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Sénat de Befigiciue
Séance du Mardi 8 Juillet 1924
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I III
d STRUYE. La discussion du budget
a flense nationale me procure 1’occasion
‘re Un mot de certains batiments militai-
-w ia caserne d’infanterie de
la ville d’Y
En
d’en
Hue fois r
ce travail,
je tiens a citer les principaux passages, et qui
ont été loin de donner satisfaction au public
et de calmer sa légitime émotion
Le service des enlèvements est exécuté
avec toute la célérité possible compte tenu
du personnel et du matériel dont on dispose,
on ne pourrait pas songer a augmenter ce per
sonnel et ce matériel, ce serait obérer le
Trésor de charges non justifiées.
Il n’est pas a ma connaissance que, tel
qu’il fonctionne, ce service ne donne pas
satisfaction. Les accidents dont sont victimes
des habitants de la Flandre occidentale sont,
pour la plupart, évitables ils proviennent
presque toujours de manipulations défendues,
manipulations faites pour s’approprier le cui-
vre des ceintures des fusees, voire même .le
métal du projectile on 1’explosif qu’il renfer-
me le nombre formidable de projectiles dé-
munis de ceintures de fusees ou portant des
traces de coups de burin que relève le service
des munitions l’établit de faqon frappante
une seüle chose étonne e’est que ces acci
dents soient relativement peu npmbreux, eu
égard aux imprudences folies qui sont comrni-
ses pour voler quelques francs de cuivre.
Voila ce qu’a répondu le ministre je m’em-
presse de dire que je suis d’accord avec lui sur
bien des points, notamment lorsqu’il blame
les maraudeurs et les vagabonds, qui, au lieu
de gagner honnêtement leur existence, cher-
chent a s’enrichir par le vol et par la rapine
ces individus, porteurs, pour la plupart, d’un
easier judiciaire important, ne méritent guère
qu’on déplore leur disparition de la société.
Mais il y a a cóté de cel a, d’autres acci
dents, extrêmement regrettables ce sont
ceux qui se produisent en labourant la terre
et en se livrant aux divers travaux agricoles
plusieurs bons et honnêtes cultivateurs ont
été victimes de pénibles accidents et ont lais-
sé derrière eux des veuves et des enfants dans
des situations fort précaires. Je demande a
1’honorable ministre qu’il veuille bien s’inté-
resser tout spécialement a ces veuves et a ces
orphelins, en les faisant bénéficier le plus lar-
gement possible du Trésor public.
Car, si tant d’accidents se produisent, il
faut bien reconnaitre que le service de la ré-
cupération manque de vigilance et ne fonc
tionne pas avec toute la célérité désirable.
Souvent,- des semaines et des mois se pas
sent sans que ce service ne vienne enlever les
obus, mis en tas le long de la voie publique,
et qui se trouvent a Ia portée de n’importe
quel passant et de n’importe quel écolier se
rendant a l’école.
Dans les environs d’Ypres, notamment, je
pourrais citer des endroits oüon voit toujours
les mêmes tas d’obus amoncelés depuis avant
l’hiver dernier.
Est-il étonnant alors que tant d’accidents
mortels se produisent et qu’il ne se passe pas
de semaine sans qu’on n’en enregistre plu
sieurs Pour n’en cit< r qu’un exemple, entre
le 24 et le 28 avril dernier, soit en l’espace de
cinq jours, sur les seules communes de Zille-
beke et de Gheluvelt, il s’est produit cinq
accidents, dus a des explosions d’obus et
ayant entrainé la mort, et, pendant la discus
sion même de ce budget, il y a trois ou quatre
jours a peine, un brave journalier d’Ypres,
père de quatre enfants, a été tué sur le coup,
en bêchant la terre de son jardin, heurtant
ainsi un obus, qui fit explosion.
Je crois avoir suffisamment démontré a
1’honorable ministre de la défense nationale
que le service de la récupération laisse beau-
coup a désirer tout ce que je viens de diré
prouve qu’il y a des réformes urgentes a ac-
complir. II serait done nécessaire de donner
au personnel chargé de ce service des instruc
tions sévères et précises pour que, a l’avenir,
nous n’ayons plus a déplorer d’aussi pénibles
accidents.
(La réponse de Mle ministre dans notre pro-
chain numéro).
peu dans les confortables immeubles con-
struits a eet effet dans la nouvelle ville
d’Ypres.
A ce moment-la, et il n’est pas bien éloigné,
se posera la question de savoir ce que le gou
vernement fera de cette vaste caserne. Il ne
semble pas douteux que c’est a des services
militaires qu’il devra affecter de nouveau
eet important batiment.
Ypres possédait, avant la guerre, un batail-
lon d’infanterie et une école régimentaire
mais, ce qui faisait sa renommée, dans le pays
et a l’étranger, c’était sa célèbre école d’équi-
tation. Celle d semble aujourd’hui définitive-
ment perdue pour notre ville si infortunée,
puisque le gouvernement est bien décidé a
la maintenir la oü il a cru devoir l’installer
après les hostilités.
Ce n’est pas un motif, cependant, de priver
définitivement les Yprois de leur garnison
aussi sont-ils unanimes a demander le retour
de leur bataillon d’infanterie et de leur école
régimentaire il n’existe aucun motif sérieux
pour ne pas les faire revenir a Ypres, car, en
fait d’immeubles vastes, confortables et bien
aérés, on ne pourrait en trouver ailleurs qui
offrent des conditions aussi avantageuses.
Je ne puis pas laisser passer la discussion
de ce budget sans attirer tout spécialement
l’attention de 1’honorable ministre sur les
vastes dépots de munitions qui ont été instal-
lés ces dernières années dans la forêt d’Hout-
hulst. Ces dépots constituent un trés grave
danger pour les populations avoisinantes il
y a la des villages fort importants, tels que
Clercken, Houthulst, Staden, West-Roose
beke qui sont continuellement exposés et qui
éprouveraient des dommages irréparables si
l’un de ces dépots venait a sauter. Comment
le gouvernement n’a-t-il pas établi pareilles
installations dans les imtnenses plaines de
sable de la Campine, loin de toute habitation,
et la oü elles ne pourraient pas nuire, au lieu
de les installer au cceir même d’une Flandre
si peuplée, qui a déja eu tant a souffrir de la
guerre
J’en viens maintenant a dire un mot de la
plaine d’aviation de Wevelghem, dont cer
tains terrains ont été achetés a plus de vingt
mille francs l’hectare, privant ainsi un riche
pays agricole de sa culture la plus précieuse.
S’il y avait eu une réelle nécessité d’établir a
cet endroit un champ d’aviation, je m’incline-
rais devant la décision qui a été prise, mais
toutporte acroire que cette nécessité n’existait
pas, puisque le terrain, une fois achetéetcom-
plètement aménagé pour y faire évoluer les
avions, les casernes et les hangars construits,
le gouvernement, a la veille du jour oü devait
être inaugurée la plaine d’aviation, renonce
tout a coup a son projet.
Que s’est-il passé Tout le monde se le
demande mais ce qu’il y a de certain, c’est
qu’il n’y a a Wevelghem ni avions, ni avia-
teurs, et que depuis plus de deux mois tous
ces terrains, achetés a des prix exorbitants,
ont été de nouveau remis en culture et sont a
la veille de produire des récoltes comme
auparavant. Ce n’était certes pas le but pour-
suivi par le département de la défense natio
nale
Mon honorable collègue M. Allewaert, au
cours de cettediscussion, a interpellé le minis
tre de la défense nationale et son collègue de
l’intérieur et de l’hygiène au sujet des nom-
breux accidents provoqués dans l’ancienne
région du front par les matières explosives qui
y ont été délaissées. Ayant été forcé de m’ab-
senter du pays la semaine dernière, je n’ai pu,
comme je me l’étais proposé, prendre la paro
le pour appuyer a ce moment-la mon excellent
collègue je désire done revenir quelques
instants sur cette question, qui préoccupe a si
juste titre nos populations du Sud de la West-
Flandre.
Lorsque M. Allewaert a posé une question
au sujet de ces explosions, au mois d’avril
dernier, le département de la défense nationale
a donné, Je i3 mai suivant, une réponse dont
SUr les
S°Ut prises d’ici
en 1919 sera a recommencer et
nouvelle et lourde dépense pour
Serne abrite, en ce moment, un cer-
services publics, qui n’ont rien
avec le département de la défense
qui trouveront a se loger sous
I ;j
disposition par le Trésor avant l’émis-
"nn de nos emprunts.
51 c l’ensemble des crédits ouverts, il a été
,.,y sinistrés une somme totale de
verse aux
0 t87.472-°38’29 FrS-
Malaré les liQui<Jations très ’^portantes
uelles la Fédération a eu a faire face
le courant de 1923, il restait au 3i dé-
3 bre de cette année sur le produit du 3e
Cfflprunt une somme de Frs 835.101.884,55
6 ec laquelle la Fédération continue a assurer
l’exécutioin des décisions judiciaires ainsi que
des solutions trarisactionnelles.
Les chiffres relatifs aux transactions, dont
fexamen et la solution ont constitué 1c princi-
al élément de l’activité des Coopératives,
font tout spécialement ressortir 1’ceuvre ac-
complie par la Fédération et ses filiales.
Alors qu’au 3i décembre f922, 19.212 opé-
rations de l’espèce avaient été effectuées
pour un montant de Frs 43.685.848,85 nous
constatons qu’au 3i décembre 1928 la pro
duction était portée a 62.3ig dossiers pour
un montant total de 204.258.386,08 Frs.
Nous vous disions, dans le rapport de
1’exercice social précédent, que sur le crédit
de 2.000.000, mis a notre disposition par
l’État une somme de Frs l.yÓo.ooo, seulement
avait été utilisée pour couvrir nos frais de
gestion et que le surplus avait été couvert
par des ristournes faites par les Coopératives.
Pour 1’exercice écoulé, votre Fédération a pu
faire face a ses frais de gestion au moyen de
ses seules ressources. Elie y est parvenue
notamment, grace a 1’aide que vous avez bien
voulului apporter en lui remboursant les sub
sides qui vous avaient été accordés a titre de
frais de premier établissement.
La Fédération a également trouvé un con
cours précieux auprès de certaines Coopéra
tives qui, ayant terminé leur mission et pro
cédé a leur dissolution, ont estimé préférable,
au lieu de répartir entre leurs membres un
boni qui ne pouvait procurer a chacun d’eux
qu’une somme extrêmement ininime, d’en
faire don a 1’organisme central, pour permet-
tre a celui-ci de poursuivre sa mission.
Cette participation des sinistrés eux-mêmes
aux frais de 1’organisme chargé de la réparti-
tiondes fonds des emprunts est une confirma
tion éclatante de l’esprit de solidarité qui les
anime. D’autre part, elle montre au pays que,
si celui-ci a pris a sa charge la reconstitution
des biens endommagés ou détruits par la
guerre, les sinistrés, de leur cóté, n’ont pas
hésité, en faisant un sacrifice, a diminuer
autant que possible la lourde charge qui pesait
surle Trésor.
If' li -
de di.
[es> “otamment de la
- - pres.
I9I9> le gouvernement s’est empressé
relever les ruines on pouvait espérer,
ces ruines relevées, qu’il eüt achevé
de c 1 en y mettant une toiture au lieu
ala iJ’ '1 aarrêté les travaux de magonnerie
le b'itaUteUr de 'a c°rniche, et il a recouvert
cinqa'ment Un en<duit cimenté qui, après
k pluieJeeiS’ couvert de telles fissures que
voquaT a ne'®e s’infiltrent au travers, pro-
n ainsi d’énormes taches d’humidité
uiurailles. Si des mesures urgentes ne
travaii faif*-CS 0 1Ci peU de tempS’ tOut le
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