Conseil Communal d'Ypres
Séance du samedi 24 septembre 1921
En séance a huis cloSj on} éfé nommés institufeu.es
1 eco.le communale des gargons MM. Jos; Van-
jendriessche, Maurice Ampe, Hugo Serryn et
Robert Platteau
Ea' séance publique est ouverte a 3.05 h. Tous
|es conseillers sont présents, sauf M. D'Huvelfere,
ei M. Armand Donck.
Après adoption du proces-verbab de; la seance
précédente, M. Ie bourgmesfre annonce que les cours
Je l'Ecöie Industrielle commenceront le 15 octobre
prochain. et seront donnés pendant un an dans les
locaux de l'Ecóle des filles, rue de Lille.
M. Ie bourgméstre donne ensuite lecture d'un
télégramme de M. Armand Donck, conseiller, qui
s'excuse, éfant malade, de ne pouvoir assister a la
séance, profeste contre l'approbafion de l'adjudica-'
lion des fravaux de 1 Eglise St Martin malgré le vote
contraire du Conseil et contre les incidents activisfes
Je.dimanche dernier, et demande que des mesures
soienf prises pour empêcher le renouvellement de
.ceux-ci.
M. Colaert. Quelqu' un tient-il a se joindre a
-ja protestation relative a St Martin
M. Glorie. Y. a-f-il réellement une décision
prise
M. Colaert. Je n.en connais aucune, mais j'ai
(éfé .informé par le H' Cf R' que l'adjudication efaif
approuvée.
M, Van Nieuwenhove. Aucune information
nest parvenue au Conseil.
M. Colaert. Le Conseil a -voté un ordre du
jour. Vous voyez qu'on- n'en a pas tenu compte. Qn
r,e nous a pas consultés, On continue a ne pas le
faire.
Ah Van Alleynnes. Puisque le Conseil DOIT
êfre consulté sur ces fravaux, je voudrais que nous
demandions au ministre la communication du dossier.
M. Colaert met cetfe demande de communication
dir dossier aux vöix. M Sobry vote non, M. Lema-
jhieu s absfienf, quelques membres répondent oui, et
;le vote ést alors interrompu par de nouvelles discus
sions au sujet de 1 adjudication'ët de Ia fagon illégale
dont elle s'esf faife. M. Colaert est d'avis que Ie
Conseil ri'a pas le droit de profester contré une
décision ministérielle pareille protestation seraif
annulée, et il a frop de respect pour les membres dü
Conseil pour les exposer a une annulafion pour lui.
Tl veuf atfacher son nom a la reconstruction de nos
monuments,;.et si on ne le fait pa,s de suite, cp sera
jamais.
Af. Glorie insisfe. II est utile de protester, et il
demande pour-la clarté de la.discussion qu'on donne
.lecture au Conseil de l'ordre du jour. Van der Mersch
qui a été voté. Comme on' nê refrotive pas de suite
eet ordre du jour, une nouvelle discussion Confute
Sengage. Finalement M. G}orie n'insiste plus, ef on
passe a la partie suiy,ante du télégramme de M.
Donck.
Af. Colaert.II y;a eu dimanche dernier, une très
grande manifestation a Sfeenslraete, une manifesta
tion patriofique, en ldionneur des frères Van Raem-
donck, de Tamise, deux jeunes gens trés disjingués,
frès intelligents (l'un d eux était même déja un grand
pöëte), tombés ensemble' devaiit 'Tennéirii, dans les
bras 1 un de l'aufre. Tout s'y est déroulé dans l'ordre
le plus parfait. Après la cérémonie, un tram spécial
aramené les participants q Ypres, ou qn meeting hit
tenu au Victoria Palace. Les parents Van Raemdonck
et leur familie étaient présents. J'étais prés d eux, et
tout s y .éstde nouveau passé avec bëaücöüp de dig-
Bité, Après la cérémonie, on.esf fèfournépar gróupes
vers,la gare. Ces} alors qu'un petit groupe, cornpo.sé
<te 3 ou 4 malappris, en passant devant 1 'Excelsior.
sur la Grand'Place, a crié Hou hou 1 a
1 adresse du drapeau- féangais. Le tenancier s est
'ndigné avec raison, ainsi que des visiteurs frangais
installës chez lui. Je suis accouru, indigné également
de voir.ainsi outrager le drapeau de la France, et
1 si dit au patron Je suis avec vous pour défen-
dre le drapeau frangais. Au resfe, ce groupe a
"umédiatement continué son chemin vers la gare, et
sucun incident n'a marqué le passage des autres
Sr°upes revenant de la porte de Menin. Voila tout
'nc'dent. On n'en doif pas, comme Font fait certains
journaux, exagérer l'importance. C'est le fait isolé
de quelques malappris, mais il est indéniable que
ceux-ci voulaient outrager Ie drapeau frangais. Cetfe
conduite est impardonnable, surtout dans une ville
oü tant de poilus sont tombés en combattant avec
nous, et qui est décorée de la Croix de Guerre
Frangaise, Je suis heureux de pouvoir proclamer
que pas un seul Yprois ne se frouvaït parmi ces'
quelques manifestants.. J ai regu une leftre des envi
rons de Louvain, de.Werchter, (ces gens sont sans
doufe de la) dans laquelle on veut faire passer eet
incident comme la suite d'une provocation- émanant
du patron deJjBxceJsior. Cejap'est pas vrai.
Af. Declerck.Het is spijtig dat er dien dag geen
Belgische vlag daar was gelijk de andere dagen. De
befooging was niet tegen dé Fransche vlag. maar
tegen de uitdaging van den baas.
Af. Colaert. Ik heb den baas en èndere er over
ondervraagd. Het laatste tempeest heeft de Belgische
vlag van den Excelsior gescheurd, zónder dat zou,
gelijk altijd, die vlag daar ook tegenwoordig geweest
zijn. Was de Fransche vlag alléén, dan was het nog
geen reden. De befooging was rechtstreeks tegen de
Fransche vlag gestuurd, en dit zal ik nooit verdragen.
Af. Van Nieuwenhove. Pour l'Exeelsior, ces
drapeaux sont une réclame. La clientèle du dimanche
est toujours, en majeure partie frangaise, d'oü le
dimanche un drapeau presque toujours franpais. En
semaine, le drapeau est américain ou anglais, suivant
la majorité de la clientèle du jour.
Af. Colaert. En tóuf cas, persónne ici ne tolé-
rera»qu on insulfe le drapeau franpais, et le proprié-
faire peut arborer le drapeau allié qu'il lui plait.
Af. Sobry. Ik geloof niet dat die heeren van
zin waren de Fransche vlag oneer aan te doen. Te
Steensfraefe, waren de twee vlaggen tegenwoordig
en gelijk vereerd. Maar ik heb hooren zeggen dat
gekomen zijnde aan den Excelsior, die heeren uitge
scholden zijn geweest als aktivisfen door den baas,
als zij van de statie kwamen. Dat is onverdraagbaar.
Later wederkeerende, zagén'zij dat men in den Excel
sior middelerwijl een Fransch vaandel uitgestoken
had. Dat was eene-uitdaging, en daar tegen hebben
zij geprotesteerd.
Af, Van Nieuwenhove^,Dat vaandel wasser van
's morgens af
Af. Colaert. De brief van Werchfer spreekt er
zelfs niet van Het feest van Steenstraete, was
geenszins een front-partij feest, en als men van de
statie kwam heeft er niet van aktivisten geschreeuwd
geweest. Die manifestatie tegen het Fransch vaandel
is ten hoogste te betreuren, en moet niet meer voor
vallen, maar hét fs onmogelijk voorafgaande maatre
gels daar tegen te helften.
L'incidenf et on passe a l'ordre du jour.
III.— Demande d'un terrain a la Potyze-St Char
les pour un ctmetière francais.
Adopté,
IV.Demande d'un terrain a la Potyze-chateau,
pour un cirhetlère anglais.
Adopté.
V.Demande de concession d'un terrain au
cimetière communal pour la familie Decaesteker.
Adopté.
Vl; Plan d''alignement de la rue dü Passage.
Adopté.
VII. Plan d'alignement pour le coin de la rue
du Vieux Marché au bóis et de la rue de Thourout.
M. Colaert. Void un incident facheux. Un
propriétaire a soumis un plan pour une construction
rug de Thourout. :Gela fut apprquvé.. Mais il ai sans
aufonsatforiconst!uit aussi.» du core de la ruë du
Vieux Marché au bois, unè annexe qui ne satisfait ni
a l'esthétique, ni a i'alignement. Après étude, il ne
nous a pas-été possible de rempftier l'alignen?ienf de
fapon a laisser subsisfer cetlé annexe. Je le dis. c'est
facheux, mais Tl fau4t >.bien .que-l'op respede lesplans
decrefës 'par j'adminisfratlqu gomfnunalq. Je propose
done de vöfer Ié mainfien de 1 èlignement décrété.
II faudra que le propriéfairè démolisse, mais nous
poufrions lui donner quelque' délai pour cèt enleve
ment
Adopté a l'unanimifé.
VIII. Modification au reglement sur la b&~
tisse.
M. Colaert. Nous proposonS de décréter qu'a
la campagne aussi, les murs de séparation entre deux
bafimenfs soient de 33 centimetres, sauf pour les
propriétés comprenant une série de constructions
continues. En ce cas, le mur de séparation entre
deux demeures pourraït être d'une brique seulement,
soit done 22.centimètres.
Adopté a l'unanimité.
IX. Plan d'alignement du Jardin Public et
construction du Palais de Justice.
Af. Colaert. La Dépufation Permanente insiste
pour que nous prenions une décision concernant
l'emplacement du nouveau Palais de Justice a recon-
struire. Mon idéé était de reconstruire ce monument
du ebté nord du Jardin Public, avec fagade vers la
rue Surmbnt de Vólsbérghe. Mais le Collége préfè-
rerait un autre plan. Ce sera au Conseil a décider,
Nöus soumettons les divers projets a l'examen de
MM. les Conseillers. II sont priés de les étudiér
atfentivement, et nous pourrons ainsi discufer cette
question a la prochaine séance,
Après échange de quelques explications, la dis
cussion est remise a plus tard.
X. Révision du reglement sur les droits de
place.
Af. Sobry, échevin, donne lecture d'un projet de
règlement sur les nouvelles taxes. La faxe a payer
par les baraques des foires et les échoppes seraif de
0,50 centimes par metre carré de surface occupé et
par jour de représenfation ou de venfe. Pour le mar"
ché, elle seraif de 1 c. par ceuf, 20 c. par kilo de
beurre, 30 c. par volaille et gibier a plumes, 40 c.
par Iièvre ef autre gibier, 50 c. par moufon ou chèvre,
2 fr. par ane, mulef ou cheval.
Af. Declerck demande qu'on remetfe la discussion
a une prochaine séance afin qu'on puisse étudier ce
règlement.
Af. Lemahieu profeste contre la taxe relative aux
chevaux.
Un intéressant échange de vues, frop long pour
êfre rapporté, s'ouvre au sujet de ce règlement, et
foutle monde y prend part. Comme ce règlement
n'est destiné a être appliqué qu a partir du lr janvier
prochain, M. Ie bourgmestre engage M. les Conseil
lers a se renseigner et a étudier |a question. Ön
remettra celle-ci a l'ordre du jour d'une séance
ultérieure.
XI et XII. Ouverture d'un crédit pour, le rem-
boarsement d'un emprunt.
Af. Colaert.II s'agif de se procurer des moyens
financiers pour rembourser une dette aux Hospices
civils, poür éfablir la canalisation d'eau, pour
payer les expropriations que la Ville doit faire en
suite des changemenfs d'alignemént de plusieurs
rues, et pour rembourser aüssi cérfaines avances
fai'fës par Ie H' C' R'. La Barique dé Courfrai consent
a ouvrir dans ce but un comptê-courant d'un demi-
miHiqn;a des conditions' tres avantageuses.
M. Van Alleynnes propose djajoufer aux condi-
fipnsViuè la Banque de Courtrai ne pourrait en ré-
clamér lé rémboürsemenf que moyennont un préavis
de 6 mois. La ville ne potfrraif réciproquement rem-
bourser que moyertnani uri même préavis.
M Colaert. Cela a été entendu ainsi, mais il
serait bon qué ce fut écrif.
Adopté ainsi 3 l unanimifé.
XIII. Invalides de guerre. Remise d'un
drapeau. Subside.
M. Colaert. L.e Conseil.a regu une Iettre de la
Sociéfé des invalides l'invitant a prendrepart a la
fête du 8 octobre prochain Le Prince Léopold, la
Comtesse de Mérode y seront. Le. Ministre de la
guerre, ou, en cas d-feffipêcfierftebt absblu, un général
qu'il délèguera, viendra faire la remise du drapeau.
Nous devons de la reconnaissance et de l'aidè S
nos héros mutilés. II y en a environ une centaine en
ville. Un subside de 300 francs êsf projjosé par ]e
Cfoljège.
Adopté a 1'ünanimité. -
L'ordre du jour é(an'f ainsi - epufsé.M. Delahaye
demande la parole
M. Delahaye vraagt' dat de toepassing in on^e
streek der wet op het 8 uren'tverk zou verséhoven
zijn tot betere tijden. Wij hebben h'iejr nóg geene
specifieerde werklieden. Daarom wordt er veel
gewerkt maar niets opgedaan. Komt die wet in voege,
het werk zal ten minsten op een derde verminderd
zijn. De toepassing der wet moet.dus uitgesteld zijn.
De Minister kan hef doen, en onze werklieden vragen
niets beters. Spreker geeft lezing van zijn wensch
die luidt als volgt