r I II ni Oil iliWi AVI S Schoone Postkaarten ten bureele dezer. M 11 Bericht Avis R. COLAERT. Passchendaele i Iw I De Burgemeester der stadYperheeft de eer zijne medeburgers kenbaar te maken dat, te rekenen van 20 Januari aanstaande, het mid daguur dagelijks zal aangekondigd worden, door middel van het noodsein. Le Bourgmestre de la ville d’Ypres a l’hon- neur de porter a la connaissance de ses conci- toyens que l’heure de midi sera journellement annoncée au moyen de la g*irène, a partir du. 20 Janvier prochain. Men schrijft ons uit Passchendaele Het Staatsblad van 10 Januari laatst kon digt ons de benoeming aan van den heer André CAMERLYNCK als notaris te Pas schendaele in vervanging van zijn vader, den diepbetreurden notaris Camerlynck. Proficiat aan den nieuwen notaris Hij weze den echten opvolger zijns vaders, 't is te zeggen een voorbeeldig notaris en een ware volksvriend Ad multos annos Ma 'II is s' est ^ts W I’, ijl Arrondissement d’Ypres o— Parquet du Procureur du Roi -o Le Procureur du Roi prés le Tribunal de ire Instance d’Ypres a I’honneur de porter a. la connaissance du Public que le nommé DELAVAL Henri, profession fils de cultiva- teur, né a Houthem-lez-Ypres, le 14 Janvier igo5, se disant de nationalité Frangaise, fils de Louis et de Leterme Marie, résidant a Wytschaete, ayant résidé antérieurement a Houthem-lez-Ypres, a fait par devers lui, le 8 Janvier IQ25, une déclaration d’option de nationalité Beige. Le Procureur du Roi procede a une enquê te sur l’idonéité du declarant prénommé, con- formément a l’article 10 de la loi du i5 mai 1922. Toutes personnes ayant des observations, éclaircissements ou objections a formuler a propos de la dite option de Patrie pourront les faire valoir par l’intermédiaire de Mon sieur l’Officier de Police de Wytschaete, jus- qu’a la date du i5 Février 1925. Ypres, le 12 Janvier 1Q25. Le Procureur du Roi, (signé) Rod. De Poorters. communal vous demande de revenir sur votre ordre. M. Sobry. Le Bourgmestre s’incline de- vant la Constitution qui dit que les communes doivent se soumettre a la loi. M. Glorie. Mais c’est la loi qui dit que le Conseil communal a le droit de voter ce que nous avons voté. M. Sobry. Si nous nous insurgeons cen tre la loi, nous nous exposons a des pour suites. MBouquet. Si le Conseil n’a plus rien a dire, il ne reste aux conseillers qu’a donner leur démission, «et nous verrons, M. le bourg mestre, qui représente ici encore 1’opinion publique, vous ou nous M. Van Alleynnes appuie avec vivacité. Vous usurpez ici vos fonctions et vous ne représentez pas ici la population Yproise. M. Colaert. Devant cette injonction, je léve la séance. Il est 5 heures. Les conseillers se séparent au milieu de la plus vive agitation, et sans avoir pu entrer en huis clos a l’unanimité. dame directrice informe qu’au con- n’enseigne en son école le frangais I heures par semaine et le flamand heures par semaine, et que la langue vé- ^ire est le flamand. gn réponse a une demande de 1’interpellant, jj ]e Bourgmestre a répondu que c’était lui „«ait donné eet ordre, d’accord avec (]lll j’jnspection scolaire. L’art. 20, loi du 19 mai 1914, porte Dans toutes les écoles communales, adoptées ou adoptables, la langue maternelle des enfants ,est la langue véhiculaire aux divers degrés je l’enseignement. Dans l’application de la régie ci-dessus, icertains tempéraments pourront être auto- risés, selon les besoins des écoles, dans il’agglomération bruxelloise et dans les com- ununes de la frontière linguistique. Ces tem peraments ne peuvent avoir pour effet de ,nuire a l’étude approfondie de la langue miaternelle. Les arrêtés ministériels d’autorisation iseront publiés au Moniteur. La langue maternelle ou usuelle est dé- terminée par la déclaration du chef de familie. Si le chef d’école juge que l’enfant n'est pas apte a suivre, avec fruit, les cours dans la langue désignée par le chef de famil ie, un recours est ouvert a ce dernier auprès de l’inspection. L’inspection présente chaque année un rapport spécial sur l’application des dispo sitions ci-dessus (20) La Chambre a, par un vote formel, tpoussé le principe de la régionalité. La mgue véhiculaire sera la langue maternelle ilamajorité des enfants. Le texte dit des fiats et non de l’enfant pour marquer qu’il ïs’agit pas de con-acrer un droit individuel. «régime des écoles ou des classes ne peut- ïedéterminé que par ce qu’exigent les inté- itsdeceux qui les composent. (Commentaires ’■l'ouvrage de MDepauw). Best done étonnant que M. le Bourgmestre timposé la langue flamande comme langue ■fculaire. En effet, en ce moment, il ne pou connaitre la volonté des parents. Or, tpuis. 18 parents sur 2.3 ont déclaré que ■ïzeux la langue véhiculaire de leurs enfan s Le frangais, ce qui n’a rien d’étonnant ,1SW tous ces enfants ont commencé leur Stiction en France, pendant l’exil. Les ints de tous nos refugiés qui rentrent au !'s ont pour langue véhiculaire la langue Mse. Les parents se plaignent avec rai- "■qu’on n’instruise plus leurs enfants dans langue. alien de respecter la volonté du Conseil *®unal. Colaart. Le Conseil communal, ^usement ou malheureusement, c’est com- onveut le prendre, n’est pas'cbmpétent cause. Cela résulte de eet article 20 lui- tije, langue véhiculaire doit done être la usuelle des enfants ou des families. e esta Ypres la langue ilamande. Nous j es en pays flamand, nous ne sommes ni Relles ni a la frontière linguistique. A uiajoritéparleusuellement le flamand. a Une présomption évidente que la alécole soit le flamand. Nous ne pou- j Jas ajouter foi a la déclaration des 5 „2^am’de> ainsi M. T., un des signatai- Un flamand, et il prétend que ses Parlent frangais. {Protestations nom- Hè’ etifleCCUX ^emar,dent qu’on ensei- ra’Nais sont des flamands. Je ne puis Mettre qu’a priori on déclare qu’a l enseignement soit en francais, m 1 aevrons done agir par l’expérience. annuel de l’inspection pcut-il dire ja volonté du Conseil était que Ia e’véhiculaire de l’école St Jean serait inême qu’avant la guerre, c’est a dire que 3 »it la langue frangaise. Cette décision (ütprise Or, la (faire on 4ae cinq dés maintenant quelle doit être la langue vé hiculaire Je m’en tiens a l’application de l’art. 20, et je tiens done a ce que les enfants soient enseignés en flamand a l’école St Jean». M. Van Nieuwenhove. Comment se fait-il que vous ayez voté avec nous tous que l’en- seignement ^serait a l’école de la rue St Jean le même qu’avant la guerre A Gand, il y a deux écoles communales gratuites qui ont le frangais comme langue véhiculaire. Pourquoi nous, ne pouvons-nous pas le faire MColaert. M. Bauwens, inspecteur de l’enseignement, estime que cela n’est pas per mis. Je suis de son avis. MVan Nieuwenhove. Non, si la majo- rité des parents demande l’enseignement en franqais, il doit se faire en frangais. MGlorie est péniblement surpris de voïr qu’a peine le Conseil communal, a l’unanimité, a-t-il décidé qu’une des écoles serait franqaise et avant même qu’un inspecteur ait eu a faire son rapport, M. le Bourgmestre va a l’encon- tre de la volonté du Conseil. MColaert, interrompt. MGlorie. Si nous ne pouvons pas ici dire notre idéé nous n’avons qu’a nous retirer! Le Conseil ouvre une école franqaise, et aus- sitót qu’ils voient qu’on y emploie le flamand les parents protestent. II est done indéniable que les parents qui envoient leurs enfants a la rue St Jean le font paree qu’on doit y ensei- gner le franqais. Dés lors, pourquoi ne pas respecter la volonté du Conseil et celle des parents Nous serions leurrés si le bourg mestre peut a son gré faire ou ne pas faire ce que le Conseil a décidé. MColaert. La loi doit être respectée avant tout. M. Glorie. Elle est respectée, si la vo lonté des parents désire que la langue véhicu laire soit le franqais. M. Van Alleynnes. Je demande formelle- ment que la décision du Conseil communal soit respectée, et aussi celle des pères de familie. Or, tous les parents de cette école demandent, tous, qu’on enseigne en franqais. M. Bouquet. Le Bourgmestre a voté comme nous en faveur du frangais MColaert n’admet pas qu’il ait des injonc- tions a recevoir d’un conseiller. M. Van Alleynnes.C’est le Conseil qui veut qu’on lui obéisse. MColaert. L’incident est clos. Voici un simple incident. M. Van A lleynne^ profeste vivement. L’in- cfdent n’est pas clos MGlorie soumet au Conseil une proposi tion tendant a voir le Conseil exprimer le voeu que l’enseignement a. l’école rue St Jean soit donné en frangais conformément a la dé cision qui en a été prise. M. D’Huvettere. A quoi bon ce veeu C’est la majorité des parents qui doit décider. II y a la 18 enfants qui forment la population de l’école, ils demandent qu’on enseigne en frangais. Il faut done qu’on y enseigne en fran gais. C’est clair. M. Colaert Demain, il peut entrer dans cette école des enfants qui demandent le flamand MGlorie modifie un peu les termes de sa proposition écrite. M. D’Huvettere n’accepte pas cette proposi tion. Nous l’avons déja décidé. MGlorie. L’inspecteur ne doit faire son rapport qu’a la fin de l’année. On enseignera done en frangais, et a la fin de l’année l’ins pecteur fera son rapport. Nous avons décidé de com meneer cette école avec ,1e frangais, nous maintenons cette décision. M. Van Alleynnes insiste vivement dans le même sens. M. Colaert. Nous allons mettre au vote i- la proposition de M. Glorie, mais M. D’Hu- vettere est d’avis qu’il n’y a pas lieu de Ia mettre aux voix et je suis du même avis. MGlorie insiste qu’on mette au vote. M, Van Alleynnes. Vous voyez, M. le bourgmestre, que tout le monde au Conseil h’ nt/ t el 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1925 | | pagina 5