Les voies d’eau, facteurs dominants de ia prospérité d’un pays SALON DE COIFFUR® pour Dames ^e8S’CUrSlvtgs) (SALON SPÉCIAL POUR DA Lavage de tête - Séchoir leelnq»4 Manucuré.Pédicure Massage facia' Teinture au Henné Tous genres de TOUS LES ARTICLES DE pA cepen- R. La publie r 1, I C°nseil pro. ®ettre i ont-Brulé J capi. an Veuillcz agréer, Monsieur l’Éditeur, mes sa lutations sincères. H. Vermeuïcn-Meynne, Président de I’Association Commerciale et Industrielle d’Ypres. A Monsieur le Baron RUZETTE, Ministre des Travaux Publics, Bruxelles Monsieur, Région d’Ypres du 27 décembre une lettre que vous lui avez envoyée a la suite d’un article paru dans le numéro du i3 décembre et rédigé, d’après vous, par un personnage indélicat et mal embóuché qui, sortant de chez vous, a commis 1’article auquel vous répondez. Tout me faisant supposer que je suis le personnage que vous incriminez de la sorte, j’oppose a votre assertion le plus formel dé menti Monsieur le Ministre, je ne suis pas 1’auteur de Particle. Mais puisque a la suite de cette lettre je me trouve mêlé a la discussion, je me permets, Monsieur le Ministre, de vous dire en tonte franchise mon opinion sur la question de notre canal. Les communications par eau, tant intérieu- res que maritimes, ont toujours été les gran- des, créatrices de prosperity. C’est le long des cours d’eau que les principales villes du monde sont nées, que les principales indus tries se sont développées. Imbue de cette vérité, votre administration développe depuis la guerre un programme d’outillage national grandiose, y consacrant des sommes, qu’on ■aurait autrefois appelées fantastiques. Et, chose étrange et inexplicable, tous ces grands travaux s’exécutent dans les regions prospères et non atteintes par le confiit mon dial et dont Poutillage d’avant-guerre existe encore, tandis que rien, absolument rien, ne se fait, pas même la remise en état de ce qui existait en 1914, dans la région qui fut sacrifiée pbur sauver la Belgique. Le port de Nieuport reste ensablé, le canal d’Ypres a PYser reste abandonné. Etrange cette facon d’agir d’un Ministère Beige vis-a-vis d’une région qui méritait d’être servie avant les autres. Inexplicable, cette attitude d’un Ministère pour des travaux aussi minimes si On les compare avec ceux entrepris en d’autres par ties de la Belgique. Et d’autant plus inexplicable, que le Minis tre responsable se réclame de sentiments pour cette ville d’Ypres, a laquelle Pattachent tant de vieux et chers souvenirs et n’ignore pas Thistoire de notre ville. Monsieur le Ministre, vous1 venez, il est vrai, de nous faire savoir que les plans des deux ponts sont déja faits et qu’on s’occupe des expropriations des terrains nécessaires, que, peut-être, en 1925... Non cela est-il sérieux Pour une administration capable de si grands travaux, n’en être encore que la au liout de six ans1 Ce n’est tout de même qu’en pays dévasté que des choses pareilles se voient etsetolèrent! Il est vrai que nous n’avons pas ici a notre disposition le fouet de la Grande Presse pour fustiger les responsables. Cependant, lors de 1’audience que vous avez bien voulu accorder a Monsieur Eric Van- doorne et a moi en Novembre 1923, vous avez certifé que les bateaux drriveraient a Ypres en 1925. Monsieur Vandoorne a obtenu un juge- ment en consequence d’autres, qui aussi attendaient depuis des années, ont pris leurs dispositions en ce sens. Imaginez-vous la situa tion faite a ces commerqants et industriels par vos nouvelles decisions. Imaginez-vous le tort fait a notre région, notre population Monsieur Peters, de Warcoing, se proposait d’ériger uné sucrerie le long de notre canal devant les incertitudes de votre administra tion, il est allé la fixer a Furnes... Par son attitude, votre département assume des responsabilités bien lourdes I Voila, Monsieur le Ministre, Popinion que je désirais développer, elle est ce^le des ig5 membres de notre association, elle est aussi celle des 10.000 signataires des pétitions, que j’ai eu Phonneur de vous remettre le 3 décembre dernier. Libre a vous, Monsieur le Ministre, après cette lettre-ci, a refuser de recevoir encore ce soi- disant personnage votre responsabilité n’en diminuera pas, et Phistoire de notre chère cité n’en dira pas moins aux générations qui nous suivront tout le tort fait a sa renais sance par une administration oublieuss de ses devoirs. Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, 1 as surance de ma considération distinguée. H. Vermeulen-Meynne, Président de I’Association Commerciale et Industrielle d’ Ypres. Nous trouvons dans Le Neptune du 14- 12-1924, sous le titre Les canaux BrÊban- 90ns Particle suggestif qui suit. Nos lecteurs feront eux mêmes les commentaires qui, nous n’en doutons pas, concorderont avec la thèse que nous avons toujours défendue Rendez- nous notre voie d’eau et la prospérité re- viendra Les canaux brabandons Le développement économique du Brabant et la question des voies maritimes Les canaux brabangons De la Cam pine a Bruxelles Le Conseil provincial du Brabant a tou jours accordé une importance particulière a la question du développement des voies maritimes qui ont la capitale pour centre. C’était logique et le contraire eut étonné, puisque l’autorité provinciale sut assumer dans la création de Bruxelles-maritime, un role de premier plan. D’autre part, la province de Brabant sem- ble avoir souci d’assurer au développement économique qui se manifeste autour de Bru xelles et dans les arrondissements de Louvain et de Nivelles, dans le premier surtout, des conditions de réussite aussi généreuses que possible. Elle apprécie Pefficacité de ces efforts. Elle se rend compte de Pintérêt de ces initiatives. Elle sait -- voire mieux que d’autres pouvoirs et paree qu’elle est auto rité centrale, Pimportance croissante que prend la multiplicité des entreprises indus- trielles. Nous avons déja eu Poccasion de le signaler et nous n’y reviendrons pas. Mais on nous permettra cependant de signa ler que Pan dernier, il a été accordé dans le Brabant et surtout dans la région bruxelloise, plus d’autorisations d’établissement d’usines nouvelles, que dans les provinces industriel- les du Hainaut et de Liége réunies. Il y a plus et non moins significatif depuis quatre années il a été créé dans la région bruxelloise un grand nombre d’industries spéciales nou velles, verrerie, usines de constructions élec- triques, etc., qui constituaient auparavant des spécialisations des centres industriels de la partie wallonne du pays. Et ce n’est pas fini. L’avenir parait plus brillant encore, paree que d’autres elements vont permettre d’éten- dre los éventualités de réussite des industries brabanqonnesle développement de Bruxelles- Maritime, les travaux du canal de Charleroi, les ports de Vilvorde et de Hal, la constante augmentation de la population de Pagglomé- ration, etc., etc. A ces facteurs d® réussite il semble que Pon veuille en ajouter d’autres et non moins hcureux. On annonce en effet que Pon va reprendre et faire plus active cette fois, l’étude de la grosse question des canaux brabanqons. Dans sa session de juillet dernier, le C vincial avait émis le vceu de voir execution le projet du canal de Pr Beeringen, voie d’eau qui doit relier la tale en passant par la région louvaniste bassin industriel nouveau de la Campine En 1909 une commission provinciale soire fut chargée d’étudier Pamélioratio °d' système des canaux brabanqons. Une U mission definitive nommée par arrêté cette ibis, la remplaqa en ign. Elle cc/- même deux commissions. Les études f intéressante». Maks la guerre vint. Une commission temporaire oeuvra daat a Pinitiative de M. Beco, gouverneur Elle étudia un projet-de canal reliant POnp Brülé a Beeringen et au projet du canal vers Tirlemont. Mais il y eut des hésitations au ministère On avait d’autres soucis. Et depuis ig2o' PEtat s’est occupé tant bien que mal du pro’ j«t. II a même fait tracer sur terrain, une par- tie de Paxe du canal, acquis un certain nombre de terrains a proximité du débouché du canal I dans le canal maritime de Bruxelles au Rupel, Mais c’est tout et a la province, du Brabant on estime que ce n’est pas assez. Voila pourquoi la question est posée a nou veau et cette fois avec le souci de la voir résoudre ou de la voir étudier, tout au moins, avec le désir d’en venir a des realisations. En quoi on a raison, mille fois raison, i surtout au point de vue brabanqon. Dans les milieux offieiels et industriels du Brabant on estime en effet et unanimeiaent qu’il n’est plus possible de contester 1’uti- lité extréme de la voie maritime de Beeringe» a Pont-Brülé. Cost en effet comme le dit trés justement M. Beco, gouverneur du Bra bant elle qui doit permettre le transport des charbons campinois vers le centre dn pays, voire vers certaines régions de 1’hinter- land brabanqon. C’est elle aussi qui doit sus- citer la vie industrielle dans cette active et populeuse region économique au Nord de la province. Dans ces conditions il est naturel quel'o» usage, dans les milieux autorisés du Brabant, a reprendre les études et les travaux, avec le désir cette fois d’aboutir. Nous croyons savoir qu’a Pinitiative de M. 1 Beco, gouverneur du Brabant, une commis sion spéciale va être nommée par l’autorité j provinciale. Elle comprendra outre quelques mandataires provinciaux, des techniciens et des représentants des villes de Louvain, Mali- nes, Vilvorde, Aerschot, Diest, des délégnés j des Chambresde commerce de Bruxelles et de Louvain. Et tout cela est bien. Nous voudrions voir Monsieur le Baton Ro zette en prendre connaissance, nous voudrions aussi que Monsieur Méchant, chef de cabin* de Monsieur le Ministre des Affaires Econo miques, le lise. Dans la péroraison de s conférence du Jeudi 11 décembre au DaV* Fonds d’Ypres il adjura les Yprois a des industries. Nouslui répondons M- chant, aidez-nous a obteuir la restauiation 151 rni'a notre canal, vous nous rendrez ainsi, nécessaire a notre renaissance industue commerciale et vous verrez que Parfflvaj], Yprois de la nouvelle ville il y a ^es tra leurs et des gens d’initiative. MAISON Coin 1\ ne des C/iwns C- Rite (en face de la Poste) j Servin postictieS i:-i

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 2