Ons onderzoek over Oorlogsschade
obterra du ministre la promesse d'une audience
qu'il nous refusait jusque-la.
Comme d'habitude, l'intervention de Mon
sieur Housiaux a été particulièrement énergi-
que. Giace a sa vigilance, il a pu faire état du
jugement fameux rendu le matin même de Tin
terpellation par le tribunal de Dinant.
Cette jurisprudence et la situation qu'elle
dévoile ont vivement impressionné le Parle
ment. et nous pouvonsdire le gouvernement.
L'un des interpellateurs, Monsieur Debunne,
un majoritaire a pu dire dans sa réplique
Messieurs, nous avons tous été impres-
sior.nés par le jugt mentdu Tribunal de Dinant
en vertu duquel un citoyen ne peut être pour-
suivi pour noivpaiement de ses contributions
quand il a une créance a charge de l'Etat. Ce
fait, qui me parait tiès grave, ne peut échap-
per a l'attention du gouvernement
M. le Ministre de Liedekerke a promis une
bonne volonte dont il n'est pas permis de
douter.
Monsieur le Premier Ministre Poullet a lui-
mêmc fait des declarations rassurantes, sauf
en ce qui concerne les dommages commer-
ciaüx et industriels, point sensible, a-t-il
dit
Néanmoins, bien des choses sont a repren-
dre et a retorquer dans son exposé de la situa
tion.
Nous ne nous y attarderons pas, puisque la
délégation dinantaise sera recue par lui pro-
chainement.
Nos délégués auront ainsi le loisirde mon-
trer clairement au chef du gouvernement,
qui s'est plaint de ne pas le savoir encore -
ou le bat blesse
Alors le Premier Ministre ne pourra plus
donner l'impression d'un homme qui n'est pas
éclairé et qui se plaint de ne pas l'être.
Nos lecteurs ont lu, dans notre numéro du
27 décembre, la lettre que la délégation'
dinantaise a adressée au Premier Ministre.
Cette lettre a été le point de départ d'un
échange de correspondance entre le minis
tére et la délégation.
Nous nous réservons de publier cetre cor-
respondanée qui intéresserait plus d'un sinis-
tré sur l'état de la question.
Nous n'avons pas voulu le faire jusqu'ici
pour ne pas exciter l'opinion publique en la
mêlant a une discussioa parfois vive dont
Tissue pratique seule lui importera.
Qu'il nous suftise de'dire ceci
Le Ministre a fait état vis a-vis de nous du
montant des payements en espèces effectués
entre le 12 novembre etle 19 décembre 25
millions de francs.
Or, a -nos amis d'Ypres qui agissent en
plein accord avec nous, le Ministre a envoyé
la mème lettre sur le même objet, dans les
mêmes ter mes exactement, sauf cette ajoute
a la suite des mots 25 millions de francs:
dont pres de 6 millions 7/2 pour la seule
agence d'Ypres.
Cel a suppose done que le Ministre répon
dant a la fois aux Dinantais et aux Yprois, a
demandé a ses bureaux le total des sommes
payées par l'entremise des deux ager.ces du
Trésor d'Ypres et de Dinant.
Faire état du résultatpour Ypres sans par-
ler du résultat pour Dinant, c'est souligner
que ce dernier est de ceux dont il vaut mieux
ne pas parler aux intéréssés.
Au cours des débats de Tinterpellation
Monsieur Housiaux aaussi énergiquement
que vainement, réclamé une précision sur ce
point.
Les sinistrés ne doivent pas s'impatienter et
se désespérer.
La délégation des sinistrés renforcée tout
récemment d'excellents éléments saura me-
ner la lutte jusqu'au bout pour assurer le
respect des droits méconnus.
On peut compter sur sa vigilance, son zèle
et sa ténacitc.
On peut être certain qu'elle aussi mettra
en oeuvre t us les moyens dont elle dispose aux
fins d'assurer d l'avenir le paiement en espèces de
tous les dommages de guerre soumis au remploi
Elle aidera ainsi le gouvernement a se con-
former aux voeux du Parlement.
Ypres ei Diriant
La Fédération des Sinistrés de 1 arrondisse
ment d'Ypres voulant marquer létroite sympa
thie entre les deux villes martyres dy la guerre et
du gouvernement, vient d'adresser a M. le
Bourgmestre de Dinant, une somme de 400
francs pour secourir nos ir.ondés.
Parmi tous les dons et parmi toutes les
marques de sympathie qui leur ont été prodi-
gués, les dinantaiaui ont été particulièrement
sensibles au geste de leurs amis d'Ypres. 11
n'y a rien de tel qu'un malheu commun pour
créer entre deux villes des liens d'amitié in
destructibles.
C'est même mieux que cela c'est une fra-
ternité d'armes puisque nous luttons ensemble
pour le respect de ros droits méconnus.
Emu de notre nouveau malheur, le gouver
nement nous promet enfin, comme une faveur,
le règlement de nos dommages de guerre.
Tout au moins Monsieur le Ministre de
Tlntérieur le proclame a la Chambre.
Et cette déclaration suscite des mouve-
ments divers parmi les députés et des ré
serves de Monsieur Poullet ce qui prouve
que les sinistrés feront bien avant de prendre
au sérieux les assurances ministérielles d'at
tendre le lendemain du mouvement de sym
pathie spontané qui porte en ce moment tous
les coeurs vers nous.
Mais lorsqu'on nous offre, comme une fa
veur, le paiement si longtemps retardé de nos
indemnités, nous pensons aux autres malheu-
reux sinistrés de guerre, a ceux d'Ypres, par
exemple, qui n'ont pas eu la chance d'une
nouvelle épreuve pour attirer l'attention du
gouvernement sur leur sort.
Et nous disons, comme cette honorable
négociante a dit au Ministre l'autre jour :«Pas
besoin de vos secours ni de vos 'aveurs. Tout
ce que nous vous demandons c'est que vtrus
paytz ce que vous nous devez
Non pas de faveurs Le respect d'un droit.
Non pas pour nous seuls, mais pour tous
ceux qui ont été jusqu'ici traités avec injus
tice. L'Horizon de Dinant tp r igió.
Bk Roulers et a Thielt
Le Cercle Industriel de Roulers a envoyé aux
négociants et industriels de sa région la circu
laire ciaprès.
Messieurs,
Désirant unir nos efforts et nos protesta
tions justifiées aux efforts et aux protestations
des Chambres de Commerce d'Ypres, de
Dinant, de Thielt, de Courtrai et autres cen
tres atteints par les effets néfastes de la
guerre, nous vous prions de vouloir vous soli-
dariser complètement avec votre Comité, et
de permettre a celui-ci de se documenter en
vue de démarches pressantes et collectives
avec les organismes susdits prés des Ministres
des Affaires Economiques et des Finances.
C'est pourquoi nous nous permettons de
vous adresser le questionnaire annexé a la
présente et d insister vivement pour que vous
nous fassiez tenir votre réponse dans le plus
bref délai possible. Veuillez bien noter que
nous ne désirons connaitre aucun chiffre précis,
aucune somme touchée ou a toucher par vous,
mais simplement le pourcentage encore dü par
1 Etat et la faqon dont les premiers acomptes
ont été opérés par l'Etat.
Sans documentation exacte, nous ne pou-
vons produire des affirmations devant Mes
sieurs les Ministres. Et sans votre collabora
tion directe, que nous vous demandons in-
stamment, vos piaintes, vos critiques sont
vaines.
Aidez nous done, et, de
nous avons lieu d^perer"08
meilleure nous sera
Les démarches
P'oposée. 16 %ti0;
- - a BrUXell«Q r
reunion gene, a e sera tenj faites, 1,
compte du+ésuhatobtrnn P°Ur rej®
II importe pour nous d'txj
définitive de nos dommages b"' laliquidat;„
Motion des juee„,e„,s dé6„iii(s iI*
ments obtenus - la ,emise d - cesj
rents (putsque 1'argen, ]iqnide >fe
ble), pour que ceux-ci puiSSent !St lnobte
tés a la Société Nation^V -
dustne. II entre également dans 1
esco,
e ae soulever L lntention<1
"/offirsdel'esco UteSP°Nela
rn nni T e des t tr„.
a 1 In.
de voire Comité de soulever
retenue des 20
et de .'obligation q„i notis"eTt'77
engager a rUtourner les so d«
endears les io ans.°°k
Et, pour pouvoir parler et en
a tous nous vous prions a nouveau
a,lresser au Secretariat du Cerrir
tri el, Place de la Gare, Roulers le Hs'
naire ci-contre düment rempli.' qUeStiot'
Veuillez agréer, Messieurs', l'assilr,
nos meilkurs sentiments. ailCe('«
Le Vice-Président, 1 e p
Maurice Carlier. Charl,Jd
L'iarlesde Bronco
tiuestionnaire
1. Avez-vous obtenu un jugement définitif?
2. Ce jugement implique-t-il des réserves
a) sur les Bons de Réquisition
b) sur les Matières Premières
c) sur les Matières fabriquées
D) sur les Matières premières nécessaires
au Cyt le des opérations de fabrication!
3. Vos allocations provisions lies ont ellesété
réglées (ou 1 uus vos dommages ont-ils
été réglés
a) En argent liquide (Pourcentage)
b) En titres (les sommes escomptées pari)
Société Nationale de Crédit a Tindustne
sont de la catégorie litres- Pourcentage]!
c) Partiellement en arge t et partiellement
en titre (Pourcentage)
d) Par récupération (machines)-Pourcei
tage
4. Quel pourcentage avez vous regu sur Bons
de Réquisition
IVij lezen het volgende in het Weekblad In
Handel- en K ij verheids kam er voor Thielt a
Omliggende van den 16 Januari laatstleden'.
De oorlog is nu reeds meer dan 7jaren
geëindigd en maar ten zeer klein getal hande
laars nij veraars hebben eene volledige
regeling hunner oorlogsschade kunnen beko
men.
Sommigen hebben na 7 jaren schatten en
herschatten der geleden schade nog geen
vonnis kunnen krijgen, anderen werden
taald in titels waarop zij met groot verlies
eenig geld konden leenen, en nu dat de Schat
kist leeg wordt, schijnt men de oorlogsschade
meer en meer op den achtergrond te wil®
duwen, zoodat men zich nauwelijks de moeite
geeft om deze zoo belangrijke zaak te bespre
ken, maar deze als eene onbeduidende zaak te
doen aanschouwen.
De schuld van dezen toestand ligt gehee
al in het moedwillig optreden der rege
ringen.
Vooreerst hadden wij eene slechte regeHf
der schattingen en eene evenmin goe
de herstellingswerken. y
tie, r-
Daarenboven de eerste en m>
de minst beklagenswaardige slachtoffe
den rijkelijk in klinkende munt
betaald, toen
zei men immers nog 1
Duitschland zal alles beta en
verder uit te
relke
Wij achten het onnoodig
den over de droevige toestalK e^an(jelen
Lands zorgeloos bestuur, voor
Nijverheid geschapen heelt, maarv
er aan hier de volgende beStatig"1?
f o c* t 1 o Cl -\ rt r f X T
rip vn1 rp Cnmii A i i
"lip.