Groote MUZIEKAVOND
r flamand Gheiuveltois et el'le rappela qirfelle-
£nênle avail été une élève de Ia vénérée Directrice de
ygcole des filles. L'annonce d'une promenade avec
distribution de gateaux enthousiasma foute cette
- uncsse qui garc*era 'ongtemps le souvenir ému de
Jefle cordiale entrevue.
Puis au Kruys-Eecke, oü se rendit te cortege, ce
ful une nouvelle manifestation de popularité j souhaits,
félicitati<?ns- vers' corbeilles, gerbes.
Qe retour au village; l'instituteur eri chef; puis
jvi Bille. président de la Société St-Sébaètien dont
jVt Keirigfaerl père avait été le fondateur, préser-
(êrent leurs félicitations. M,e la Bourgmestrerépondit
.chaque fois en termes heureux.
A 6 heures, chez M. Beyls, eut lieu le banquet.
jV\. le Curé porta un toast éloquent a la .familie
Royale et a la familie Keingiaerl. M. le Sénafeur
gruneel y ajoufa quelques bonnes paroles. La ré-
ponse suivante de Me'le Këingiaertclöfura la périe
des cliscours officiels
Messieurs,
Je suis ici plus a 1 aise. puisque je n'ai plus'a
J' remplir qu un devoir du cceur, en mon nom et a
celui de ma mère celui de remereier le .Conseil
M communal de Gheluvelt et les hötes aimablës qui
1'entoureiit de la charmante récëption qu'ils ont
voulü ménager au nouveau bourgmestre de Ghc-
f luvelt.
Je n'ai pas besoin de vous dire que toüt se traite
cordialement a Gheluvelt, puisque nous sommes
P ici réunisdans la maison de M. Beyls que les vceux
|'J de la population avaient également désigné pour
r' porter le lourd fardeau qui mest échu. La pré-
sénce des autorités civiles et ecclésiastiques en
I*1 rend également témoignage.
j Etroitement unis dans,notre grande épreuve. je
r' suis heureuse dè pouvoir <sa 1 üüer ici les représen-
R' tants des communes voisines et les représentants
de l'autorifé provinciale.
I J aime a penser que l etroite union des coeurs
I et des volontés qui existe en ce jour., se continuera
pendant toute la période de reconstruction, et res-
tera foujours l idéal et le mot d ordre de notre
chêre commune.
1 C est dans cette pensée què je porfe la sarité du
Conseil communal de Gheluvelt et de nos chers
hötes.
La meilleure cordialité anima tout le banquet.
A 20 heures, il y eut illumination générale et feu
dartifice. Au milieu de l'immense plaine détruite,
jCheluvelt illuminée et bruyanfe offrait un coup d'oeil
superbe,
La Région d'Ypres joint ses félicitations
iet ses voeux a ce concert d éloges en 1 honneur de
Melle Keingiaert de Gheluvelt.
Et maintenant, pour lesdarr.es, un mot concernant
la tenue officielle de la 1" femme-bourgmestre du
Royaume
Melle Keingiaert était en noir, fagon tailleur, avec
une espèce de boléro laiqsant bien voir 1 écharpe
[tricolore, tricorne a plume noire pas d épée. Elle
portaii l'uniforme d'une fagon ravissante.
VILLE D'YPRES
Reunion du Conseil Communal du Samedi 15 Octobre 1921.
A trois heures, M. le Bourgmestre déclare la
séance ouverte. Tous les conseillers sauf M. D'Hu-
vettere sont présents.
Après lecture du procés-verbal de la séance pré-
j cédente qui est approuvé sans observations, M. le
Bourgmestre expose les démarches qu'il a faites
uuprès de M. le Ministre Wauters pour que la loi
de huit heures ne soit pas appliquée dans la région
du front. M. le Ministre lui a donné des espéran-
ces, dés sa rentrée au ministère, (car il sera proba-
blement aussi démissionnaire,) M. le Bourgmestre
Propose d'aller le retrouver, éventuellement il dépo-
'era une proposition de loi.
Af- Delahaye dit que déja maintenant la loi ne lie
pas l'État, qu'au chantier des Kattotjes chacun
peut travailler dix heures.
L'État ne tient pas compte non plus de l'autorité
communale, déja, sans consulter la ville, on a créé
'a c'té Ligy, on se disposait a en créer une autre
au Verlorenhoek, déja le terrain avait été acheté,
mais M. le Bourgmestre afaitvaloir, qu'on n'avait
P'us ouvrir aucune rue nouvelle sans l'autorisa-
i lion de la ville.
Connne il avait été parlé de la visite'dédeuxlonc-
tionnakes de Bruxelles et quJjn avait signalé que
souvent desfonctiorfnafres étrangersada vilteétaient
invités-par M. Ooonïans, l'architecte de la ville, il
fut demandé que les autorités communales vèuillent
les recëvoir élles-mêmes.
Le second' pójnt de l'ordre du jour étant ainsi
vidé après avoir voté quelques. taxes communales
a appliquer pour le marché et les foires qui furent
approuvées a l'unanimité, on en vint a parler de la
question de l'éclairage public.
M. l'échevin Vaft der Mersch apprifque MM. Lem-
pereur et. Cornet avaient cédé leur contrat provi
soire a la Compagnie de' I'Éiectriclté de l'Yser,
cession que le conseil approuve a l'unanimité.
Mais cette compagnie demande "une prorogation
de ce contrat provisöiré. Ici les avis sont assez
partagés et après un échange de vues entre M.Van
der Mersch et M. Je Bourgmestre, auqüel prirent
part plusieurs conséillers. il fut dècidé d'exiger des
C,ts De Brouwer et de- 1'Électricrté de l'Yser, des
propositions précises écrites, sur lesquelles le con
seil pourraif délibérer a-la prochaine réuniön.
Pour des rjiisons d'économie et aussi parceque
L'éclairage public au gaz présente de nombreux
avantages, le conseil serait d'avis, que L'éclairage
public se férait au gaz tandis que les particuliers'
devraiènt profiler du gaz et'de l'électricité qui assu-
rerait aussi la force motrice pour les besoins de
l'industrie.
Les 5me et 6me points de l'ordre du jour. Modi
fications du budjet 1921 de la fabfique d'Église S4
Martin, et les plans d'aménagement du Jardin Public
furent approuvés sans observations, le dernier point
ayant d'ailleurs été discuté lors de la séance précé-
dente.
Avant de se séparer, les conseijlers parlèrent du
matériel des pompiers, vraisemblablement l'État
interviendrait pour faire l'acquisition d'une pompe
présentant les derniers perfectionnements. Celle-ci
serait a livrer par l'Allemagne.
M. Van Alleynnes demande de récldmer le dos
sier complet concernant la reconstruction partielle
de SL Martin, jusqu'ici simplement les plans et
devis ayant été communiques il fut fait droit a
sa demande et il fut parlé de l'empruht qui devrait
couvrirles frais de la reconstruction. Naturellement
M. Van de Vyvere a fait remarquer a M. le Bourg
mestre que l'émission de l'emprunt de la consoli
dation rendait inopportun de lancer un autre
emprunt, mais que.l'engagement était pris et serait
tenu.
II ne nous reste qu'a nous demandèr, Yprois; si
ce premiei retard n'est pas un mauvais présage,
surtout que Af. Van de Vyvere pour/ait ne pas tou-
jours être la pour faire respecter sa parole donnée
a notre Bourgmestre.
Ypersche Club Poperinghe
Woensdag 26 dezer, om 8 us'avonds
in het gewoon lokaal,
met de welwillende medewerking der
symphonie YPRIANA en Mej. Wilfrieda
VAN EGROO.
Vrijdag 28 dezer, om 8 iire 's avonds,
MAANDELIJKSCHE VERGADERING in
't gewoon lokaal.
Federeen weze op zijnen post.
Afschuwelijke moord te Merckem
Op dat,, door den oorlog zoo geteisterde, dorp
woont het huisgezin Achille Defever samen met
zijne schoonouders, de familie Henri Deleu.
Sedert eenigen tijd leven de twee. huisgezinnen
in vijandschap.
Maandag laatst, omstreeks 10 ure 's avonds,
I onstond opnieuw twist tusschen de twee families.
Woedend snakte de schoonvader eene spade en
gaf zijn schoonzoon een zoo geweldigen slag aan
't hoofd, dat deze laatste ten gronde plofte, terwijl
j de spade in den schedel bleef zitten.
Het slachtoffer werd spoedig naar. het gasthuis
van Yper overgebracht, waar het aan de gevolgen
zijner wonde overleed.
De dader werd aangehouden en het parket van
i Veurne bevool de lijkschouwing.
I
Uïfi YPEÜ
Den 8n Oktober was het hier de plechtige
inhuldiging der Koel- en Vriesdienst ingericht in
de kasematten. Groote en .kleine ministerieele en
andere katten waren daar tegenwoordig,, en allen
hemelden dien dienst'op om ter meest.
Geen twijfel, de vijf kasematten zijn rijk en
prachtig en-- naar al de "laatste en volmaakste
stelsels ingericht. Allen stonden in verbazing voor
de wonderen welk 's menschens vernuft en wils
kracht, ondersteund van vele duizende franken, kan
teweegbrengen. En hei wierookvat werd duchtig
rondgezwaaid. Bouwkundigen aannemers
gemeentebestuur elk had zijne beurt en zoo
veel zij konden. En dit alles geschiedde in den
koel- en vrieskelder. Den warmen geestdrift daar
aan d'hoogte houden was een moeilijk vraagpunt.
Maar alles was-voorzien en menig glas edelèn
bruischaard werd geledigd en de wangen bloos
den. En hertelijke en warme bedankingen werden
toegestuurd tot het Schepencollege en den heer
Bouwkundige die noch tijd, noch moeite gespaard
had voor deze heerlijke inrichting. ifllllll
Achtbare Heeren, mogen wij beenhouwers en
slachters, inboorlingen en geteisterden van. onze
stad Yper, nu dat gij de vreemde niet geteisterden
met zoovele onkosten en zoovele vaderlijke bezorgd
heid een zoo rijke instelling geschonken hebt, U
ootmoedig vragen van te gedoogen ook eens aan
ons te denken.
Wij vragen zoovele niet, maar wij vragen enkel
om in de mogelijkheid gesteld te zijn als eerlijke
lieden ons bedrijf te kunnen uitvoeren... wij vragen
dat gij ons slachthuis zoudet willen herbouwen.
Reeds lang vragen wij U dit... maar gij hebt
geen tijd.
Ons recht zullen mij verdedigen, en in 't korte
komen wij op dit punt terug. Breydel
Tegen Het duur levert
Besluiten van Minister Wauters van
29 September en 19 October 1921.
Versch vteesch
Art. I. De verkoop van
1.Haas (filet) harst (aloyau) dikke bil
(rundvleesch).
2. haas en ribbestuk (filet et carré de porc)
varkensvleesch.
3. bil en nierstuk (cuisse et langue de veaq)
kalfvleesch.
is vrij en niet meer aan prijszetting gebonden.
Art. II. Al de andere stukken braad- of smoor-
vleesch (a rötir oü a braiser) mogen ten hoogste
worden' verkocht aan
8.50 fr, per kilo, zonder beenderen voor het
rundvleesch
9.00 fr. per kilo, zonder beenderen voor het
varken vleesch.
9.00 fr. per kilo, zonder beenderen voor het
kalfsvleesch.
Dat besluit wierd genomen, daar betere ver-
koopsvoorwaarden wat betreft reuzel (graisse)
en slacht (abats) toelaten den vorigen prijs te
verminderen.
Bevrozen vleesch
Art. I. De beste stukken van bevrozenrund
vleesch (haas, harst, dikke bil) dienen te worden
uitgesteld met een etiket erop, houdende de benoe
ming van het stuk en den prijs ervan per kiló,
hoogstens 7.50 fr. Voor de andere stukken louter
braad- of bifstukvleesch bedraagt de hoogste ver
koopprijs 6 fr. per kilo.
Voor stoof- en kookvleesch is de verkoop vrij.
Het uitplakken der prijzen en de aanduiding op elk
stuk, van den prijs per kilo blijven nochtans ver
plichtend.
Art. II. Inbreuken op dit besluit worden gestraft
't zij met de straffen voorzien bij art. 4 van het
Wetsbesluit van 5 November 1918, 't zij met de
straffen voorzien bij art. 2 der Wet van 11 October
1919. onverminderd de toepassing van het Kon.
Besluit van 4 Mei 1920.
C. S. V- YPE1
Groote Footballmatch der 3e afdeeling, te
Yper op het terrein van C. S. Y., Meenensteen-
weg (recht over het Kerkhof) op Zondag 23 Okto
ber, om 2 uur namiddag. S. C. Yper tegen
F. C. Dottignies. Alle Ypersche Sportliefheb
bers worden vriendelijk uitgenoodigd om deze
belangrijke ontmoeting bij te wonen.