplication de nos chers et bien amez les advoé, eschevins et conseil de nostre ville d'Ypre, pour eulx, leurs bourgeois, manans et communaulté d'icelle ville, contenant comme de tout temps immémorial pour la con- duicte, gouvernement et administration de justice en la dite ville, par nos prédécesseurs contes et contesses de Flandre, ont esté commiz ung advoué et treize eschevins faisans par ensemble le collége de la loy dicelle ville, les- quels on a tousieurs accoustumez choisir et commettre les plus notables bourgeois rechéans et manans en icelle et les changer et renouveller tous les ans une fois sans y admettré aulcuns bourgeois forains tenans leur residence au dehors de la dite ville, comme aussy il ne convient pour estre icelle nostre ville l'une des membres ct chiefs villes de nostre dit pays de Flandres, laquelle anchienne coustume inviolablement observée, puys nagueres aurait esté enfraincte en pourveant d'estat d'advoué ou es chevins aulcuns tenant leur demeure au plat pays, hors les confins des portes d'icelle ville dont l'on voit souldre journellement grandz inconvénientz, d'aultant que par la non résidence d'aulcuns du dit collége, signamment par leur obsence et difficile recouvrement de leurs per- sonnes notamment es assemblés et convocations extraor- dinaires et hors l'heure de chambre accoustumée qui sou- vantes fois faire se doibvent pour nos affaires et ceulx du dit pays survenans subitement et requerant célérité, la résolution d'iceux affaires se doibvent plusieurs fois procrastiner et remectre au grand retardement non seule- ment de la justice et grief de nos pauvres subjects sor- tissants a droict pardevant les dits advoué et eschevins, mais aussy de nostre service et de la république, ensem ble de la bonne police de nostre dite ville laquelle aus sy par telz moyens et plusieurs autres inconvénientz se tienne frustrée et dénuée d'habitation de gens de bien, et par plusieurs mise en non challance. Pour a quoy aul- cunement obvier ilz nous ont requiz et supplié qu'il nous plaise par privilège et grace espéciale d'ores en avant as- subjectir tous ceulx du dit collége a tenir leurs domiciles et mesnages en nostre dite ville pour le temps qu'ilz se- ront en estats ensuyvant la coustume immémoriale mesme comme l'on use en nostre ville de Gand, Bruges et aul- tres subalternes de nostre dit pays de Flandre inclinans a la requeste ce pertinentes, pour ce est il que nous désirans le bien et avanchement de la justice et de nos affaires survenans en nostre dite ville d'Ypres et eu sur ce l'advis de nos amez et féaulx les commissaires députez au renouvellement des lois de nostre dit pays de Flan dres, et en après des président et gens de nostre chambre du Conseil en Flandres, inclinants a la requeste des sup pliants en la qualité que dessus, avons, de nostre playne puyssance, propre mouvement et certaine science, or- donné et statué, ordortnons et statuons de grace espe- ciale par ces présentes, que dorennavant et a tousiours sy J perpetuellement, tous ceulx qUy a se trouveront commiz et créez nostre ville d'Ypres, de quelle con^ °U e'4 lité ilz soyent, acceptant le dit estat "l0l>' trainctz de tenir et prendre leur fixe et continuelle, avecq leur m lh ville d'Ypres, et portes d'icelle durT'f,' administration, sans cependant eulx "H habiter en dehors de «la dite vil, c^°UVoit retitf dictz, excuses, pretextes ou 'co^eu^ M to,ls qui ilz et chascun deulx sera tenu de$°0t et manans de nostre dite ville, a leur ^'e' fice. Si donnons en mandement au^d^^it en Flandres, aux dits commissaires d m°SH dres, présents et advenir, a nostre hautK» de! et a tous aultres noz justiciers, officiers y ce peult ou pourra toucher et regarded tenants et a chascun deulx endroict S'0°U a luy appartiendra, mesmement aux dit^ J vins et conseil, ilz gardent, observent et* susdite nostre ordonnance et statuts et lesT^' observer et entretenir inviolablement san! l^"'6 ny enfraindre et de notre présente grace villège facent, souffrent et laissent les nostre dite ville d'Ypre, plainement, paisibW*1 pétuellement joyr et user, et ne facent ou soufT L contraire en aulcune manière, car.ainsy no En temoing de ce avons faict mectre nosttTt presentes. Donné en nostre ville de Gand, le Vu de Juillet, l'an de grace mil cincq eenscinc neuf, de nos regnes, asscavoir des EspaivJ? etc., le IIIJ® et de Naples le VJe. Par le Roy, de la Torre. Mauvaise humeur Notre journal, tout le mondèlui rendra cetteL ne s'est jamais occupé^de politique locale„ni depr nalités. II dit franchement ce qu'il pense, ne que de ce qui concerne les intéréts des sinistré, e rien d'autre. Mais il dit ce qu'il pense sans jan®, ga injurier personne Cela a suffi des le commencement pöiir lJ Ia haine et l'opposition d'un grand personnage poï Et cependant a lui comme a ses collèg présenté nos remerpiments pour ses efforts, nou» rangé autour de lui comme autour de ses collègue les forces des sinistrés, nous avons toujours et reconnu le mérite et le succès de son travail de teur et de ses démarches. Pourquoi done cette animosité envers notre is Ypersche Pourquoi depuis des mois ne la jamais passer une occasion de dire des chosesi geantes pour ce Journal L'« Ypersche n'en continuera pas moins jours franc et impartial, sans se soucier dé vaise humeur. Nos éloges, et il nous arrive bi de pouvoir lui en faire, n'en seront que «Ta sinqères. Dans la presse Voici la conclusion' d'une brève étude publiée YEloile Beige sous la rubrique Revue Industi et se rapportant a la loi sur les dommages de guer Que vaut la nouvelle loi par rapport a 1 anai Est-elle plus favorable a l'Etat ou aux sinistrés! ne croyons pas que personne puisse en ce m<* affirmer a eet égard. Tout dépendra du mouvei®1 prix jusqu'a la fin d'e la période de reconstruct» que des éléments de fait qui se présenteront a 1 cité des tribunaux. Mais ce que l'on doit certain souhaiter c'est que, bonne ou mauvaise, cette est la troisième, soit aussi la demière Des1 nombreuses ont déja surgi a la suite des P®"105 gements. D'autres ne manqueront pas denaltre V nous nous réservons même d'y attirer pr< 'tention. L'équité et l'apaisement, aussi bien des intéréts économiques, exigent que lé statu des sinistrés et des devoirs de l'Etat soit trace t définitive. e les Impressions en tous ge"res Maison S. Lafon«all1É rue d'Ypres, 21, Poper'n

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Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 2