Due monstrueuss iniquité
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laar, N°41 - 26 Januari 1924
4e Année, N° 41 - 26 Janvier 1924
f A
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de 1'Arrondissement d’Ypres
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ce
en
- Weekblad -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden.
der Ypersche Clubs, enz.
t b
Les articles non signés sont refuses
encore la commission qu’ils paient actuelle-
ment. Il n’y a pas de douleur que le temps
n’adoucisse. Quant a l’État sa dette sera
d’autant diminuée.'
Enfin il y a une troisième catégorie de
sinistrés, ceux qui attendent encore. L’État
pourrait se contenter de leur remettre un
titre ne pörtant aucun intérêt et payable
au fur et a mesure des paiements de 1’Al-
lemagne. Dans certains cas intéressants, que
la justice apprécierait, il pourrait peut-être
aller jusqu’a faire l’avance de 25 p. c. des
dommages. Pourquoi n’affecterait-on pas a
ces paiements le produit on une partie de Sex
ploitation de la Ruhr (qui, pour la première
année déja va se monter a quelques centaines
de millions de francs)
Par celte opération l’État prendrait un
engagement sans terme qui serait acquittc
par les generations futures, débitrices en-
vers la génération actuelle du colossal effort
réclamé par la grande guerre et l’après guerre.
II va de soi, cependant, que les anciens
combattants feraient exception au régime que
nous recommandons. Leurs droits échappent
a toute transaction. Eux seul’s peuvent pré-
tendre a une indemnisation integrale etimmé-
diate.
Citons encore cette breve justification
Mais l’intérèt général prime tout, et, a qui
viendraitparler.de situations acquises, la ré-
ponse est facile autantque péreroptoire il n’y
a pas de situations acquises quand le sort du
pays est en jeu et ce n’est pas une raison paree
qu’un gouvernement s'est r ngagé de bonne foi
dans une voie qui ne correspond pas a la réa-
lité que le suivant n® puisse changer d’avis et
adapter ses-decisions a la situation nouvelle.
II n’y a jamais que l’État qui ait commis la
folie de payer quand il n’avait pas d’argent.
Notre proposition consiste tout simplement a
lui dire désormais vous ne paierez plus qu’a
concurrence de votre disponible.
M. Theunis s’est efforcé, depuis le premier
jour, a ramener les dépenses au niveau des
recettes Nous ne lui proposons pas autre
chose en lui suggérant d’arrêter des frais sans
ressources correspondantes.
Première constatationon peut conclure de
ceci que la situation financière de la Belgique
est désespérée. Le moment n’est peut-être
pas trés bien choisi pour le dire, alors qu’on
s’efforce de ramener la confiance dans Ie
pays.
On nous représente done la Belgique dans
la position d’une société qui ne peut plus
faire face a ses engagements.
C’est grave.
Si c’est vrai, peut-être cependant vaut-iï
mieux le dire ce n’est pas e i cachant l’abcès^
qu’on le guérit
Si c’est vrai il faut aviser d’urgence aux
Dans une Pareille question il est impossible de
concilier les intéréts en présence au point que
tout le monde se declare satisfait. On peut du
moins essayer d’un compromis qui garantisse les
droits acquis de chaque citoyen dans le cadre de
l’intérèt général. C’est le but que se sont proposé
les auteurs de la proposition dont on lira le
développement ci-après.
Le gouvernement sorti de Lophem porte
la responsabilité de plusieurs fautes dont la
moins grave ne fut pas le paiement des
dommages de guerre sur les bases que 1’on
sait. La prudence manqua totalement aux
hommes qui détenaient le pouvoir a
moment la Foptimisme les égara. Nous
payons les conséquences aujourd’hui.
Plusieurs systèmes s’offraient cependant
pour résoudre le problè£se. Un système dé-
fendable efit été de se bonier a faire des
vances a titre précaire et dans une cer-
taine proportion du dommage total subi.
Encore convenait-il de distinguer entre les
dépenses destinées a rééquiper notre outil
lage industriel et d’autres dépenses corres-
pondant certes a des dommages réels, mais
par nature improductives Celles-ci l’État
devait les différer jusqu’a des temps meil-
leurs au contraire les autres devaient être
engagées sans hésitation, car ces millions
utilises a rééquiper nos industries détruites
donnent du pain a la population et des irnpots
a l’État.
Et void comment la Nation Beige propose de
t&umer la difficulté
Les sinistrés peuvent être rangés en trois
groupes ceux qui ont été indemnisés en
nature et en numéraire ceux qui ont requ
ou ont négocié une promesse de paiement
au ir’ janvier ig25 souscrit par l’État et
enfin la multitude de ceux qui attendent
encore...
Pour les premiers passons l’éponge.
Mais que va faire l’État le ier janvier
iy>S époque a laquelle il doit payer les
quelque deux milliards de francs qu’il s’est
engage a verser aux sinistrés du deuxième
groupe Ceux-ci, la plupart industries et
commercants, moyennant le paiement d’une
commission se sont procure des avances en
négociant la promesse souscrite par l’État.
Hs sont sortis d’embarras, ils ont remis en
route leur affaire, industrielle ou commer-
ciale, détruite par l’ennemi et sont devenus
ainsi des agents de production, d’exporta-
tion, d’importation. Nous savons qu’a juste
titre l’État vent s’entendre avec eux pour
consolider sa dette et l’amortir en i5 ou
20 ans.
Pourvu qu’on agisse avec fermeté, la
combinaison marchera comme sur des roulet
tes et les sinistrés consentiront même sans
aucun doute, pendant cette période, a verser
mslisons dans La Province de Namur
C’est ce que propose un journal bruxellois
iprétend vivre en marge des partis politi
es et ne s’inspirer en toutes choses que de
itérêt national.
IIest trés difficile de se tenir en dehors de
ite preoccupation politique et il n’est pas
ms malaisé de découvrir le véritable inté-
I national.
Nous avons souvent reproduit, en les
prouvant, des articles de la Nation Beige
fit nous aimons l’esprit d’indépendance et
int le directeur a eu le mérite de dire sou-
nttrèshaut ce que d’autres murmuraient
at bas.
Nous n’en avons éprouvé que plus de
tine a lire l’article oü la Nation Beige préco-
se«une solution rationnelle du problème
S dommages de guerre.
Cette solution rationnelle est a coup sur une
'lution radicale et qu’on n’a paseu beaucoup
peine a trouver elle consiste en ceci ou a
;u prés, c’est qu’on ne paiera plus les dom
mes de guerre.
Tant mieux pour ceux qui sont régies, tant
spour ceux qui ne le sont pas un coup
:ponge et c’est fini 1
Ace prix-la nous obtiendrons le rétablisse-
®t économique et financier de la Belgique.
3us disons qu’on commettrait ainsi une
tetrueuse iniquité que les meilleures rai-
as du monde ne pourraient justifier.
La Ration Beige ne se dissimule pas l’ini-
'lé de sa proposition car elle prévoit
K oppositions systématiques et puissantes
“ne solution semblable provoquerant dans
CamP des victimes
Mais voici les raisons qu’elle oppose
lvance a ces protestations
1 Le paiement des dommages de guerre
établi sur de mauvaises baseson a
‘nc}ué de prudence, on s’est laissé égarer
fUn (ol optimisme.
20 L État ne peut pas continuer a payer les
‘“'«ages de guerre sur les bases admises
>tla d courrait a la mine.
^oicj d ailleurs le commencement de cel
^établissement financier
est-il possible
noir des dommages de guerre
Une solution rattennel 5e
j, ^ra avec une attentices particuliere ce
r notrt enquête sur Ie retirement fit an-
vti a ^S‘9ae. Nous y fa-isms comnalire la
If nous a presenter dans certains
Ze- ^Urfacili*er d l’État k paianent des
es qui resign 1 dxes au litre des dov images
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LA REGION
D’VPRES
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