Caisse Commercial de Roulerj
Voorheen G. DE LAERE G°
om
Manifestation Kestemont
I
III
Tijdperk van 12 tot 26 Januari 5,00 t. h.
ill
i
HALFMAANDELIJKSCHE REKENINGEN
hll
Achat de dommages
Une Convalescence
NOS ROUTES
I
succes qui marque le couronnement de notre
oeuvre.
Et pour terminer, Messieurs, je vous appor-
te une nouvelle qui vous fera certainement
plaisir a tous la Fédération des Coopérati-
ves voulant reconnaitre les rares mérites de
M. KE STEM O NT a demandé pour lui la
Croix d’Officier de l’Ordre de la Courorme.
J’aurais voulu pouvoir vous annoncer aujourd’
hui que cette nomination est officielle, mais,
malheureusement, un retard s’est produit et
je ne peux pas encore vous dire que c’est
chose faite. Mais j’ai le plus grand espoir que
cela ne tardera plus, et, dès a présent, je
vous convie a acclamer avec moi M. Jean
KESTEMONT, Officier de l’Ordre de la
Couronne.
Notre dévoué ami, M. Geuten, de Wervicq,
n’a pu assister a notre réunion mensuelle des
délégués de décembre dernier, empêché qu'il
était par une grave maladie. Nous sommes
heureux d’apprendre qu’il est aujourd’hui
hors de danger et en bonne voie de guérison.
Nous lui souhaitons de tout coeur un
prompt et complet rétablissement, et espé-
rons le revoir bientót a nos réunions.
en ven-
triées et mises sur chariot,
cette manipulation et le
a 25 p. c. environ sont a
/Aangesloten bij de BRHQCJE DE BRUNELLES (Kapitaal 200.000.000 - Reserven 55.650.000)
--
Rekeningen 6 maanden 5,25 p. h. 1 jaar p. h.
S’il est une métaphore exacte, c’est bien
celle qui consiste a donner le nom d’artères
aux routes d’un pays. La juste comparaison
se poursuit jusque dans le verbe qui accom-
pagne d’ordinaire ce substantif si les artères
du corps humain charrient le sang, c’est a-dire
la vie, de mème celles d’un pays organise
charrient les elements de son existence et de
sa prospérité.
C’est dire que, dans l’oeuvre de régénéra-
toin de nos pays glorieux, mais appauvris,
nulle question ne saurait être plus importante
ni plus urgente que celle de la réfection de
leurs routes, qui doivent redevenir parmi les
plus belles du monde.
f« La route d travers les siècles L. A.
Bulletin Officiel du Touring Club de
Belgique, i5 décembre 1924, page 547.)
Les sinistrés qui seraient désireux de négo-
cier leurs dommages pour Ypresdans les con
ditions les plus favorables peuvent s’adresser
sous les initiales C. P. P. V. au bureau du
journal.
--
Discours de M. Buyl
M. BUYL dit en substance
Je n’ai jamais assisté a une fête aussi
enthousiaste et empreinte d’autant de cor-
dialité que celle-ci. Ce qui est surtout remar-
quable, c’est la fraternisation qui règne ici
entre flamands et wallons. Connaissant les
sentiments qui animent M. KESTEMONT,
je suis convaincu qu’il est plus heureux
d’avoir provoqué une pareille union que
d’avoir requ tous les éloges qui lui ont été
adressés.
En quittant la FEDERATION, M. KES
TEMONT peut être fier d’avoir réuni dans
une telle unanimité et une teile communauté
de sentiments des personnes appartenant a
toutes les opinions.
(suite)
-- -
Discours de M.le ministre d’Etat Levie
Messieurs,
J’ai déja assisté a bien des manifestations,
mais laissez-moi vous dire que je n’en ai
jamais vu de plus émouvante. Mais aussi en
est-il de plus belle, de plus réconfortante, et,
disons le, de plus méritée que celle qui nous
réunit aujourd’hui.
M. BEAUPA1N rappelait, il y a un instant,
les paroles que je prononqais lorsque M.
KESTEMONT fut fait Chevalier de l’Ordre
de Léopold. Eh bien, Messieurs ces paroles
je ne puis que les répéter en les accentuant
encore si c’est possible. Pas un mois, pas une
heure, pas une minute oü M. KESTEMONT
n’eut le souci d’accomplir la tache qui lui
était confiée.
S’est-il bien passé un jour, Monsieur KES
TEMONT, sans que vous m’ayez écrit une
lettre, envoyé une note pour me signaler telle
difficulté a aplanir ou telle initiative a pren
dre, donné un coup de téléphone ou sans que
nous ayons conféré ensemble C’est au cours
d’un de ces entretiens que M. KESTEMONT
me dit un jour Vous avez dit a plusieurs
reprises que vous vouliez que la Fédération
soit comme une maison de verre. Ne pensez-
vous pas que pour qu’elle soit vraiment une
maison de verre il faudrait que les principaux
intéressés, c’est a-dire lessinistréseux-mêmes,
soient a même d’y exercer un controle con
stant sur les opérations de la Fédération. Et
c’est pour réaliser cette idee de M. KESTE
MONT que la Délégation Permanente des
Coopératives fut créée.
Vous savez tous quels grands services elle
a rendus. Oh, cela n’alla pas toujours tout
seul. Plus d’une fois, la Délégation Perma
nente des Coopératives, de même que la
Fédération Nationale des Sinistrés, nous fit
entendre sa grosse voix. Par exemple au
début de l’année. La situation fmancière du
Pays était telle que la plus grande prudence
s’imposait. La tache d’un Ministre des FI
NANCES n’est pas toujours aisée et com-
porte, d’autre part, de lourdes responsabilités.
C’est ainsi que l’on fut obligé d’en arriver a
un régime de restrictions en matière de paie-
ment aux sinistrés. Nous eümes a ce propos
plusieurs réunions avec les membres de la
Délégation Permanente et le Comité de la
Fédération Nationale des Sinistrés, pour leur
exposer ce que nous avions fait et, chaque
fois, ils nous demandaient Mais avez-vous
bien fait tout ce que vous pouviez Insistez
encore. Tachez d’obtenir davantage.
Et nous avons réussi.
Mais pensez-vous, Messieurs, que sans la
Fédération Nationale des Sinistrés, sans la
Délégation Permanente des Coopératives,
sans la grosse masse des sinistrés qui était
derrière ces organismes pour faire entendre
leurs revendications, sans la Presse, sans
tout ce qui nous fut un stimulant et une aide,
nous aurions pu obtepir satisfaction d’une
manière aussi compléte Non assurément II
a fallu les efforts réunis de tous pour arriver a
ce résultat. C’est par l’action commune, c’est
par votre travail principalement, Messieurs
les Délégués, que nous.avons pu enregistrer ee
L Etat avoue les 17.800.000 briques de
°ucelles (Wauthier-Eraine) et les 11.700.000
e 1 himéon-Gosselies, mais il affirme qu’il
est en pourparlers pour la cession de ces
stocks Voire
tl avoue qu’il reste l5 millions de briques
a Anhée s/M., mais il dit que 3 millions
Pouriont être utilisées dans les travaux de
ttat a Dinant
,^e stock de Gouy-lez-Piéton aurait été
eaé a 1’Administration des Domaines. Nous
ailerons ceci et si on enlève ces briques,
no^le dirons.
Dl 'a a notre avis, aurait mieux fait de
^’il^ couf)al->le- Nos lecteurs constateront
1 est en aveu sur presque toute la ligne.
rest@ est fait de réticences. Nous savions,
vq rest
e> qu on ne répondrait pas victorieuse-
a nos accusations. Libre Belgique.
IM
confirmant l’adage chrétien Pulver sunt et in
pulverem reverterunt
La demande en briques afflue, mais nul ne
veUt celles de l’Etat qui, fabriquées par
I’gtat ne valent rien. On nous écrit de War
neten que le ministère met ces briques
te a 5o francs
voire sur wagon
déchet - qui va
charge de 1’Etat.
On le voit, cela correspond a ce que nous a
dit notre informateur, le maitre-briquetier.
Le gouvernement, dit le public, ne trouve
pas d’argent pour remettre en état et entrete-
nir les routes du front bouleversées par la
guerre c’est le cas, notamment, pour la rou
te royale de Lille a la cote par Warneton et
Ypres. Cette route est impraticable et les au-
tpruobilistes du Nord de la France abandon-
nent nos plages. Les ponts de la Lys ne peu
vent être reconstruits faute d’argent.
Tout cela est profondément triste et de na
ture a décourager les meilleures bonnes volon-
tés. Ces millions, sottement perdus, vont-ils
faire remonter notre franc
Les aveux du Ministère
Nous avons soumis au ministère des affai
res économiques les trés justes critiques de la
population et voici ce qu’on répond
II est vrai de dire que l’Etat possèd® encore
en ce moment un stock de briques important
et qui ne pourraètre réalisé qu’avec une perte
d’environ 10 pour cent.
C’est un premier aveu, que nous retenons.
La situation actuelle aurait suivant l’Etat,
pour origine les idéés qui ont prévalu après
l’armistice on craignait de manquer de ma-
tériaux pour la reconstruction des Régions dé-
vastées, et on a accumulé des stocks considé-
rables de briques et de bois
Nous répondons que c’est trés bien, mais
pourquoi ne pas avoir employé ces stocks
Ac.uellement, l’Etat qui ne peut agir comme
un particulier, rencontre des difficultés pour
écouler ces stocks mais toutes les mesures
sont prises afin que cette liquidation puisse
avoir lieu a bref délai.
Des mots L’Etat prétend aussi qu’il est
faux de dire qu’il doit payer de fortes indem-
nités pour l’occupation des terrains après le
délai d’enlèvement expiré.
Jusqu’a présent, nous dit-on, au minis
tère aucune indemnité n’a été payée.
C’est trés vrai. Aussi la Société des Brique-
teries du Brabant se dispose-t-elle a assigner
lEtat pour le forcer a remplir ses obliga
tions
Mais, poursuivons.
L’Office des Régions dévastées est d’accord
avec l’Administration des Domaines pour ac-
cueillir iavorablernent une offre qui vient
dètre faite pour l’achat de ce stock a environ
45 Ir. le miile.
Dn a commence par nous dire voir ci-
dessus que la liquidation se ferait avec
l0P-c. de perte. Maintenant, on avoue que
c“ qui coüte 80 francs est revendu a
45 francs I
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