Jaar, N° 45 - 20 Februari 1926 6^ Année, N° 45 - 20 Février 1926
Qerrons les FLangs
Algemeene Vergadering
Weekblad
root het Arrondissement Yper
dor Vereeniging der Geteisterde
der Y perse he Clubs,
n.
9
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Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
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pécidément, le passage dans le département
|eS Affaires Économiques, du ministre bona
jjut faire aura été néfaste pour les sinistrés,
grvoici que circule le bruit, que plus aucun
piementne sera effectué aux cessionnaires.
Cette décision aurait été prise en conseil de
ubinet sur la proposition du Premier, il y a
(iielque temps déja.
11 serait intéressant de savoir, si cette régie
fapplique rigoureusement a tous les cession-
jaires. Pour ma part, j'en doute fort
nil est, avec Poullet, des accomodements
En voulez-vous une preuve
Pendant la période critique que nous tra-
arsons depuis mai IQ25 et qui, hélas, malgré
mtes les promesses, toutes les déclarations
issurantes, tous les démentis a nos accusa-
ons est loin de toucher a safin, certain ces-
ionnaire, de la catégorie de ceux que nous
tonsdénommés écumeurs n'a pas connu
isinoubliables transes dans lesquelles nous
tons vécu.
Tandis que nous nous mettions la cein-
ire les tranches de plusieurs centaines de
ie francs chacune, lui étaient octroyées
de plano
Tandis que nos sinistrés appréhendaient les
ates des échéances que nos entrepreneurs
(oyaient se dresser devant eux le spectre de
afaillite, ce spéculateur privilégié, passait ses
ars en paix, n'en buvait pas un coup de
mins et dormait sur ses deux oreilles
Et cependant, ce dommage ravi a notre
ulheureuse contrée oü il aurait aidé a aug-
ffinter nos maigres ressources, était réservé
je vous dirai cel a plus tard 1
Et cependant, cette formidable allocation
biinée a assouvir des appétits de spécula-
l(®, n'aurait dü être liquidée que le jour oü
dernier sinistré eüt obtenu satisfaction.
Mais voici plus fort
les détenteurs de litres qui ne se prés enteral ent
11 dans un délai déterminé chez l'Agent du
'ésor pour en effectuer l'échange contre des
ligations non négociables, se verront dépossédés
leurs droits et la somme qui leur est allouée
Tribunal, restera acquise d l'Etat, sans
"•ke forme de procés.
Dans lagénéralité des cas auxquels s'appli-
nouvel ukase ministériel, le Tribunal a
UttClu
a un paiement en espèces.
Quimporte celala politique du chiffon de
ffcn'est pas nouvelle et les Tribunaux ne
Pendent-ils pas du Ministère de la Justice
Si
Vraiment, ces bruits alarmants se confir-
nous pourrons hardiment conclure que
s Eourreaux abandonnent l'ère des injusti-
e* des passe-droits pour jeter enfin le
K0 e et entrer dans la voie de l'expropria-
I e9croquerie, du vol I
°n pousser le cynisme jusque la
0:
sera-t-
Sera-t-il vrai que dans un pays oü la foi
ardente dans le droit, la justice et l'honneur
auront élevé l'ame du peuple jusqu'aux suprê
mes limites de l'héroïsme, l'on pourra impu-
nément nous traiter en vils esclaves
Ahl'on nous dira bien que cette mesure ne
s'appliquera qu'a quelques cessionnaires ou a
quelques gros propriétaires.
Mais nous ne nous y laisserons pas prendre!
C'est par la division de nos forces que l'on
cherche a avoir raison de notre résistance.
Si nous cédons cette fois, déclarons-nous
irrémédiablement vaincus 1
Car si nous admettons que l'on viole la loi
lorsqu'il s'agit des cessionnaires, des commer-
qants, des industriëls, quel argument invo-
querons-nous le jour oü l'on viendra nous
imposer les mêmes principes
En ce moment notre ennemi épie anxieuse-
ment l'accueil que nous allons réserver a
cette nouvelle spoliation.
II escompte notre indifference pour oser
s'engager plus loin dans la funeste voie qui
aboutira, d'ici peu, a la ruine absolue de nos
espérances.
Jusqu'a présent, a chaque reeul de notre
part, a correspondu une attaque nouvelle.
Qui aurait osé prédire, il y a deux ans, que
pendant de longs mois, l'Etat aurait osé sus-
pendre complètement ses paiements
Et cependant, nous nous trouvons devant
le fait accompli.
Et lorsqu'il y a deux mois environ, nous
nous sommes, dans un élan de violente colère,
soulevés contre eet état de choses, qui done
aurait supposé que nous nous serions con-
tentés de vagues promesses, d'un peu d'eau
bénite de cour, d'un paiement au compte-
gouttes de nature a reporter a plusieurs lus
tres, le règlement de nos dommages
Allons-nous enfin sortir de notre apathie
Sommes nous décidés adéfendre nos droits,
nos biens, l'avenir de nos enfants
Si oui, offrons a toutes les attaques, un
front uni, serré, indivisible.
Que ceux dont les dommages sont liquidés
n'abandonnent pas leurs frères malheureux
qui luttent depuis sept ans pour arracher a
l'Etat les indemnités que la loi leur accorde
Que nos vaillants députés qui se sont si
noblement comportés au cours des dernières
interpellations continuent a harceler nos bour-
reaux, sans trève, ni merci
Que nos colléges des bourgmestres et éche-
vins se montrent intransigeants, et démission-
nent plutót que de laisser, sans cette résis
tance, dépouiller leurs administrés
Oue nos conseillers provinciaux nous ap-
portent leur aide dans la lutte sacrée du droit
et de la justice contre l'arbitraire, lutte que
nous jurons de soutenir sans défaillance jus
qu'a la victoire
Et le gouvernement sera enfin réduit a
merci. BRUYÈRE.
Handelsbcnd
van het Arrondissement Yper
G R O O T E
op Zondag 21 Februari 1926
in het Hotel Continental Statieplaats.
Om 3 uur Uiteenzetting der werking en
noodzakelijkheid van den bond.
Om 4 uur Voordracht door M. Benoot,
Ontvanger der Registratie te Yper
Toepassing der nieuwe fiscale wet.
DERDE HANDELSFOOR
De toebereidselen voor de Tentoonstelling
gaan onverpoosd voort. Reeds meer toetre
dingen, dan verleden jaar, voor standen in de
Beroepschool zijn ingeschreven.
Wat dit jaar den aantrek nog grooter zal
maken is het feit dat al de nieuwe firma's der
stad er aan gehouden hebben hunne mede
werking te verleenen.
Aan de Handelaars en Nijveraars die nog
niet ingeschreven hebben wordt aangeraden
niet meer te talmen, en zoohaast mogelijk
hunne namen op te geven.
Voor het Komiteit
De Secretaris,
J. TAHON.
Federation des Sinistrés
de 1'Arrondissement d'Ypres
Assemblee men snelle des délégués
du Dimanche 14 Février IQ26
L'assemblée s'ouvre a 3 h. a l'Hótel Conti
nental. Pas beaucoup d'Yprois a cause du
cortège de eet après-midi, mais beaucoup de
délégués des diverseS parties de l'arrondisse-
ment.
M. l'Avocat Arth. Butaye préside et expose
la situation.
Nos droits n'ont jamais été aussi ouverte-
ment méconnus que maintenant.
Les bureaux ministériels se moquent de
puis 6 mois des industriëls et des commer-
qants sinistrés, en les envoyant a la Banque
du Crédit a l'Industrie celle-ci, d'accord
avec le Ministère, leur répond qu'elle n'a pas
d'argent et se contente d'échanger, avec pro-
fit, leur papier de l'Étatcontie lesien; parfois,
cependant, la Banque décaisse, mais il faut
pour cela une faveur toute spéciale qui s'ob-
tient on ne sait trop au juste comment.
Les cessionnaires du pays sinistré n'ob-
tiennent jamais paiement malgré la parole
solennelle donnée par M. Poullet, mais les
spéculateurs de l'intérieur de la Belgique
LA
HET
VPERSCHE
D'YPR
1IMM—MMn—