Zilveren Bruiloft van J
dan Koning en ne
Dokter D. PEENE
Séance du Conseil CommuJ
A Oinant
Nos amis de Din-ant ont aussi demandé une
audience a Messieurs les ministres Poullet et
de Liedekerke.
Us i'ont fait en termes bienplus vifs encore
que ceux dont se sont servis nos délégués
d'Ypres, et la chambre de Commerce de
Dinant a approuvé pleinement les termes de
la requète de Dinant.
Voici son ordre du jour
Chambre de Commerce de Dinant et
extensions.
Dinant, le 22 Decembre 1925
ORDRE DU JOUR
Le Comité de la Chambre de Commerce
de Dinant et extensions, réuni en assemblée
extraordinaire le 21 décembre 1925
Ayant pris connaissance du projet de requè
te a adresser a Monsieur le Premier Ministre;
Approuve pleinement et fait siens les ter
mes de cette rtquête
Constate que les engagements formels pris
le 6 novembre 1925 n'ont pas été tenus;
A maintenant la conviction que, lorsque ces
engagements ont été pris, leur exécution
n'était garantie par aucune prévision finan-
cière;
Adjure le Gouvernement d'écarter la mena
ce de ruine qui pèse sur tant de bons citoyens;
Soulirant du malaise économique profond
dü a la carence de l'Etat, fait serment de hitter
jusqu'au bout pour te respect de la parole donnée.
Pour le Comité
Le Secrétaire, Le Président,
Nous en avons assez de cette come lie.
Dernier avertissement ces Messieuis de
Bruxelles.
Ils verront bien si l'on peut abuser de la
patience des gens dY'pres et de Dinant.
L'Union de ces deux noms dans un senti
ment de révolte et d'indignation sera pour la
veulerje du monde un symbole nécessaire la
force morale qui se dresse contre 1 injustice,
Ia force morale qui triomphe.
Le Marché au Poisson d'Ypres
De Burgemeester der Stad
genden brief ontvangen; PerWftv
Kabinet des Koning p„i
,v m van r
den 28 ?Vs>d.
Mijnheer ,le
De Koning en de
Le Scandale du règlement
des Dommages de guerre
Nous lisons dans L'Horizon de Dinant
du 13-12-25
On peut cette fois prononcer les riiots qui
nous brülent les lèvres c'est un scandale, une
abomination, une honte
Après les plus belles promesses et les plus
lormelles assurances, les errements auxquels
on devait mettre fin rccommencent et s'aggfa
vent.
i-e gouvernement se géne mème beaucoup
moins depuis qu'il croit avoir endormi
les sinistrés par ses mensonges cyniqi es.
On paye tous les jours moins, plus lento
ment et.répétons le, dans l'espoir d'etre enter-
dus, le Ministre des Affaires Economiques ne
répond mème plm aux lettres de réclamation.
On retarde, a dessein, la liquidation des
affaires.
Est ce qu'on nous prend pour des idiots,
des bénêts ou des pleutres.
Faudra-t-il aller a Bruxelles, rue de la Loi,
armés de gourdins ou de pierres pour faire
voir qu'on nose f... pas de nous Combien de
figures (nous sommes polD) faudra-t-il casser
pour faire respecter la loi par des politiciens
sans r crupules
Faudra-t-il mettre en mouvement la grève
administrative quenos dévoués maïeurs avaient
jure de faire si satisfaction ne nous était pas
accordée
Faudra-t-il ajouter a ce mouvement une
autre mesure decisive la grève des contribua-
bles sinistrés
Ce serait de bonne guerre l'Etat ne nous
paye pas, nous ne payons pas l'Etat
On nous demande de toutes parts pourquoi,
a la Chambre, personne n'élève la voix en
faveur des sinistrés. II y a longtemps que l'on
annonce une interpellation qui est toujours
retardée et pour laquelle nous savons que nos
députés sont armés.
Au Parlement on a beaucoup mieux a faire
que de s'occuper de cette question si embar-
rassante des dommages de guerre. Pensez
done une nomination a l'Université de Gand
est chose bien plus grave et bien plus urgente
a discuter 1
Encore un coin de notre ville qui repren-
dra, vraisemblablement, l'été prochain, un
peu de son aspect d'autrefois. Nous appre-
nons, en effet, la mise en adjudication pubfi-
que des travaux de reconstruction de Ia
porte d'entrée du Marché au Poisson, de ses
étaux et du chalet de la minque.
II n'est peut être pas sans intérêt d'évoquer,
un instant, le souvenir de notre Marché au
Poisson tel que nous l'avons connu avant la
guerre, et méme a une époque plus reculée.
Chacun se souvimt qu'on y accédait, du
cóté de Ia rue au Beurre, par une large
porte, sous l'étage d'une propriété contigue.
Contre eet étage se dressait le bas-relief au
Neptune, dont l'allure somptueuse ariêtait
les regards de tous les étrangers se rendant
vers la Grand'Place.
Toute la noblesse, non dénuée d'une cer-
taine emphase, caractéristique de l'art du
siècle de Louis XIV, éclatait en cette vaste
composition mythologique.
Le dieu de la mer fièrement campé dants
son char, trainé par ses chevaux légendaires,
aux crinières dorées, traverse son vaste do-
maine océanique, sur les flots agités. Ses
traits léonins, son opulente chevelure, sa bar-
be épaisse font reconnaitre en lui le fiére de
Jupiter, le père des dieux, et son trident, qui
n'implique point la menace du Quos ego, est
bien le sceptre du monde, comme le dit un
ver^ fameux.
Mais pourquoi, nous sommes-nous souvent
demandés, cette absence de sa digne épouse
Amphitrite, qu'une petite scène de ménage,
assez familière parmi les dieux de l'Olympe,
Semit e avoir retenue au fonl des mers Que
de grS.ce charmante dans ce groupe de petits
génies, qui batifolent en un coin du ciel, sur
desnuages mollement floconntux! Ne voy'ons
nous pas, également. dans les scènes hfitari
ques de la galerie de Médicis, de Rubens, de
petits amours que leur grace dodue n'empêche
pas d'ètre exquisement aériens
Tout eet art du grand siècle est révélé en
ses moindres détails, autant que par la date
de 1714, l'année qui précéda celle de la mort
du Roi-soleil, date inscrite en chiffres romains
au dessus du cintre de la porte. Au sommet
de ce nche morceau de sculpture, les armes
de la ville, se dressant pompeusement, en
un cartouche élégant, font songer a la
leurde perruqued'un personnage de l'époque
dont les boucles et les frisons seraient figurés
par les dauphins d'angle.
Quel est l'artiste assez familiarisé avec la
sculpture, voire méme avec la médaillistique
si abondante, du siècle de Louis XIV, pour
tenter, avec succès, la reconstitution de ce
remarquable bas-relief II nous souvient que
des critiques, peut être trop sévères, furent
emises, jadis, a l'occasion d'une restauration.
ny apas a se dissimuler toute la difficul-
te qui existe, présentement, a traduire fidèle-
ment, la pensée et le goüt subtil de l'artiste
inconnu du XVIII» siècle, d'après des docu
ments graphiques, probablement des nlus
6XlgUS-Pvrès. (Asuivre)
levendige voldoening kennen
brief van gelukvvenschen, die °^?n Vatl d
voorstel van het Collége v'an b" gij'
UrSemee4
Schepenen der stad Yper, n
burgers, hebt toegestuurd. GnS UWemec
Hunne Majesteiten zijn
weestdoor de gevoelens Van getroffens
gehechtheid welke gij Hun te d ■aad*
heid hebt uitgedrukt en z^bbe^'-^
eer te hebben U deswege hai-telT*1
te'ijk,
rven naam, te danken niet verzoek -
lege en gansch de Ypersche bevolk UWC'
Hunner diepe erkentelijkheid te deto
Gelief, Mijnheer de Burgemeester' d
zekering mijner oprechte hoogacht ?e
va-arden. n §kaa
ue Generaal
D„, H,er Cola.r,
Burgemeester der Stad Yper.
VILLE D'YPres
du Lundi 28 Décembre 1925
A 2 V, h.,le Conseil communal se réuni
a huis clos.
Ls seance publicjue s'ouvre
Statielaan, 9 y p
Specialiteit voor
Mond- en landziekten
Gebitten en Misgroeide Tanden.
----- a 5 heures
l ous les conseillers sunt présents. M.Colai
bourgmestre, préside.
I. M. le secrétaire donne lecture des
procès-verbaux des séances du 2: noveé*
et du 12 décembre derniers. Approuvé.
II. Cimetière communal. Concessions,-J
Le conseil accepte certaines demandes,!
conditions ordinaires.
Hl. - Align em en ts pour un cheminprm
en/re la rue des A vmóniers et la rue Grimmirp
et pour le chimin entre cette derrière rueitli
Porte de Lille. Approuvé.
IV. Service de propreté et des tldim
Concession. Cahier des charges. Le cahii
des charges est approuvé, et la concession;
sera mise en adjudication.
Bailments communaux. Assurances.
Neuf compagnies d'assurances ont fait desj
soumissions. Certaines d'entre elles offreit
méme un subside au corps des pompiers. M.l
l'Echevin Sobry, vu le grand ncynbre d'offres,!
propose de mettre l'assurance en question en]
adjudication publique.
AL Van der Mersck demande s'il y a quel
que utilité a diviser les batiments pour lef®
assurance séparée. I
MVan Alleynnes. II faudrait renseignef 1
a ces compagnies les divers batiments. LeSl
inspecteurs viendront voir, et leurs compa'I
gnies feront leurs offres. Nous avons écartéI
es mutuelles paree qu'elles sont basées surI
un risque de surprimeencas de sinistre impof'J
tant. II suffira pour nous de dire aux compel
gnies quels sont les batiments a assurer e'l
pour combien chacun d'eux doit être assure.
MD'Huvettere approuve cette manière el
voir. Mais ne serait-il pas bon de deman f I
aü concessionnaire de se contr'assurer a I
moins deux autres compagnies. I
M. Van Alleynnes. - En fait, c'est ce q» I
font toujours les compagnies. EHes se B
tr'assurent toutes entre elles Pour e I
risques. de nel
M. Van Nieuwenhove est plutót d avis I
pas s'assurer du tout. Les risques dm I
seraient si minimes et P31" u
Le Conseil n'adopte pas eet avis,
11 contre 3 voix décide de mettre 'aSj,unan;. I
en adjudication. II décide ensuite a I
(s.) A. COLLARD. (s.) Ed. NOTTET,
rtl r.n L .1. 1 1 t
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