kil Ie' 1 il| League of Ypre eS Extra.it du discours de M. Richir Extrait du discours de M. Kestemont test r«Pa ^s< en grande partie a notre emprunt, sont r- i»»» mill’ 1’achat de mobiliers, d’ornillag” D, recréé« venaM ■lOn' Da« nos 328 en donne |a' que VOUs a détn -Jératio^ avet recoi>struits :u. OU -10ns ont étó 'e n°u\'el[, §ros$ii jjnirSW 14 iii En séance du Comité général de la «Ligu j(,( de Londres, il a été décidé' d’adfflettre, en q fj membres, tous les militaires beiges ayant sCT J mée britannique dans le glorieux sail an^res a'’ d’admission ont été fixées comme suit con 75 francs, membres annuels, 5 francs. a<jresser battants remplissant les conditions peu deux ans et demi qu’il travaille avec nous, pas une seule fois nous ne l’avons trouvé en flagrant délit d’erreur, de négligence et de distraction. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, il n’a, on peut le dire, d’autre preoccupation que la marche réguliere et toujours pro gressive de notre institution. Je reste en ce moment dans la vérité en disant que Monsieur Kestemont a été la che- ville ouvrière de la Fédération. C’est une grande oquvre que celle a laquelle vous col- laborez. Vous rappelez-vous ce qu’était la Belgique a l’armistice le I 1 Novembre 1918 II y en a bien cer- tainement parmi vous qui ont fait le lour des Régions dévastées. Que de villes avaient disparu, dont il ne res tart, pour ainsi dire, plus de traces, telles qu’Ypres, et Dixmude. Si vous avez eu 1’occasion de retourner dans ces villes martyres, Dinant, Nieuport, Ypres et Dix mude, que de progrès ont été réalisés, Assurément, d’au- tres organismes que le notre ont aidé a la restauration des Régions dévastées, mais nous pouvons revendiquer avec orgueil notre tache. Monsieur Kestemont a dirigé vos travaux, il les a coordonnés, il les a réglés, ii a donné a votre activité cette flamme de 1’enthousiasme sans laquelle on ne fait rien ici. Si je le félicite ici, c’est reconnaitre a tous votre mé rite. Un jour dans la vie de Napoléon comme il recevait les hommages d une troupe, il disait: «Je voudrais vous embrasser tous j’embrasserai votre Chef Le Gou vernement ne pouvait reconnaitre le mérite de vous tous en particulier il a reconnu le mérite de votre chef. Cette decoration, c’est vous tous avec lui qui 1’avez méritée, et je suis heureux de vous rendre eet hommage. C’est que nous avons, n’est-il pas vrai, persévéré dans le grand effort que nous faisons tous ensemble. Les Admi nistrateurs a leur place, le Directeur a la sienne, avec le Sous-Directeur, et vous tous, Mesdames et Messieurs, c’est une oeuvre nationale dont nous poursuivons la reali sation. Mon Dieu, quand on est l’employé d’une société commerciale, fihancière et industrielle, on n’y travaille, en réalité, que pour des intéréts particuliere, des intéréts d’argents ici, nous travailions tous pour la restauri- tion du pays, notre pays qui a tant souffert. Il faut qu’il se relève, qu’il devienne plus prospère et plus grand dans 1’avenir qu’il n’était dans le temps. Je me félicite que nous ayons realise ce but dans une large mesure, au cours des deux années et demi qui viennent de s’écou ler, et je forme le vceu que dans 1’avenir notre action persévérante, notre action dévouée, notre action harmoni- que fasse de notre pays, ce que nous disions tout a 1’heure: un pays plus grand et plus beau qu il ne fut jamais..(Applaudissements) Qu’avons nous fait Nous avons essayé timidement de irettre sur pied la première coopérative pour dom mages de guerre et nous avons jeté les bases lointaines de la Fédération aujourd’hui si florissante Pourquoi avons nous travaillé dans ces conditions C’était pour le bien du pays, c’est-a-dire pour venir en aide a des malheureux a qui la guerre avait fait perdre une grande partie de leur avoir. Je sais qu’il y avait d’autres pertes plus terri- bles, plus grandes peut-être que les pertes matérielles, causées par la mort, par les souffrances physiques et mo rales, mais a celles ci nous ne pouvons apporter aucun remède et force nous a été de restreindre notre action aux seules pertes matérielles. C’était d’ailleurs déja une oeuvre suffisamment vaste dont nous entrevoyions bien la grandeur et la beauté, mais dont nous distinguions aussi, nettement, les difficultés et les périls. Notre président l’a rappelé tout a 1’heure, les choses n’allaient pas toutes seules au commencement; il a fallu beaucoup d’énergie pour tenir, pour arriver au résultat au- quel nous sommes arrivés, mais ce qu’il ne nous a pas dit, c’est que c’est lui qui a pris la part prépondérante dans les travaux que nous avons pu faire. Nous qui som mes a 1’honneur aujourd’hui, nous savons fort bien que, malgré toute notre bonne volonté, malgré tout ce que nous aurions pu faire, nos efforts auraient été inutiles et nous ne serions arrivés a aucun résultat tangible, si nous n’a- vions pas été toujours sous 1’habile direction d’un homme éminent, généreux, travailleur ayant l’expérience profonde des hommes et des choses, et qui jouit d’une considé ration incontestable et d’ailleurs incontestóe dans les spheres gouvernejnentales. Nous souhaitons trouver bientot, Mon cher Président une circonstance qui nous permettrait, avec l’éclat né cessaire, de vous manifester nos remerciments et ceux de tous, et toute notre reconnaissance que nous ne pou vons pas suffisamment exprimer aujourd’hui. Je voudrais encore ajouter un mot qui m’est inspiré par la presence ici du personnel de la Fédération. Un généraux. Cet argent rentrera dans les caisses de I’f A 1’exemple de Middelkerke, d’Ypres vj||e nistrées s’il en fut elles s’apprêtent a abandon^ iontairement a la Fédération la contribution q^|s nistrés versent aux cooperatives lors de- la mobilisa de leurs titres judiciaires. Non seulement la gestioj coopératives finira, dans ces conditions, par ne riem ter a 1’Etat, mais nous pouvons entrevoir dès a le jour oil, nous tournant vers le Gouvernement, vei Pays, nous dirons: «Vous avez permis aux sipistrés de se constitue coopératives. A celles-ci vous avez confié le soin corder des avances sans attendre qu’un Tribunal se prononcé. Plus tard, vous êtes allés plus loin en permettant de fonctionner a cóté des Tribunauxei voquant des transactions entre 1’Etat et les sinis Vous avez aussi autorisé la Fédération a assurer Id bilisation, au fur et a mesure de leur émission, desti judiciaires. Enfin, soit par des avances de Trésoti soit par la voie d’emprunt, garanti par 1’Etat, vousi donné a la Fédération les moyens financiers nécess pour procurer aux sinistrés l’argent qui leur était ii pensable. Sans attendre que I’Allemagne qui a di paie sa dette, le pays, dans un geste admirable del darité nationale, a apporté son aide financière aux gions dévastées. Et les sinistrés, puisant’dans It même de leurs malheurs immérites l’énergie nécesi ont fait face résolument a la tache. Voyez les rij jadis dévastées, aujourd’hui prospères. 1 out un pa s’y est remis au travail, dans ses foyers restaurés, a l’ardeur propre a la race. Et ceux d’entre eux s’étaient groupés, sur votre conseil, en'coopératives) donner la réplique au geste d’entr’aide fratemelle ;vous avez fait, veulent que leur Fédération, que k coopératives soient le témoignage qu ils ont justifié confiance que vous aviez mise en eux, et pour cell en ont assumé seuls les charges budgétaires.» Voila, Messieurs, les perspectives encourageantes s’ouvrent devant nous pour un avenir prochain. Je salue ici, M. Delie, Président de la Délégat Permanente des sinistrés. Je le convie, ainsi que»' lègues de la Délégation, a nous aider a développer nos organismes l’émulation généreuse qui doit a o au bel exemple de devoir civique dont je viens de p Assuré de leur concours, certain de la collators dévouée du personnel tout entier, c est avec a grande confiance que j’atteste aujourd hui,, eV Wodon, représentant autorisé des Affaires écon devant vous, Monsieur le Ministre, et vos co Conseil Général, que l’ceuvre dont vous m av la direction sera digne jusqu’au bout de ceux q créée et encouragée. Général qui n’aurait avec lui que son E,al- ajoi, que que expérimenté que cet Etat-Major puisse être, maïs qui n’aurait ni cadre ni soldats, ne pounait pas faire grand’chose. Le Général ici, Mesdames et Messieuis, c’est notre Président, l’Etat-Major c’est nous, peut-être, avec notre Directeur, Monsieur Kestemont, mais qu au- rait pu faire notre Directeur, qu’aurait pu faire notre Président avec nous, s’il n avait pas eu pom seconder ses efforts, un personnel consciencieux et dévoué. Vous êtes Mesdames et Messieurs le cadre et les soldats et, ainsi que nous le disait, tout a 1 heure, le Président, je considère comme un devoir de reporter sur vous une grande partie des félicitations dont nous avons été 1 objet. Je veux done remercier tout le monde, et Vous, mes chers collègues du Conseil, de la collaboration que vous avez toujours apportée aux travaux qui nous valent 1 hon- neur d’aujourd’hui. Je ne veux pas oublier non plus les membres de la Délégation Permanente, dont je vois ici le Président. M. le Docteur Delie, et je m’adresse surtout au Resi dent de la Fédération que je remercie de tout coe]ur. C’est une chose réconfortante de constater, comme nous le faisons fréquemment, avec quelle compréhen- sion subtile du caractère de notre organisme le person nel de la Fédération, dans sa grande majorité; a tou jours accompli sa tache. Il faut, pour que notre or ganisme soit a la hauteur de sa mission difficile, que la Fédération soit dirigée avec les méthodes appliquées dans la direction d’un personnel de banque ou d’indus- trie.Celles-ci impIiqYient, notamment, des regies inflexi- bles en ce qui concerne I’exactitude et l’assiduité au travail. Même pendant l’interruption des services de transports en commun, alors que dans de nombreuses administrations on signalait des arrivées tardives du personnel, I’exactitude a continué a être la coutume a la Fédération. En ce qui regarde l’assiduité, j’ai eu le plus grand plaisir a lire un rapport du médecin de la Fédéra tion, me signalant spont-anément le moral élevé qu’il a constaté parmi nos employés, qui, maintes fois, refu- sent d’accepter les 3 ou 4 jours de congé qu’il accorde. Notre organisme, tout en étant une oeuvre d’absolu désintéressement, est done géré comme Test une entreprise privée. II n’en est pas moins, cependant, par 'la force des choses, comme une Annexe du Département des Affai- I res économiques, avec lequel ses operations s’enchevê- trent. Mais le personnel a fort bien compris qu’avant tout, et surtout, la Fédération est une oeuvre, et l’une des plus j belles qui soient, puisque son but est d’aider a refaire une I Belgique au moins aussi belle et aussi prospère qu’avant i la guerre. Ma constante preoccupation a toujours été de conser- I ver et de développer dans le personnel ce sentiment qu’en travaillant dans nos bureaux il collabore a une oeuvre méritoire et utile entre toutes. Je crois fermement y avoir réussi. Oui, je crois' qu’il y a au fond du coqur de tout Beige digne de ce nom une flamme de pur patriotisme. C’est au patriotisme du personnel et au sentiment qu’il a d’être utile a son pays que j’attribue le zèle dont il a fait preuve jusqu’ici. Aussi, avec quels soins jaloux ai-je veillé a rendre cette flamme plus claire et plus haute Une oeuvre comme celle-la ne pouvait, Monsieur le Ministre, avoir de plus digne President que le grand Citoyen qu’au lendemain de Ia délivrance le Roi portait a I’Ordre du jour de la Nation en ces termes: «A été maintes fois en pays occupé le porte-parole du Gouvernement. S’est révélé en toutes cir Constances comme un guide sur, ferme et réfléchi de la résistance patriotique. S’est dépensé sans reldche au service de tou tes les oeuvres clandestines qui ont permis au pays oc cupé de tenir.» Dès la fin des pénibles épreuves de la guerre, vous avez voulu, Monsieur le Président, après une longue carrière consacrée au Pays, apporter aux sinistrés le con cours de votre légitime influence, de votre haute intel ligence et de votre précieuse expérience Vous avez réuni autour de vous des hommes capables, probes et désintó- ressés, n’ayant, comme vous, qu’une ambition: être uti les au Pays, et, pour cela, aller immédiatement a 1’aide des plus malheureux de leurs concitoyens, les sinistrés. Sous votre égide 1’oeuvre que vous avez créée s’est dé- veloppée. Lorequ’il a fallu, pour qu’elle vive, adresser un appel a l’épargne publique, les Beiges, se souvenant de ce que vous aviez été pour eux pendant la guerre, ont répondu avec un empressement tel qu’il a fallu refuser des fonds. Aujourd’hui, grace plus de 22.000 immeubles res' par les coopératives. Des pour 1' ces de richesses se sont ainsi patrimoine collectif de la Nath pératves de sinistrés, on sait pectueuse assurance, la part import prise dans la reconstitution de tons Et la, comme parmi le personal dela Rrt est prêt.a vous aider, comme par L le zèle et le dévouement desirables PaSSe’ En vérité, il ne me reste que bien quand je me remémore ce qUe vous sieur le’ Président, ce que nos administr: pour moi pendant ces deux ans et vreux. C’est surtout auprès de MM que j’allais retremper mon prenais la sagesse, la "pondération i - UJ sens de la mesure, et toujours, dans les fr^., tiens que vous vouliez bien m’accorder domi occupation, le souci primordial de l’intérêt supé Pays. Ainsi, peu a peu, la Fédération devenain? vous 1’aviez voulue. e e! Voyez ce qui se passe actuellement dans nos ratives, oil vos appels au dévouement désintéressé a' tégrité, a rimpartialité ont été entendus. Lö après les autres, au fur et a mesure de leurs dispon tés, elles remboursent a la Fédération les subsides celle-ci leur avait alloués pour faire face a leuts'| Peu de avez été, M "-■rateurs Olltl de Mertens et U, energie. Auprès de vous m’inculqd - -réquentsu -■ ominait ]a.

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Het Ypersche (1925-1929) | 1921 | | pagina 2