üorlogscliadÈ - Dammages de guerre Rond tiel Front (Vervolg) (i) J. T. 525 17.178,17 10.689/23 Si, 17.875 7326 29.025 9020 4870 3o. 000 8400 423o 1455 2060 6040 36.885,65 14.085 24.059,44 Na vele voetstappen gedaan te hebben en soms uren op uren^van het eene bureel naar het andere te zijn getrokken om nieuws te vernemen, wierd ons geduld beloond en onze woning wierd in aanbesteding gegeven. Cornelis Emile Wytschaete Dekijndt Camille Langemarck Vermeulen Cyrille en Marie Staesen Daniel Vanheule-Declercq Emile We Vandenbriele en kinders Ceuninck-Breyne Charles Hoorelbeke-Storme Henri Couchez Aloysius We Six-Gouwy Juliana Boesinghe We Caenepeel en kinders Delefortrie Lefebvre Alphonse Geerardyn René Messines de journal de dimanche dernier I-e trafic des marks. Un avocat d’An vers accuse d’avoir trafiqué pour 5oo.ooo fr. de marks, lors de la reprise de ces billets par la Belgique, comparaitra incessamment de- vant la Chambre des mises en accusation. Est-ce le seul Combien sont-ils Si les profiteurs ont droit a la vie, nous,victimes, devrions-nous succomber Nous répondons mille fats non. Place aux honnêtes gens L hohneur finit toujours par triompher en Belgique. Au travail done sinistrés de tout rang, de bout jusqu’a votre résurrection compléte Debout pour la conquête de votre situation d avant-guerre Vous avez derrière vous, votre Conseil d’administration qui ne vous abandonnera pas, avant que le dernier des si nistrés n’ait obtenu satisfaction. Tons les Bei ges sort ég aux dev ant la lot. Verscheidene aannemers schreven in, doch om eene niet bekende reden, wierd geen enkel aanbod aangenomen en ons betrouwen op moeder de Staat ging ferm aan het wan kelen. Doch de moed niet opgegeven en wéér naar den Hof waar men ons verzekerde dat eerlang alles zoude ten beste komen. Inder daad weldra vernamen wij dat onze woning met nog deze van verscheidene andere geteis- terden zoude gebouwd worden door de heeren C. en M. Doch daar het ditmaal geene open bare aanbesteding gold konden wij geene ver dere inlichtingen verkrijgen. Nogmaals verliepen eenige wéken, vele voetstappen wierden gedaan en de heer Hoog' Commissaris verzekerde ons dat weldra met de werken zoude aanvang genomen worden, en in honderd vijftig dagen zoude onze woning klaar wezen. Rond de maand April 1921 begonnen de werklieden te metsen en na verschillende ma len het werk onderbroken te hebben, was tegen het einde van het jaar onze woning in het droog. Nu zoude het niet lang meer duren of wij zouden ons huis kunnen bewonen Wij had den echter het vel van den beer te vroeg ver kocht, en toen de Lente aanbrak van het jaar 1922 was er nog niets veranderd aan onze woonst tenzij beschadiging door het gure weder. Eindelijk kregen wij de plakkers en de tim merlieden, Vele ontgoocheling hadden wij bij het nazien der deuren en vensters welke men plaatste. Volgens de beschrijving van den bouwkundige moest het hout van schoone hoedanigheid wezen, maar dit alles liet veel te wenschen en niettegenstaande onze her haalde voetstappen, wilde men niet luisteren en immer ging men voort slechte deuren en vensters te plaatsen. De eene maal gingen wij de aannemers vin den die de schuld op den timmerman wierpen en in de bureelen paaide men ons immer met beloften. De heeren B. en P. toeziener en kontroleur mieken rapporten op rapporten, maar niets baatte en eindelijk gingen wij den heer Hoog Commissaris vinden die vroeg onze klachten schriftelijk in te dienen en oorlof gaf het huis te betrekken zooals het was in afwachting dat hij zoude maatregelen nemen om de weer spannige aannemers te verplichten hunne werken goed uit te voeren. In het begin der maand Mei wierd het huis bewoond en de toestand der werken, per brief kenbaar gemaakt aan den heer Hoog Com missaris, was de volgende (Wordt voortgezet) In de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Neuve-Eglise Vanhaecke Maurice Salembier Henri Westoutre Vanhaecke Maurice Wulverghem ORDRE DU JOUR vote le janvier 1924' d Wervicq par l’Assemblée Générale de Sinistrés. Attendu que de la restauration des regions dévastées dépend l’avenir de la Belgique et le retour a la vie normale Attendu que le droit sacré des réparations de Dommages de guerre a été proclamé par la Belgique entière Attendu en outre que ce droit est officielle- ment reconnu par le traité de Versailles Attendu que ce traité en met les frais a charge de l’Allemagne Attendu que la Belgique, faisant un grand effort, a reconstruit la plus grosse partie de ces dommages a charge des sommes récupé- rables Attendu qu’en ce faisant dans l’intérèt du pays Elie a reconnu le droit des sinistrés Attendu que la constitution déclare que tous les Beiges sont égaux devant la loi, qu’il n’y a done pas lieu de créer plu sieurs catégories de sinistrés Attendu que l’arrondissement d’Ypres souf- frira durant un temps indéterminé de la des truction résultant de suppressions ou de dépla- cements de diverses industries Attendu que ce sera la cause de perte de re- venus a l’Etat et de frais de chómage dans l’avenir Attendu que le Gouvernement se trouve dans l’obligation de faire des compressions Attendu que ces compressions doivent né- cessairement se faire dans l’administration du pays et non pas contre le retour a la situation d’avant-guerre Attendu qu’il faut rétablir d’abord ce que la guerre a détruit et surseoir ad’autres grands travaux Attendu que la rapide reconstruction des régions dévastées atténuera dans une large mesure la crise du logement, fléau que la guerre a engendré Attendu qu’il est question de la suppression du Ministère des Affaires économiques Pour ces motifs Les sinistrés réunis en assemblée générale le 27 janvier 1924, en la salie St-Paul a Wer vicq, au nombre de neuf cents, expriment le voeu que le Ministère des Affaires économi ques soit maintenu jusqu’a reconstruction compléte et que le droit a reparation soit ap plique d’une même faqon a tous les sinistrés suivant les lois promulguées. (s) B. Deltour f. Vermeulen P. Vandenbulcke. dans un autre arrondissement, il en ’^e même pour une des seules usines t res, oü n0US constatons en plus la dispa- 7 de l’Ecole de bienfaisance, de l’Ecole Ttaire, etc., etc.... Le séculaire Institut de 1 jnes, si merveilleusement situé sur une jjnedans une contrée calme, a ététransféré. |US grande partie de nos brasseries sup- ^ée. Unefabrique de Comines, employant js de 200ouvriers, fondée il y a de tres lon- jeSannées, n’est pas reconstruite; nos fabri- jesde bleu,dont la renommee nous était en- jgnée a l’école, sont totalement disparues; ufabriques de lins et de chicorée sont en jftie seulement rétablies; nos huileries res- jtaconstruire; nos laiteries sont restées usle néant; la culture dutabac si renommee Jisparu aux trois quarts. Des hópitaux, éco- s églises, restent a édifier, les routes vers pres sont impraticables, les canaux restent „panne, les gares de chemins de fer sont des iraquements, nos ponts de communication rec la France sont toujours provisoires. Ce qu’il y a de plus admirable, c’est que le tonal bruxellois envie notre sort II oublie |e comparer les boulevards des grandes villes inos ornières, les palais a nos abris et nos araquements. Ou bien ce grand politicien rge t-il que c’est assez bon pour les Flan- ifiens gênants, qui ont eu l’insigne honneur farrêter sur leurs terres la barbarie teutonne la conquête du monde entier Notre champ Ie bataille a été le théatre de l’héroïsme Ie tepuretil a été heureux pour l’humanité p'Ypres n’ait pas été déclarée ville ouverte. D’autres auraient subi nos malheurs, d’au- res auraient dü être indemnisés Nous ne ommes pas égoïstes, nous avons été les vie ws, nous nous inclinons dans l’intérèt de notre Palrie. Celle ci a reconnu solennelle- sent sa dette, en Belgique un serment n’est jas un chiffon de papier commeen Allemagne. Etait-ce bien la peine de tant souffrir a quelques kilomètres du front Etait-ce bien lapeine de faire cette propagande acharnée tices] r >messes aux réfugiés, afin de les ra- ®ener dans les régions dévastées N’avons mus pas encouru une grande responsabilité Levant ces innocentes victimes, qui en masse ^minencent a retourner vers la terre plus lospitalière de France, oü elles avaient été wacuées Mesdames et Messieurs, vous qui vivez iMtre vie, vous savez que nous n’exagérons Rn, vous connaissez notre idéal, vous savez Wnousne critiquons pas sans raison et que uous avons toujours voulu collaborer loyale- uent a la renaissance du pays. C’est pourquoi •°us allons tenter un dernier effort le main- ®enjusqu’a résurrection compléte de ce qui a étécréé dans ce but, non pas dans votre inté- P particulier, ni dans celui de l’arrondisse- l^nt d’Ypres, mais dans celui de la Belgique Mère. Un arrondissement a moitié réparé serait plaie ouverte, purulente, sur le restant de a“elgique, ce serait la crise latente du loge- ent> ce serait enfin la punition imméritée .Une population victime du militarisme prus- Rn. ^ous ne pouvons croire que le droit sacré 6 réparation soit foulé aux pieds. est au moment du. danger que l’homme se ressaisir, ne pas abandonner la partie sMout ne pas se laisser abattre par le dé- üragement. Soyons forts, soyons optimistes, vaillons avec énergie a notre relèveroent, .’ons prêts devant l’oflensive de ceux qui eBlent notre perte. Par malheur et contre notre attente, s Uevions échouer avant d’arriver au port, la dernicre corde de notre are - jjj e*’8erons le paiement de nos dommages f^U! on^ obtenu prés de 7 milliards de ai3 m<>ment oü ils valaient 5o centimes. Iojs S<len)an derons l’appui du Josué bruxel- Oni une origine énigmatique. En v°l1s une preuve Voici na entrefilet (1) Zie obs nummer van 8° December 1923.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 3