Oorlogschade - Dommages de guerre i 13 janvier 525 Gryson Petrus 25.437,5a 1768 les travaux qui peuvent être les dépenses superflues, 718 - 626 1256 594 1 ig.55o 435o 7702 753o 18.235 2250 9OI4 io3o 340 2i53 40.481 2880 1678 68.545 1020 IV arneton Cnockaert-Bonte Louis Verkruysse-Roose Henri Hessel Sylvie Mahieu-Cousin Jules Deconinck-Bondue Thomas Casier-Dewaele Louis Vandelannoitte Guillaume De vroede Jules et consorts Breyne-Accou Bas-Warneton Vandendorpe Samijn Charles Ploegsteert Marichal-Meersdom Lindeboom- Lalau Schouteten-Desouter Léon V' Liebaert- Gillon °Qs G°uvern( Inde laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Langemarck Bril Alois en deelge.nooten Vanmarcke-Vermeersch Cyrille Tanghe Richard Baccarne-Vanelslande Joannes Bril-Verfaillie Charles Carrein Arthur Boesinghe Vandamme-Swaenepoel Henri Zillebeke restera donnee. Et cependant, ayons surtout confiance en nous mêmes. C’est a nous a rappeler les engagements pris a notre égard, la pénible lenteur de la restauration des foyers détruits depuis des années, nos espoirs et notre iné- branlable confiance de revoir nos maisons, toutes nos maisons reconstruites C’est a nous a rappeler les travaux qu’il reste a efiec- tuer. Et a eet égard, je m’empresse de rendre ici hommage a M. H. Vermeulen, le président du club des commerqants Yprois, qui réclame avec ténacité le rétablissement du canal d’Ypres a l’Yser et tout ce qui peut faire revi- vre la ville d’Ypres et lui rendre sa prospérité d’avant-guerre. A l’heure oü le Gouvernement pourrait être tenté de céder aux sollicitations de ceux qui prèchent cyniquement l’assainis- sement des finances au détriment des sinistrés, a cette heure surtout il s’agit d’être vigilants. II importe de s’unir, de se liguer, de faire bloc. (Applaudissements). C’est airisi que nous serons une force. C’est ainsi groupés que vous avez chance de vous faire écouter. Ce devoir, qui s’impose a tous, n’est que trop souvent oublié. Ceux qui ont obtenu le règlement de leurs indemnités, se désintéres sent volontiers des malheureux qui piétinent encore aux portes du tribunal des dommages de guerre. Volontiers, ils s’endorment sur le mol oreiller de l’égoïsme. Ils ont tort et se préparent peut-être ainsi les plus durs réveils. Faut-il rappeler que les revisions de certains jugements esttoujours a envisager Dans certains milieux,’ on fait mine de s’apitoyer sur l’inégalité faite aux sinistrés suivant qu’ils se sont présentés devant les tribunaux au début du règlement des domma ges de guerre ou bien en 1923, en 1924 on a fait plus large mesure aux uns qu’aux autres. Il importerait done, suggèrent ces bons apó- tres, de réparer cette inegalité. Voyez-vous oü pareille doctrine peut conduire. Et tandis que cette théorie trouve des dé- fenseurs et plus spécialement dans les mi lieux bureaucratiques, évidemment la cour de cassation consacre la thèse que, par appli cation d’un artjcle de la loi sur les dommages de guerre, les décisions prises avant la loi de 1921 pourront être revisées et complètées. C’est un point qui a été signalé a la Chambre par M. Buyl. A la question de savoir si le gouvernement était disposé a profiter de cette jurisprudence pour provoquer la révision de nombreux liti- ges M. Vande Vyvere n’a pas répondu avec toute la clarté désirable. C’est dire que ceux qui ont obtenu jugement auraient tort de se désintéresser du sort des sinistrés. II n’y aura pas deux catégories de sinistrés a ten dit. Ce principe peut etre gros de conséquences cela veut dire que les mesures qui frapperont les uns finiront aussi par atteindre les autres. Que tous done, entendent notre appel. C’est ainsi que nous ferons le mieux entendre notre voix. Ce que nous aurons a demander éven- tuellement au gouvernement est d’ailleurs d’une parfaite simplicité nous aurons éven- tuellement a lui dire qu’étant donnés les enga gements pris a notre égard, s il laut assainii Fa situation financière, s’il faut trouver de nouvelles ressources, s’il faut restreindre cer- taines dépenses, il faut songer d’abord aux riches, a tous les parvenus d’aprés-guerre qui édifient d’insolentes fortunes, aux travaux somptuaires véritable insulte a nos misè res a tous différés, a toutes er les le emment de quoi nous préoccuper. Confiance Est ^;Ce a dire qu’il y ait lieu de s’abandonner e^C°Uragement. Nullement. Qui nous dit ^ans un avenir trés prochain le Gouver- ne trouvera pas le moyen ou plutót dissiper ces brouillards Peut- nce? ^Ue iUS(lu’ici il ait trompé notre con- Au contraire, plus d’une fois, nous c°nnu l’angoisse des heures difficiles. -aement n’en est pas moins resté fidéle a la tache de la restauration et toujours il a trouvé les moyens nécessaires pour la poursuivre. Nous avons eu confiance hier ayons done encore confiance aujourd’hui. C est avec le plein assentiment du peuple tout entier que le Gouvernement a entrepris ce vaste travail. Rien ne nous permet de croire que le peuple est passé a d’autres sen timents. Lui aussi mérite notre confiance et sans nul doute fidéle a la parole avant de songer aux dépenses nécessitées par* la restauration et par les réparations dues aux: sinistrés, victimes de la guerre.. (Vijs applaudissements). M. Butaye remercie et félicite Messieurs Glorie et Ledoux et propose l’ordre du jour suivant, voté a l’unanimité Les délégués présents a la réunion du l3 janvier 1924 Vu la nouvelle menace qui pèse, non seulement sur les sinistrés qui doivent en- core être indemnisés, mais aussi sur ceux qui croient être définitivement payés Regrettant l’article paru ce 1924 dans La Nation Beige Invitent toutes les communes a réorgani- ser leurs Clubs de sinistrés en vue de réagir et de recommencer une campagne énergique. pour sauvegarder nos droits si souvent re- connus, aujourd’hui systématiquement mis en danger Conseillent vivement aux Administrations communales d’appuyer de toute leur influ- ence et de leurs pétitions les veeux des Clubs; Et émettent le désir de ne pas voir sup- primer le Ministère des Affaires Economi- ques avant l’entière reconstruction des Régions Dé vasté es. M. Butaye demande, qu’au cours de ce mois, tous les groupes régionaux soient ré— organisés pour que, a la réunion du deuxième dimanche de Février, tout le monde soit au poste, prêt a prendre toutes décisions que comportera la situation. II demande de faire approuver le texte da veeu de l’Assèmblée par fes autorités com munales. M. H. Vermeulen demande qu’une requête soit adressée au Gouvernement pour qu’il retarde les travaux somptuaires d’Ostende, qui comportent la démolition de 800 maisons et la dépense de plus de i5o millions, jusqu’a une date oü les Sinistrés soient logés chezeux. M. Butaye dit qu’il n’y a pas que la région d’Ypres qui se réorganise, mais qu’il en est de même de toutes les provinces de Wallonië. Le mouvement sera commun a toutes les régions- dévaStées et au moment opportun tout le monde sera debout au cri de ralliement. "La séance est levée a 5 heures. Le Secrétaire de la Fédération Nationale des Sinistrés, Emile DETHIEIE \jjonc pas favorisé les modifications mes actes et mes votes sont la pour réalité, - et c’est le principe fondamen- Xnt ïe me SU'S insPiré—j’ai toujours ■jéré le droit des sinistrés, comme un cré et chaque fois que le gouverne- pvoulu y porter la main, pour le res- jjjreou Ie diminuer, ma réponse a été in clement bas les pattes F ijs app laudissem en ts gila, Messieurs, des faits c’est ma seule seala calomnie. La Jurisprudence Glorie signale ensuite qu’a la tendance restreindre les droits des sinistrés, corres- idune jurisprudence tile aussi, de plus en [restrictive. M. Buyl a rappelé a la Cham- (ajurisprudence adoptée vis-a-vis des ces- uaires, alors que le droit de cession reste jours maintenu.... Les Réformes gaines réformes annoncées appellent 5itoute notre attention. ,e voila-t-il pas qu’on annonce la dispari- i da Ministère des Régions dévastées.. !ton considère la tache comme a peu prés ninée. Je ne crois pas, dit l’orateur, que choses en soient a un tel degré d’avance- it. Et s’il en était ainsi ce serait une rai- de plus pour maintenir le Ministre des [ions dévastées. C’est au moment oü les rices organisés peuvent travai.ler norma- eat qu’un chef est le moins indispensable 6 un vaste travail comme celui auquel tatteléle Ministère des Affaires Econo- [ues deux périodes sont particulièrement iciles La période d’organisation des ers services et la période de leur hquida- i A l’heure oü il faut démobiliser les ers services, un chef est necessaire. En iunes-nous d’ailleurs la Beaucoup ne res t’d pas a faire et a regler Fourquoi dés s songer, dés a présent, a la suppression Ministère des Régions dévastées Et s’il vrai que M. Van de Vyvere a des loisirs, srquoi ne pas étendre ses attributions lie suppression nous parait une solution s radicale. Et cependant c’est M. Van de Vyvere lui- nequis’est charge de nous avertir de la >chaine disparition de son Ministère. Inter im ace sujet par Le Soir le 15 décen.- dernier, il a déclaré Vraisemblablement, dans deux ou trois B0>s, mon Ministère aura vécu. La majeure lrtie des grandes affaires en litige se trouve eglée. Désormais, lesjuges de paix j’en °nfère depuis quelque temps avec mon °dcgue de la J ustice et les Cours d’appel ,er°nt appelés a apprécier les litiges encore slants. Inutile de dire que nous considérons, pour re Part, les petites affaires aussi intéres- tes que les grandes affaires qui, elles, sont ’rla plupart réglées. (Approbation). pis comment ne pas se rendre compte 311 dire du Ministre lui-même la suppres- ade ce Ministère se compliquera notam- D*dun bouleversement radical au point de la juridiction^des dommages de guerre. I tandis que toutes ces réformes sensation- Se Préparent dansles coulisses minis- es, il est peu ou pas question de renou- ressources, qui permettront de conti- travail de la restauration.'Il y a la

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 5