ThET YPERSCHE LA RÉQiON D'YPRES
Bijvoegsel - ^zzzz Supplément
2= jaargang, N' 25. - 8 OCTOBRE 1921 2e Année, N° 25. - 8 OCTOBRE 1921
Compte rendu de laréunion
des Sinistrés Yprois
a Bruxelles le 2 octobre 1921.
Le Président adresse a l'assemblée les remerd
ments de M. Stoffel pour les marques de sympathie
que les Yprois lui ont témoignées.
Une invitation du Comité des fêtes organisées a
l'occasion de la remise du drapeau aux invalides
de guerre d'Ypres, amène un vote de remerdments
et fait dédder l'envoi d'une lettre exprimant les
sentiments des sinistrés Yprois de Bruxelles.
Un exposé du travail du Commissaire d'Etat, j
jVL Robert Froidure, révèle que, pendant le mois
qe septembre, i! a eu un total de 55 opérations
pour une somme de 575.500 fr., 10 mois de travail
ont permis la liquidation de 320 dommages de
guerre.
L'annonce que, trés prochainement les coopéra-
tives pourront examiner, juger, sans intervention
des tribunaux des dommages de guerre, tous les
sinistrés dont le montant n'excède pas 30.000 fr.
feceuillel'approbationsympathiquedetoutel'assem-
blée. Le paiement se fera directement par la Fédé-
ration des coopératives c'est un premier pas,
un succès débutant pour le système que les Clubs
Yprois ont toujours préconisé le jugement par
commune, sur avis d'un comité de< notables, au
courant de la situation d'avant guerre des sinistrés.
Avis done aux localités qui craignent ou tardent
d'instituer une coopératiVe Une enquête
impartiale faite a propos des incidents survenus a
Ypres, le 18 septembre 1921, ayant prouvé la
véracité de faits regrettables, provoque la rédaction
del'ordre du jour suivant
Les sinistrés Yprois, en résidence a Bruxelles,
protestent hautement contre la conduite, qu'ont
eue dans leur ville.des manifestantsinconsidérés
et fanatiques, indignes du nom de Flamands,
dont ils déshonorent la noblesse et les traditions
séculaires. lis rendent a la France et a 'ses trois
couleurs, emblème de liberté et de fraternité, le
salut et les honneurs qu'elles ont toujours
méritées.
Ilsne doutent pas un instant qu'aucun Yprois
ne faisait partie de la manifestation, paree qu'ils
savent que l'Yprois est un homme de tact et
d'éducation.
Quand des étrangers foulent le sol sacré de
notre Ypres, impregné du sang de tant de
braves, il faut qu'ils en respectent l'esprit et la
civilité.
Monsieur le député Glorie, dans un langage
simple et clair, a détaillé ensuite les modifications
avantageuses et les restrictionsmalheureuses qui
découlent de la nouvelle loi sur les dommages de
guerre. Cette trés importante communication a été
écoutée avec tout l'intérêt qui y est attaché. Dans
les remerdments que lui adresse le président nous
relevons la phrase suivante M. Glorie est et res
tera legrand défenseur desvictimes de la guerre
et principalementdes habitants de la région d'Ypres,
dont il est, j'ose le dire, le plus actif représentant.
M. Esquelin, commissaire principal de l'Etat,
définit alors, avec courtoisie et sans emphase, les
diverses modalités de fixation et de perception des
indemnités des dommages de guerre. 11 répond
avec une affable sagacité aux diverses questions
lue les auditeurs lui posent.
La réunion fut close par le discours suivant,
dont nous demandons a la modestie deM. Esquelin
de pardonner la publicité
Messieurs,
Vous venez d'entendre les explications éclairées
e' si justes, sur les manières dont nous pouvons
fevendiquer nos indemnités. Elles ont été définies
Par un homme de compétence supérieure. Nul
"deux que lui n'a étudié, ne connaft nos misères,
les Wbulations, les difficultés sans bornes et tou
jours nouvelles que nous devons subir pour obtenir
réparation de nos dommages de guerre.
Je ne crains pas de proclamer les mérites de M.
Esquelin. J'ose dire que, dans la fixation des
indemnités, il se laissè guider, plutöt par' les
directives que lui dicteson coeur compatissant, que
par l'intérêt de ceux qui nous doivent réparation
intégrale et équivalente. L'idée de justice domine
ses avis. 11 sait que celui qui réclame indüment
une indemnité exagérée tend a spolier ceux qui
Lentourent. II sait qu'il a besoin degrandes lumières
pour donner a chacun ce qui lui est dü il est heureux
d'accepter les renseignements et les avis de ceux.
qui ne veulent pas être volés. C'est notre devoir
a nous de l'aider dans cette tache ingrate et ardue.
Allez a M. Esquelin quand vous avez des obser
vations a faire il vous écoutera avec sa bien- j
veillance coutumière, et jamais, il ne refusera de
faire droit a vos désirs, s'il sont légitimes et fondés.
M. Esquelin est un homme d'excellent conseil et i
de grand coeur.
Ma fonction de président de la délégation per
manente des sinistrés, m'oblige a des rapports avec
tous les organismes des dommages de guerre et
surtout avec la fédération des coopératives. Je puis
vous affirmer que, partout, M. Esquelin jouit
d'une cönsidéjation que son humilité ne fait que
grandir M. Esquelin est le modèle des commis-
saires d'Etat, et nous devons nous estimer heureux
et êncouragés de le posséder dans notre arrondis
sement d'Ypres.
Je le remercie, au nom de tousles Yprois, pour
sa science, son aniabilité et soninfatiguable labeur,
et je le prie de recevoir tout spécialement, dans ce
modeste local du Club des sinistrés Yprois de
Bruxelles, l'expression de toute notre estime et
de notre profonde reconnaissance.
Des applaudissements nourris ont confirmé ces
paroles. Les absents seuls ont eu grand tort.
M. Esquelin a communiqué les coefficients
approximatifs de 1921 pour la reconstruction des
immeubles.
Reproduisons en le tableau dans le haut intérêt
des sinistrés
Localité
Coëfficiënt
Localité
Coëfficiënt
Bas-Warneton
5.25 5.50
Oostvleteren
5.50
partie rurale
5.50 6
partie rurale
6
Becelare
5.50 d 5.75
Ouckene
5.50
Beveren
5.50
Passchendaele
5.5Q a 5.75
Bixschoote
5.50
Ploegsteert
6
partie rurale
6
Poelcapelle
5.50
Boesinghe
5.50 a 5.75
partie rurale
6
Brielen
5.25
Poperinghe
5 a 5.50
partie rurale
5.50 a 6
Reninghe
5.50
Comines
6
partie rurale
6
partie rurale
5.50
Reninghelst
5.50 a 5.75
Ten Brielen
StJéan
5.25
Dickebusch
5.50
partie rurale
5.50 a 6
Dranoutre
5.50 a 6
Staden
5
Eiverdinghe
5.25
Vlamertinghe
5.25 a 5.50
partie rurale
5.50 a 6
Voormezeele
5.25 a 5.50
Gheluvelt
5 a 5.50
Warneton
5.25 a 5.50
Gheluwe
5
partie rurale
5.50 a 6
hameau t. Hand 6
Wervicq (ville)
4.75 a 5
Gits
5.50
partie rurale
5 a 5.50
Hollebeke
6
Westoutre
5.50 a 6
Hooglede
5.50
Westroosebeke
5.50 a 6
Houthem
5 a 5.25
Woesten
5.50 a 5.75
Kemmel
5.50 a 6
Wulverghem
6
Langemarck
5.50
Wytschaete
6
partie rurale
6
Ypres
5 a 5.50
Locre
5.50 a 6
Zantvoorde
6 a 6.25
Messines
6
Zillebeke
5.50
Moorslede
5.50 a 5.75
Zonnebeke (vii.) 5.25
Neuve-Eglise
6
partie rurale
6
Noordschoote
5.50
Zuydschoote
5.50
partie rurale
6
partie rurale
6
Oostnieuwkerke 5.50
YPER
Ge moet eens gaan kijken
De rechtlijningen en de onteigeningen zijn sedert
den wapenstilstand een waar zottenspel geweest in
Yper. Het fameus plan dat den toer der wereld gedaan
heeft en eindelijk aanveerd is geweest om toch bijna
alles té laten gelijk vroeger, had ons nu eindelijk wat
gerust gesteld, Nu waren we derdeure, zei men, en
inderdaad men is er zoodanig deure gegaan dat de
stad wellicht van alle kanten groote moeilijkheden zal
tegenkomen, want alle dagan zien wij overtredingen
aan de bestaande wetten des aangaandeen t slechtste
van al, is dat men eenanders grond inpalmt zonder
dat er een Koninklijk Besluit er voor de toelating
geeft. Nemen wij nu dat al de huizen gebouwd zijn
volgens de onwettige lijnrichtingen van t gemeente
bestuur en dat men in t ministerie geheel dien boel
niet goedkeurt 1 Wat gedaan dan Wie zal belalen?
De stad De raadsleden Wat boeltje 1 En indien
men niet betaalt, zal de eigenaar dan zijnen grond
mogen wederom bezetten die hij had moeten veriaten
om achteruit te bouwen Zal hij dan een hovetje
mogen maken voor zijn deur gelijk in t Patershovetje?
Wij waren verontweerdigd als wij zagen mei hoe
weinig gedacht al dat werk aangelegd was geweest en
dat al, vooraleer de eigenaars, verre van ze eerst te
betalen, nog zelfs niet eens te verwittigen. Binst den
oorlog, wanneer de verbondenen in Yper en omtrek
een huis of grond noodig hadden, dan namen zij die
in, wel is waar zonder veel complementen te maken
maar (hier was een groote Maar) zij spraken de eige
naar daarover en'gaven een bewijs om betaling, het
geen heel treffelijk was en die officieren waren toch
niet allen doktors in rechten, om de bestaande wetten
te kennen. En zeggen dat hét toens oorlog was En
nu dat het geen oorlog meer is hebben de groote
katten van het bestuur anders geoordeeld ('t is immers
hun faibel kant), en beter gevonden hunne botten te
veegen aan al dié wetten die aan hunne autokratieke
gedachten een frein stellen en dat moeten wij zien
gebeuren 1
Opdat alle Yperlingen zich niet te verre zouden
moeten derangeeren, zullen wij enkelijk hun aanraden
eens te gaan kjjken naar de Hal'eslraat, aan den
ingang der Leet. Daar zullen zij de properste manier
vinden waarop de eigenaars behandeld worden in
hunne rechten en hoe ze van hunnen eigendom een-
voudiglijk beroofd worden.
En waf heeft men daar gedaan Ehwel. op afle
manieren de grondwet onder de voeten getrappeld
Wij willen hier niet beweren dat men het. gedaan
heeft met het gedacht de eigenaars te krenken, ah
bijlang niet, datzouden wij zelfs diet durven peinzen.
Daarom ook moeten wij eerder kompassie hebben en
zeggen Vergeef het hun want ze weten niet wat ze
d jen Dus wat zegt de grondwet
1) Dat de eigendom onschendbaar is.
Men heeft die gronden gepakt, de kelders uitge
broken, het Ypertje opengelegd, hef nieuw Ypertje
gemaakt, de kelders aangevuld zoodanig dat alle
spoor van huizen verdwenen is. Wij vragen ons dus
af wat de eerlijke burgers daarvan moeten denken
dat zulke dingen in Brugge moesten gebéuren, dat
zouden wij nog verstaan maar in Yper Moest een
Yperling het gedacht hebben van een eigendom zoo
in te lijven, dan ware Yper te kleine en we peinzen
dat de politie al rap dien.kerel in den bak zou draaien.
Zou men niet denken dat het een genre van bolche-
visme is die betrapelijk wordt met er van in de gazet
ten te lezen Daar zijn nu toch zooveel aardige
ziekten, hé
2) Dat de onteigeningen moeten ge
schieden ten gevolge van eene wet, met
overeenstemming van beide partijen
dat die eerst en voorenop moeten betaald
worden, en daarbij nog van openbaar nut
moeten zijn.
Voor dat laatste punt, aangaande 'f algemeen nuf,
maken wij geene opmerkingen, dit laten w!j over aan
het goeddunken van 't publiek.
Wij steunen hier bijzonderlijk op de drie eerste
punten ten eersten, daar bestaat hier geene wet.
Daaruit spruit al het kwaad, uit reden dat men zich
te peerde zet op de Grondwet. En moest men Hooger-
hand eens die lijnrichtingen niet aanveerden Hoe
zullen die mannen daar staan te gapen, met hunnen
mond wijd open? Wat voor eene verantwoordelijkheid
toch én men schijnt er zelfs niet aan te denken.
Wij oordeelen dat hef gemakkelijk is de rol van
Césaar te spelen op den kerf van de Yperlingen.