Gebruikt de KLEUREN en VERNISSEN Franco-Beige B-SS S-O2 JSUff® 6’ vote A propos du csrcLsaS A propos cfi’Vpres Nos routes ctésertées A la Commission d’Hygiène Ypresl3 Nous reproduisons ci-après un articulet pan dans Neptune (ir-8-24) Une lettre a propos de Ia prétendue résurrection Nous recevons d’un lecteur la lettre ci-des- sous ch^> Illi Malgré les nombreuses plaintes adressées a M. le Ministre des Travaux Publics, il ne nous a pas óté loisible d’obtenir, pour cette saison, la réfection des routes Menin-Ypres, Warnêton-Ypres et Ypres-Furnes. Cela cause un prejudice énorme a la ville d’Fpres, dé- sertée par les automobilistes du Nord. Tandis que, a 1’occasion du 14 juillet, Fête Nationale Franqaise, a peine une centaine d’automobilistes se sont hasardés a emprunter la route d’Ypres pour se rendre a nos plages Beiges, c’est par milliers qu’ont été enrcgis- trés les passages a Halluin pour la direction de Routers, Panne et Ostende. Voila certes une grande perte pour Ypres et si cette situa tion perdure, non seulement ce sera au détri ment de la ville d’Ypres, mais même des plages Beiges, car bon nombre déja se diri gent vers les plages Franchises entre Wime- reux et Malo, empruntant les routes Franci ses, entretenues et en excellent état. M. le Ministre, voudra-t-il enfin entendre nos doléances Laissera-til perdurer cette ruineuse situation? Pour bon nombre d’Yprois la visite des touristes et automobilistes du Nord est une des principales ressources. L’article suivant du Journal de Roubaix du 16 Juillet, prouve suffisamment le bien- fondé de nos réclamations. Le passage des automobiles a la f rontière Nombreux ont été les habitants de notre Votél“ loisur 'actwité ■es Lors de sa dernière réunion, la Commission médicale de la province de la Flandre Occi dentale a longuement discuté une question fort intéressante. Elie a fini par blarner trés sévèrement les Dames de la Haute, qui, dans un but évidemment anticonceptionnel, se plai- sent a parcourir en auto les routes de Furnes a Ypres et de Warnêton a Ypres. Les cahots violents qu’elles recherchent peuvent avoir, même pour leurs propres personnes, les résul- tats les plus désastreux. N. d. 1. R. C’est sans doute parceque Menin-Ypres n’est plus praticable qu’d pied que la Commission médicale n’en a pas parlé. FABRIEK Lecjesri Gebr*8, Brugge. DepotVANDE LANOITTE, Dixmu- destraat, Yper. région, qui, profitant de la fête nationale et du dimanche qui la précédait, se sont dirigés vers les stations balnéaires beiges. On s’en convaincra quand nous aurons indi- qué le nombre de voitures automobiles qui ont franchi, a leur rentrée en France, le poste des douanes d’Halluin. Dimanche soir, il y en eut prés d’un millier lundi, de 17 h. 3o a 23 heures, les douaniers ont constaté plus de i.goo rentrées. Le service avait d’ailleurs été renforcé il ne s’est produitaucun incident. Les voyageurs n’eurent d’ailleurs qu’a rendre hommage a leur parfaite correction et a la diligence des douaniers. Monsieur le Rédacteur, Nous lisons avec étonnement dans votre honorable journal que le circuit de Boulogne se disputera sur la belle route Menin-} pres- Warnelon etc.... Depuis plusieurs semaines, notre Comité était en pourparlers avec les organisateurs du circuit en question aux fins de leur faire adop ter le superbe macadam Elverdinghe-Woesten. Toutes les firmes spécialistes de voituret- tes étaient enthousiasmées de notre proposi tion. Un seul point noir a l’horizon I Le man que de virages. Mais la difficulté avait été aplanie déja. Quatre ponts tournants avaient été commandés a 1’administration des chemins de Fer (Ateliers de l’Etat) réputée pour le bon marché de ses prix de revient. Croyez, Monsieur le Rédacteur, que nous avions bien fait les choses. Chaque concur rent aurait été mis en possession, avant son depart, d’une centaine demodèles de segments sphériques s’adaptant au divers modèles des trous de la route et portant le numéro cor- respondant au trou sur lequel il était modelé. Le mécanicien deygit précéder la voiture en charriant ces modèles sur une charrette a bras et était chargé du nivellement de la route en les déposant dans leur trou respectif. Il avait de plus pour mission de les enlever immédiatement après le passage de 1’auto avant l’arrivée de la voiture suivante. Tons nos calculs étaient établis pour pouvoir terminer le circuit Elverdinghe-Woesten et retour en moins de six jours. Hélas, grace a votre cimetière de «Tanks» nous voila dégommés. Il ne nous reste plus qu’a demander a la Commission pour la pré- servation des sites de la guerre de vouloir reconnaitre notre route comme faisant partie du No man’s land. Le Comité de I’Union pour la conservation de la route Elverdinghe- Woesten. La majorité des Chambres a l’alcool consacrant le principe de la rétro des lois. Cette première illégalité admise par Députés et Sénateurs ménage d nos sinistrj rudes réveils. Nous nous permettons de signal a nos lecteurs I’attitude trés courageuse du Sé teur Struye, qui s’est élevé fortement contre cette méthode. Nous le félicitons bien sincèrement nous-reproduisons son discours d’après les 4 nales Parlementaires. M. Struye. Jetiens a expliquer le que je me propose d’émettre. Je suis partisan de voir frapper l’alcool dans de trés fortes proportions, afin d’en res treindre le plus possible la consommation Mais je suis également partisan de la liber, té, et j’estime que la loi du 29 aoüt i9Ig entrave singulièrement cette liberté, en defen dant aux commerqants de vendre moins de deux litres d’alcool et en empêchant ceux qui exploitent des débits de boissons de servir de l’alcool aux consommateurs. Aussi longtemps que le gouvernement ne sera pas disposé a présenter un projet, ayant pour but, d’abolir les dispositions susmen- tionnées de la loi de 1919, je suis décidé a ne plus accorder mon vote a des projets qui augmentent les droits sur l’alcool. A tl vyte de la loi M. le Sénateur Struye a répondu non Ypres, le 9 aoutig2p Monsieur le Rédacteur en chef, Fréquemment, notre région est honorée de la présence de journalistes ces visites sefont toujours a l’occasioii de l’une ou l’autre fête, inauguration d’un monument, passage prin- cier, qui trés généralement s’accompagnent d’un soleil joyeux. II y a quelques jours, nous eümes sem- blable cérémonie une inauguration et les journalistes furent nombreux certains d’en- tr’eux semblent avoir une ame plutót poétique. Certes, l’enthousiasme est une belle chose, et l’on ne peut en faire grief a personae, mais... ce coquin de soleil joue parfois de lort vilains tours, témoins Tartarin et sun baobab. Ypres, quel magnifique baobab. On a traversé quelques-unes de sesartères ensoleillées, on les a vues en un jour de fête, en un de ces jours ou tout le monde, et prin- cipalement 1’Yprois se sent heureux malgré tout (nous sommes encore toujours les En' fants d’Ypres Ypersche Kinders, et aux jours de fête, l’enfant oublie ses peines, n’est-ilpaS I vrai et on conclut, et on écrit des lignes enthousiastes. Mais qu’on vienne done nous revoir en temps normal on sera requ a bras ouverts, on vena plus a 1’aise, et combien on déchan tera. C’est une résurrection, soit mais queHe résurrection N’étaient-ce 1’esprit d’initiative et la téna cité de quelques-uns de mes concitoyens, Qu serait notre pauvre ville Car ce ne sont p# les pouvoirs publics qui ont refait Ypres.- plutót, si... Nous avons été refaits pat eS pouvoirs publics... Ypres renait, Ypres revit, vive YpreS Vivante Alors, qu’il faudrait chanter ”^PieS^ Morte Ce serait un charmant épil°DUe Réveil des Morts de Dorgelès. Qui entendra finalement notre d’alarme Croyez, Monsieur le Rédacteur en etc. drop clairsemés. Non seulement le nom du village devrait être indiqué. mais au bord de la route, a proximité du centre du village, des écriteaux devraient porter quelques mots et quelques dates. Par exemple. il faudrait affi- cher Ce village a été occupé nar les Alle- mands, de telle date a telle date et repris par les Beiges a telle époque. Au sortir de la guerre pas une maison n’en demeurait debout Dans le même ordre d’idées,le Touring-Club a fait placer tout le long du front des bornes d’invasion. Ce fut une excellente idéé. II fau drait développer ce système. Les deux principaux observatoires naturels du front des Flandres sont le Mont Kemmel et la crête de Clercken. Le sommet du Mont Kemmel, d’oü l’on découvre tout le territoire du saillant d’Ypres et bien au-déla, devrait être rendu accessible aux voitures. On y con- struit actuellement une tour. Cette dernière devrait porter une table d’orientation, tablet- te de marbre d’un mètre de diamètre sur la- quelle on grayerait des flèches et des inscrip tions indiquant les points cardinauj et les noms des villages dont on aperqoit les clo- chers.Une tour d’observation analogue devrait être construite prés de l’église de Clercken, endroit d’oü les Allemands découvraient la plus grande partie du front allié des Flandres et suivaient les mouvements de nos troupes. A la forêt d’Houthulst, encore si tragique d’aspect, rien n’indique ni ne rappelle le róle sublime de l’armée beige fors de l’offensive libératrice, rien si ce n’est le vaste cimetière, d’ailleurs admirablement entretenu. Pourquoi ne pas installer au bord de la route un pan- neau de quelques mètres carrés sur lequel les inscriptions rappelleraient l’héroïsme des nötres II faut faire revivre le front aux yeux des visiteurs qui cherchent a comprendre les opérations de guerre. II faut leur permettre d’apprécier les hauts faits des armées alliées et pour cela leur donner une idéé de la puis sance de l’armée ennemie. C’est par dizaines de milliers et en nombre toujours grandissant que lesétrangers arrivent chaque année pour visiter les fronts beiges. Même en faisant abstraction de toute consi deration d’un ordre plus élevé, le simple souci de nos intéréts matériels devrait nous inciter a faire tout notre possible pour rendre notre pays intéressant. Nos visiteurs nous en seront reconnaissants. Georges PAQUOT. 1 iu I I 4

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 2