Oorlogsschade -Dommages de guerre La voiture la plus éeonomique du monde. CONSOMMATION AUX 100 KM. i Garage Ounn d’une automobile L1Q - Économie dans la consommation et l’entretien. s’étonnera Home des Infirmières a La Panne BH n n présidents d’appel le coëffi- fr. 5.520 17.770 - 7.675 - 3.6oo 5.25o kindrs 8.33o— 4,oo5 Nous avons ouvert une souscription pour l’érection d’un home pour Infirmières a La Panne, avec plaque commémorative a la Reine et a tout le corps médical. Les souscriptions suivantes nous sont par- venues Mlle Keigniaert de Gheluvelt, bourgmestre La Redaction de l’Ypersche M. Cyrille Tavenier fr. 2.3o6 844 - 7.66g fr. i.53g 894 - 727 790 1.827,50 2.180 125 i.65g 3.620 1.543 636 - de I flatteries fr. 5o,oo 5o,oo 5,oo Total fr. io5,oo Nous reCommandons cette oeuvre a la générosité de nos lecteurs. autour Sans qu’on fête, qu’on acclame, qu’on tient I a que ccs Staden We Deprez-Petrus en binders Camille Trybou-Vanrobayes Jules Vanisacker-Cardoen Emile Desender-Deman Kinders Verstraete Clément Leopold Geldhof-Devos Frans Lievens-Scheldeman en Frangois Robaeys-Vintevogel cette flatterie et tout est pour le mieux ou bien elle aura accueilli avec une souriante indulgence eet hommage trop flatteur d’un journaliste bien intentionné... II en est autre- ment dans les critiques que nous émettons une critique injuste par son exagération ou pour tout autre motif laisse, derrière elle, des blessures cruelles. En tous cas, ne nous frappons pas. Qu’il s’agisse d’exagérations dans l’éloge comme dans le blame, le temps en fait bonne justice. L’idóle qu’on fait de Sarah Bernhardt ne tardera pas d’etre brisée mais son souvenir restera. Et si les couronnes tressées par des mains trop fiévreuses a 1’intention de notre reine par un journaliste italien seront bientót flétries, si elles ne le sont déja, notre reine symbolisera longtemps encore pour les gene rations présentes et a venir le devoir accompli avec simplicité, avec grace, avec ce sourire piein d’indulgence, de réconfort, de bonté et qui comprend que notre bonheur e’est encore et surtout le bonheur des autres. M. D. In de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Dans la dernière séance des Commissions Arbitrates la valeur des dommages 1914 a été fixée comme suit pour les personnes ci-dessous Poperinghe Lermitte Jules Coevoet Constant Demeester Gustave Billiau Emile Sil vert Léon We Bouve-Decocker Célina We Deweerdt-Haeghebaert Eugène Samijn Th. Poot Emile Vancales Jules Hnyghe Eugénie Reninghelst We Van Elslandre Kesteleyn Ch. Callens Ch. Derckx Henri Agents Concessionnaires Exagérations Sarah Bernhardt Notre Reine - - 7 1/2 litres d’ESSENCE 250 grammes d’HUILE Ci& (MM. Quinet et Wolley), porte de Menin, Ypres tournées en Amérique, en Angleterre, en Russie, en Italië, ailleurs, elle a fait applaudir l’art francais. Personne ne s’étonnera que le peuple liangais, et le peuple de Paris surtout, se soient montrés reconnaissants. Qu’il y ait done eu des fleurs, beaucoup de fleurs sur ce cerceuil, que des discours aient été prpnoncés tout a la louange de Ia glorieuse disparue, qu enfin la presse se soit montrée prodigue d informations élogieuses, e’est chose trés naturelle. Mais on a fait plus on a versé dans les plus lamentables exagérations. Les appréciations émises a l’occasion de cette fin de carrière ne sont ni de la louange ni de la critique, mais un grossier étalage de qui ferait douter du bon goüt du peuple frangais si nous ne savions que, si la I* rance est la patrie des précieuses ridicules, elle reste aussi la patrie de Molière. Oui, il convient d’honorer tous ceux qui, a des titres divers, représentent l’art, tous ceux qui nous font penser, tous ceux qui versent dans nos ames la poésie 'de l’idéal. Mais il sied aussi d’avoir de la mesure même lorsqu’il s’agit de faire l’éloge d’une reine du théatre. II en est de même, pensons-nous, quand il s’agit d’autres reines. Nous sommes tous d’accord pour prêter a notre reine, de l’esprit, du savoir, de l’a-propos, du charme et de la distinction ce sont la de trèsgrandes qualités. Est-ce une raison pour dire de notre reine qu’elle n’est ni grande, ni petite, mince et blonde et rappelle fréquemment, par sa figure un peu nerveuse, les beaux modëles du XV”‘ siècle de Sandro Boticelli, le peintre de la grace feminine florentine... Est-ce une raison de dire de notre reine qu’e/A sourit volontiers et bien ei qu’alors son visage de penseuse aristocrate semble s’éclairer d’une lumière inférieure et intime en ajoutant la bouche, le front, les yeux sourient ensemble, naturellement, comme par un de ces miracles d’amour que chanta avec une douceur infinie le poète de Laure Qu’un Italien écrive cela, dans l’enthousiasme, après une cordiale reception dont la Reine possède, parait-il, le secret, nous pouvons le comprendre mais, comme on est tenté cependant de lui crier assez assez Le Soir tient cependant un tout autre langage il reproduit complaisamment ce passage et loin de dire assez 1 il manifeste sa satisfaction 'au journaliste-courtisan en notant tout simplement le portrait est inté ressant etvrai. 11 serait, peut-être, cruel d’insister. Mais, croyez bien que la Reine sera la première a rire de ces exagérations. Quand, songeant a ses grands enfants, elle consulte les glacés de son palais, elle ne se voit pas un de ces beaux modèles du XVme siècle du peintre de la grace féminine florentine, ni un chef d’oeuvre de beauté a faire tourner la tête des poètes, mais une reine qui aux heures les plus difficiles a fait son devoir, mais une femme qui, tout en n’étant pas un modèle de beauté, a répandu autour d’elle le charme de sa grace, mais une reine et une femme qui a su éveiller d’elle l’admiration et la sympathie. doute est-ce cela aussi que Le Soir voulu signaler. Quoi qu’il en soit, il importe de signaler exagérations c’est du moins notre a'vis ont le grand avantage de ne faire du tort a personne. Car de deux choses l’une ou bien la Reine aura savouré la caresse de impossible que certains j Q aient pris la décision de diminuer cient. Que cette idéé germe dans l’esprit de fonc- tionnaires qui vivent dans les bureaux' a Bruxelles au milieu de monceaux de pape- rasses, cela semble tout naturel. Ces pauvres, attachés a leur fauteuil, n’ont pas l’occasion de prendre contact avec les sinistrés et les batisseurs. Entre parcnthèses il serait bon de donner l’occasion de temps a autre a ces fourmis laborieuses qui entassent, détassent et retas- sent des dossiers, de venir respirer quelque peu Fair des regions dévastées et les vents coulis chargés de poussière de ciment, chaux, de sable et de poudre de briques. Mais que des fonctionnaires et des magis- trats qui ont a entendre les sinistrés, les entrepreneurs, les architectes, agitent l’épou- vantail de la diminution du coefficient, cela dépasse la comprehension. Cette espèce curieuse ne se trouve pas a Ypres, heureusement. Mais elle se trouve dans d’autres villes et il y a danger de voir malgré tout leurs idéés appliquées. La repercussion se ferait fatale- ment sentir dans la region d’Ypres, et e’est contre ce danger que chacun devrait lutter. Ce sont toujours les situations propres a chaque homme qui forment son opinion. Si ces magistrats tombeurs du coëfficiënt avaient été sinistrés, auraient-ils la même idéé Et pour nous en convaincre, si nous propo- sions a ces Messieurs un marché Qu’ilséchangentleur maison bien conservée, malgré la grande tourmente que nous avons traversée, contre un immeuble détruit mais de même valeur dans les regions dévastées. Et qu’ils se mettent en devoir de recon- struire. Les foules de sinistrés frustrés, roulés et pas contents auront alors le sourire, et sui- vront leurs pérégrinations avec intérêt. Mais vous verrez que ces illuminés, qui déclarent que tous les sinistrés sont des far ceurs, qu’ils exagèrent leurs reclamations et leurs plaintes, ne voudront pas se soumettre a l’expérience, et se carreront avec delices dans les fauteuils de leurs ancêtres, en cou lant des regards caressants sur leurs tableaux et sur leurs meubles si bien conservés, et en buvant une bonne boutedle cachee dans une arrière cave de leur home qui n a pas roulé sous les obus et sous les Hammes. Et ils ignorent ces heureux veinards que des refugiés viennent tous les jours revoir les ruines de ce qui était leur foyer et pleurent les biens et les souvenirs de familie perdus et dont aucun coëfficiënt, si grand fut-il, ne leui rendra la valeur. On vient de faire a Sarah Bernhardt, de I solennelles funérailles. Elle a été la grande I artiste a saluer encore, au moment, ou elle passe, une dernière fois, sous les fleurs. Elle a été la voix d’or qui parle, comme il convient, le langage des poètes. Paris lui doit de saines et réconfortantes émotions et, lors de ses 8.200 i3.4i3 Demandez ajx propriétaires Citroen, ce qu’ils en j «AG Catalogue et démonstrations gratuits sur demands. pensent H CA*

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 3