™aar, N» 7 -30 Mei 1925
6e Année, N" 7 - 30 Mai 19*5
Mort du Maréchal French
Lord French overleden
- Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Orgsuan der Vetreeniging der Geteisterder».
dear Yper»ehe Clubs. en?.
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
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Vicomte d'Ypres
I Le maréchal lord French, vicomte d'Ypres
(earl of Ypres), est décédé le vendredi 22 mai
dernier, a 18 h. 5o, au ch.Veau de Deal, prés
:de Douvrès, a l'a je de 73 ans.
Nous l'avions ene <m vu a Ypres, au cor-
rant de l'été dernier, lors d'une téceptiori
jofiicielle qui lui fut faite, et il était encore plein
s, tóe santé et de vigueur. La maladie, a laquelle
lil succomba, avait commencé il y a deux mois.
J L'Angleterre perd en lui un de ses plus glo-
peux soldats.
II commandait, aux premiers jours de la
guerre, l'armée anglaise, qui ne comptait
alors pas plus de soldats que 11'en avait l'armée
beige. Comme celle-ci, elle ne pouvait se la s
ler aréantir, elle ne pouvait que retarder le
lus possible la marche en avant d'une armée
lix fois supérieure en nombre, et elle recula,
lujours en combattant pas a pas, jusqu'au
moment oü Jofire fut enfin a mème d'arréter
tour de bon l'élan des armét-s du Kaizer déja
'arvenues aux portes de Paris. L'armée an-
hise dès lors fit la guerre de tranchées,
orustée entre l'armée frangaise a l'Est, et
jjfmée beige au Nord.
Cest au secteur d'Y7pres que le corps
'pais eüt les batailles les plus dures et les
|s fortes pertes. L'armée allemande avait
ttéde ce cóté-ci tout son effort, n'étant pas
jrvenue a percer la ligne de l'Y7zer défendue
nos héroïques troupes beiges et ne pou-
J plus espérer enfoncer le lront frangais.
JJous garderons tous la mémoire de ces
pbats terribles qui durèrent de longs mois,
wjuels jusqu'a la fin de la guerre succédè-
J de nombreuses offensives nouvelles. II y
us alternatives de revers et de succes,
foments de paniques et de velléités de
laf6' \0ut eat„mème perdu, un jour
jln °ct°bre> sans l'énergique interven-
L,6^00^1, Les deux divisions angla'ses,
-ablé
fort
'es Par Un ennemi toujours renouvelé
-llpériejr en nombre et en matériel,
|0jn battre en retraite. Foch vint
L p6 ^.renc''la Vlamertinghe, paivint, a
|lam:nsistance et au moyen de renforts
tn t'1ai'' <^c'(fer a ne pas prescrire
$Uve b'óuérale, et lui donna le plan d'une
lt- SuL <^U',^eva't rétablir l'équilibre du
'?ais r!UgUe ^ar f'asce"fiant du général
iécute. renfCh examine ce Plan. signe, et
lUcaract ,e Ut Sa'ut tra't montre le
'der t0utCre U mar®chai anglais qui savait
plus p(. p0,0 San^r°id mème aux minutes
"es g 1J es' et sacrifier ses idéés person-
'1VreleScoin amour'ProPre pour adopter et
|néral. Sei's et les indications d'un autre
jrench -
l^ières an' "'Sl Par 'es fatigues des deux
nees c^e g^erre, fut remplacé le
ib décembre 1916, a la tète de l'armée anglaise
par Douglas-Haig qui la commanda jusqu'a
la fin des hostilités.
French dirigea en Grande-Bretagne toute
l'organisation de la nouvelle armée anglaise,
qu'il fallait entièrement improviser. II forma
et équipi, en officiers, en hommes et en ma
tériel, une forc de piusieurs millions de sol
dats, et ne prit de repos qu'après la victoire
finale.
French, comme officier de cavalerie, avait
fait la guerre aux Indes, et avait joué le röle
décisif dans la guerre des Boers.
En récompense de ses "services, le roi
d'Angleterre l'avait anobli et lui avait décerné
le titre de Vicomte d'Ypres.
Depuis la guerre, il était revenu plusieurs
fois a Ypres, oü il se retrouvait toujours avec
un plaisir bien compréhensible.
La mort du maréchal French fut un deuil
national pour la nation anglaise. Son corps
fut ramené de Deal a Londres, oü ses obsè-
ques solennclles eurent lieu a l'Abbaye de
Westminster, il fut incinéré ensuite au créma-
toire de Golders Green.
Le maréchal Joffre avec sa suite représen-
tait la France, et le général Bernheim, avec
un détachement de vingt-cinq hommes sous
les ordres d'un lieutenant, représentait la Bel-
gique.
EN VILLE
Dès que la nouvelle du décès du maréchal
French parvint a Ypres, les drapeaux Anglais,
Beiges et Yprois furent mis en berne a la
fagade de l'Hötel de Ville et y restèrent jus
qu'au soir des funérailles. Des dépêches de
condoléances furent envoyées a Londres.
Le samedi 23 mai, le Conseil communal se
trouvait convoqué en séance publique pour,
vaquer a l'txamen des questions nabituelles
d'administration.
Dès l'ouverture de la séance, M. le Bourg-
mestre Colaert fit part au Conseil du décès
de lord French. II fit l'éloge du défunt, un
ami dévoué de notre ville, et exprima, au
nom des Yprois, les sentiments de sympathie
et de condoléances. Sur la proposition de M.
Van Alleynnes, conseiller, la séance fut levée
en signe de deuil.
Cette marque de déférence en mème temps
que d'estime envers notre nombreuse colonie
anglaise a rencontré l'adhésion unanime de la
population Yproise.
Le Conseil communal se réunira a nouveau
le samedi 3o courant, pour l'examen des
questions portées a son ordre du jour.
John Denton Pinkstonè French is den 22"
Mei 1925, om zeven uur 's avonds op het slot
te Deal overleden.
In 1852 te Ripple Vale (graafschap Kent)
geboren, stamde French af van een Iersche
familie. Zijn vader was kapitein bij de Brit-
sche vloot. French deed eerst dienst op een
oorlogsschip, maar ging spoedig over naar
het leger waar hij in 1874 ingedeeld werd bij
het iq'Vegiment huzaren.
Als kapitein nam hij deel aan den oorlog in
Egypte, onderscheidde zich te Kartoum en
nam later deel aan den strijd tegen de Boeren
in Zuid Afrika.
In 1911 werd hij Overste van den Algemee-
nen Staf en, in 19(4, werd hij aan 't hoofd
gesteld van 't Britsche expeditiekorps in
Frankrijk dat hij tot in December igi5 aan
voerde. Dan werd hij veld-maarschalk be
noemd, vervolgens, in 1916, lord-luitenant
generaal en, van 1918 tot 1921, onder-koning
van Ierland.
Als burggraaf van Yrper ontving hij een
jaargeld van 5o.ooo pond voor bewezen dien
sten.
Het stoffelijk overschot van Lord French
werd den 25 Mei 1.1. verbrand in het Cremato
rium van Golders Green, bij Londen.
Voorafging eene korte godsdienstige plech
tigheid in de kapel nevens het Crematorium.
Een belgische afvaardiging was bij die plech
tigheid aanwezig.
Als blijk van deelneming heeft de Ypersche
gemeenteraad Zaterdag namiddag zijne zitting
geschorst. De Britsche, Belgischeen Yper
sche kleuren hingen half top aan het Stadhuis.
Un droit imprescriptible
de la ville d'Ypres
Dans un article du 28 Mars 1925, nou-
avons d«5nnc l'historique de la grandeur et de
la décadence de la garnison d'Ypres. 11 nous
reste comme devoir de rechercher les causes
de cette décadence t-t de mettre en lumière
combien il est injustc de priver notre ville
d'une garnison.
Ne reprenons plus l'argument de gloire
dont peut s'enorgueillir notre cité et conten-
tons nous de dessiller les yeux de ceux qui,
par une decision aveugle, ont supprimé et
refusé le retour de l'Ecole d'équitation et du
bataillon d'infanterie dans nos murs. Une
première question se pose: Est-ilvrai qu'avant
la guerre déja, l'autorité militaire avait décidé
le transport de l'Ecole de cavalerie a Tervue-
ren Les bruits qui circulaient a ce sujet a
cette époque semblent donner corps a cette
nouvelle. II 11e serait pas difficile a Monsieur
lê Ministre de la guerre d'alors, de répondre
catégoriquement a cette question. II est pos
sible que les édiles de la ville. avant-guerre
aient regu des assurances formelles a ce
sujet. Dans l'affirmative une seconde question
s'impose Ouelles sont les raisons d'ordre
militaire qui auraient pü amener cette déci-
sion La guerre finie il setnble bien que
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01.