il I I C. Dumortier, sue. I Fournitures de Bureau et de Classes lij N® 32 26 NOVEMBER 1924 aargang. 2'»e Année, N» 32 26 NOVEMBRE 4921 Journal hebdomadaire de 1’Arrondissement d’Ypres Organe de I’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. - - Weekblad - - voor het Arrondissement^Yper Opstel en Aankondigingen Yperstraat,^ 21, P0PER1NGHE Redaction, Administration et Publicity Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE Maison S. Lafontaine rt I rue d’Ypres, 21, Poperinghe 8 fr. per jaar 1 1 fr. (nieuw port inbegr.) Abonnement Buitenland 11 rr. Impressions en tons genres irgaan der Vereeniging der Geteisterden,^ «der Ypersche Clubs,j]enz. article de M. Beaupain Abonnement 8 fr. par an Etranger 11 fr. (nouveau port compris) jparation des Dommages de guerre west on? Les lemons d’une experience. HET LA REGION D’YPRES Naamlooze artikels geweigerd Les articleslnon signés sont refuses de dire aussi qu’il n’y a rien de plus i ces- II n’y J a rien de plus éloquent. Je Paul BEAUPAIN, Président de la Federation nationale des sinistrés. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren PERSCHE J i e président de Ja Fédération nationale des sinis- Beaupain, s’est servi de la publicité du «Scir» poser quel était fin Septembre dernier le résultat atteini par [’application de notre systême actuel son article la clarté documentation. Nous crois que e est le cas brutal. Peut-être a la clarté de ces chiffres, comprendra-t- on pourquoi les sinistrés n’ont pas le coeur de chanter des Braban$onnes de reconnaissance, et que le passage des caravanes officielles dans les régions, qui sont tou- jours, hélas dévastées, et menacent de l’être encore dans quinze ans, n’a rien qui puisse les consoler. Mais si les Braban<p>nnes sont singulièrement prêma- turées, les jérémiades ne servent a rien. II faut voir oü le bat blesse et, cela étant connu, il faut trouver des remèdes ênergiques, et les appliquer sans perdre une mi nute... On peut s’abonner dansjfous les bureaux de poste Beiges I; e bilan il y a un mois, on avait done rendu, I e Pays, 73.502 jugements définitifs pour dom- kiens, I] y a> répétons-le, 1.180.768 de- *oduites. ‘les chiffres. est signalé par le bureau des cessions a la direction de la comptabilité, le payement ne peut se faire, quelque mi- nime que soit la créance en vertu de laquelle il est fait op position. raisons rernarquer ici que l’effet de l’opposition est absolu et qu a défaut d’entente avec le créancier pour la main-levée de cette opposition (moyennant délégation, par exemple, d’une partie de l’indemnité a son profit) la liquidation ne peut s’effectuer. Observons encore que dans l’état actuel de la procé dure, le sinistré n’est nullement averti de l’opposition for- mée contre le payement des indemnités qui lui ont été accordées. Si rien ne s’oppose a la liquidation du jugement, le sinistré recevra enfin ses titres. Trois ou quatre semaines après, il recevra des cheques postaux représentant l’intérêt a 5 p. c. prenant cours au F Janvier 1920. S’il s agit d’une indemnité de remploi, il pourra négocier son titre en s’adressant, soit a une cooperative de sinistrés, soit a la Sotiété de Crédit a [’Industrie. Nous n’examinerons pas ces diverses hypotheses, que nous n’entendons pas discuter pour l’instant. Constatons seulement que le titre négocié par une cooperative est assez promptement con vert! en espèces, grace a la diligence dont fait preuve la Fédération des coopératives pour dommages de guerre. Laissons aussi de cóté, provisoirement, la question du payement des intéréts que la loi du 28 Septembre 1921 a remise en cause, pour ce qui concerne les mdemnités complémentaires des remploi. Une chose saute aux yeux e’est que tout cela est beaucoup trop long, beaucoup trop compliqué. On ne peut aller vite avec un pared système. Il faut entrer ré- solument dans une autre voie. Il faut supprimer, dans la plus large mesure, les lenteurs de la procédure con- statées par M. Nolf, dans son intéressant rapport a la Commission sénatoriale de surveillance dans les régions dévastées. Il ne suffirait a rien de multiplier les tribunaux qui coütent déja si cher et font si peu de besogne, et par- fois comme nous le démontrerons sans peine de si mauvaise besogne. Il faut non pas les supprimer entière- ment, ce qui serait impossible, car il faut un moyen de re cours supreme aux adversaires qui n’ont pu se mettre d’accord, mais bien les decharger d’une grosse partie de leur tache, qu’ils sont incapables l’expérience le prouve d’accomplir avec la célérité nécessaire. Puisque le Soir veut bien accorder aux sinistrés sa généreuse hospitalité et l’appui de sa grande autorité, nous essayerons de dêgager plus nettement, dans d’autres articles, les leqons d’une expérience qu’on doit juger suf- fisante. aration. On admirera dans posé et l’exactitude de sa jisons done le Soir du I 3 Novembre. en sommes-nous, en cette fin d’année 1921, dans B de reparation des dommages de guerre en Bel- I n’est pas a ceux qui ont fait une breve toumée aux i dévastées, sous la conduite de personnages of fi res contents d’eux-mêmes et fort désireux de voir p leur optimisme par tout le monde, qu’il faut lier de répondre avec précision a une semblable II en est qui poussent le désir d’être agréable ivernement jusqu’a parler, sans plus, attendre, des quijurent dévastées! is chercherons done la réponse dans les documents Is. tribunaux sont saisis de 1.180.768 demandes lommages aux biens, dont voici la répartition par :e: ers, 77.464 Brabant,’ I 76.029 Hainaut, 19; Flandre oriëntale, 190.305; Flandre occi- 358.439; Liège, 84.105; Luxembourg, 52.942; ,68.747; Limbourg, 25.608. Soit au total: 768. sut ajouter a ce chiffre 22 1.244 demandes pour ges aux personnes. Mons tout de suite cette question de dommages Bonnes en constatant qu’au 30 Septembre der- y avait I 12.564 jugements rendus pour ce genre es. 1 commencé par celles-la on a bien fait. On a plus de la moitié de ces affaires c’est, incontes- st> un beau résultat. Laissons de cóté le point ilr si on aurait pu faire mieux encore, et occu- Ui de la question des dommages aux biens. C’est °n en conviendra qui importe la plus a notre tation nationale. 1 oü on en est Septembre dernier, le total des jugements rendus par nos tribunaux de dommages de dablissait ainsi pour chaque arrondissement. K’ 2.381 Malines, 3.904; Turnhout, 2.209; M.8I8; Louvain, 3.109; Nivelles, 283Char- 319; Mons, 1.503; Tournai 1.124; Aude- ƒ83; Gandj 2.409; Termonde, 2.476; Bru- Courtrai, 10.278; Furnes 5.713; Ypres, loge, 3.503; Huy, 2.573; Verviers, 1.785; Marche, 3.135; Neufchateau, 2.151; 250; Namur, 870; Hasselt, 1.276; Tongres, Si vous le voulez bien, nous allons examiner, rapi- dement comment fonctionnent les organismes appelés a liquider les dommages de guerre. Peut-être, ‘ainsi, serons- nous amenés tout simplement a trouver les remèdes que nous cherchons et que - cela n est pas douteux le gouvernement doit désirer connaitre aussi vivement que nous-mêmes. Nous prendrons la demande du sinistré au moment oü elle est introduite au greffe du Tribunal des dommages de guerre. L>u greffe, les demandes sont transmises par séries au commissariat. Les dossiers y reposent jusqu’au moment oü le commissaire d’Etat principal soit de sa propre initiative, soit sur Vindication qui lui est donnée de l’in- térêt que présente l’affaire met celle-ci en instruction. Le dossier est remis au secretariat du commissariat qui réunit les pièces de forme nécessaires (certificat de nationalité, certificat de bonne conduite, non-trafic avec l ennemi, attestation du bourgmestre concernant la réalité et le lieu du sinistré, etc.)Le dossier ira ensuite a un commissaire d’Etat dont la compétence est déterminée par le commissaire principal. Ce’ commissaire remplit les différents devoirs d’instruction, interroge le sinistré, fait le constat lui-même ou provoque la désignation d’un ex pert. Le dossier instruit est remis au commissaire principal qui, d’accord avec le président, fixe l’affaire au róle. Voila le premier acte de la pièce, ou plutót le scé nario, en prenant l’hypothèse oü tout marche rondement, suivant les instructions officielles. Nous allons nous en tenir au cas d’un sinistré qui a eu la chance de voir son dossier retiré des oubliettes. II a enfin obtenu un jugement. Le commissaire d’Etat et, au-dessus de lui, le département des affaires économi- ques, vont examiner s’il n’y a pas lieu d’exercer un re- cours et d’aller en appel ou en cassation. Supposons que le sinistré se déclare satisfait et que l’autre partie c’est-a-dire l’Etat acquiesce au ju gement. II va falloir entamer la liquidation. Pour les dommages aux personnes, celle-ci se fera assez vite si on obtient rapidement les renseignements de- mandés auprès des différents comités chargés d’effectuer des avances a valoir sur les indemnités, lesquelles doi- vent être déduites au moment de Ia liquidation. Pour les dommages aux biens, la liquidation ne peut guère inter- venir qu’au cours du deuxième mois après le jugement rendu. Encore faut-il qu’aucune opposition, cession ou mise en gage n’ait été notifiée au bureau central des sions et nantissements. Lorsqu’un obstacle de ce genre

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Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 1