Les Motos SAROLÉA
Le retour de nos cloches
om het Ministerie volkomen op de hoogte te
houden over wat hier nog moet betaald
worden.
Aan de afgevaardigden bij hun medeburgers
aan te dringen opdat zij in deze hun plicht
zouden volbrengen.
De heer Hector Vermeulen meldt dat de
heer Cordevier reeds IQ2 ingevulde vragen
lijsten ontving voor een totaal bedrag van 8
millioen frank.
De heer Deleu Om het werk te vergemak
kelijken zouden de gemeenteoverheden lijsten
kunnen doen opmaken van al degenen die
nog hun schadevergoedingen moeten ont
vangen.
De heer Arthur But ayein dien zin zou
een oproep kunnen gedaan worden aan al de
gemeentebesturen. Plakbrieven zouden aan
die zaak de gewenschte ruchtbaarheid geven.
Er dient spoedig gehandeld indien wij aan
den Minister bij ons aanstaande verhoor,
juiste cijfers willen vertoonen. Algemeene bij
treding). Blijft dan, in geval van niet betaling,
als laatste redmiddel het gezamenlijk ontslag
der schepenencolleges. De burgemeesters en
schepenen mogen heel gerust zijn. Hun ont
slagnemingen worden door de Federatie enkel
verzameld. Onze onderhandelingen met het
Ministerie worden binnen kort hernomen. Wij
geven blijken van uitermate veel geduld en
willen in geen geval misbruik maken van de
tegenwoordige financieele moeilijkheden.
Maar wij willen stipte uitvoering van de wet
op het herstel der oorlogsschade. Wij eischen
ons Recht. {Toejuichingen). Indien al onze
vredelievende betrachtingen en pogirgen
schipbreuk moeten lijden, dan blijft er ons,
als uiterste verweermiddel, niets anders
over dan het ontslag van al onze gemeente
overheden. Een aantal ontslagnemingen zijn
reeds in ons bezit, andere werden ons aange:
kondigd. Dat iedereen zich haaste zijn plech
tige belofte te vervullen. Dan, en dan alleen
zullen wij volledig gewapend zijn voor den
strijd ter verdediging onzer heiligste rechten.
Herhaalde toejuichingen).
De heer Thibaultde Boesinghè brengt hulde
aan de burgemeesters en schepenen die hun
plicht begrepen en, na een korte bespreking
over voltooiïngscontracten en ondeistanden
(abris), waaraan onder meer de heeren E.
Blontrock (Staden)-, J. Deleu (Meessen), L.
Geuten (Wervik) en B. Vermeulen (St-Jan)
deelnemen, wordt de vergadering te 16 u. ge
heven.
Over de kwestie der onderstanden ver
wacht de Federatie een belangrijke mededee-
ling die zoo spoedig mogelijk in Het Yper-
sche zal verschijnen.
Quand cessera-t on de berner les
petits si nistrés de guerre
Nous lisons dans la NATION BELGE, de
hier, 16 Avril, 1'article suivant, remarquable-
ment bien documenté
Un industriel de province écrit a la Nation
Beige
Le cabinet du défunf ministère des Affaires éco-
nomiques a tait circuler dans la presse un commu
niqué indiquant les énormes compressions réali-
sëes dans ce département.
Telle qu elle est présenfée au public, cette note
r est qu'un attrape-nigauds.
En fait de compressions, nous avouons ne pas fort
bien comprendre pourquoi le ministère des Affaires
économiques étant supprimé, son cabinet est main-
tenu, ni pourquoi le budget pour 1926 de ce ministère
qui est censé ne plus exisler dépasse de lOO.OOO
francs celui de 1925 comrne frais d'enterrement, Ia
note est poivrée
Cela ne veut-il pas dire que la compression est
apparente et qu on se borne a déplacer des postes
de dépenses
On supprime des commissaires et des inspecteurs
d une part, mats on nomme et on renomme d autre
part des commissaires et des inspecteurs-adjoinfs
donf les services sont absolument inufiles.
Les sinisfrés, dit-on, se féliciteront de la dispari-
tion du ministère des Affaires économiques, Ceux
qui onf été largement indemnisés en espèces, oui,
mais les autres, ceux a qui on a remis des litres
qu ils ne parviennent pas a négocier?,.. Ces sinistrés
ne souhaiteraient-ils pas plutót une épuration qu'une
disparition Qu adviendra-t-il d eux Sur la foi de
promesses ministérielles, ils ont tant bien que ma!
reconstitué leurs affaires ils onf, vis-a-vis de leurs
entrepreneurs et de leurs fourni =seurs pris des enga
gement d honneur. Le gouvernement n allait-il pas
les payer
Or, si nous nous en rapportons a une lettre adres-
sée, il y a quelques jours, par le chef de cabinet des
Affaires économiques au président de la Fédération
des sinisfrés de la region d Ypres. nous n en som
mes pas encore ia. au contraire 1 Cette Fédération,
a l intervention de son président, avail recommandé
a la bienveillante attention du ministre les commer-
gants et industriels de la région, mis en mauvaise
posture par la non liquidation de leurs titres.
Dans sa réponse envoyée en son nom person
nel le ohet de cabinet a invoqué 1 insuffisance des
crédits dont dispose son département et a invité les
sinistrés a adresser leurs doléances au ministre des
Finances, pour qu il verse les crédits nécessaires.
Avec cela, les sinisfrés sont bien avancés 1 Et
comment voulez-vous qu ils 11e comparenf pas le sort
qui leur est réservé aux avantages qui ont été accpr-
dés a certaines institutions, a certains établissements
pour lesquels on a bien trouvé des fonds...
Au demeurant, la rtponse du chef de cabinet don-
ne 1 occasion de se demander pourquoi I on n a pas
rattaché ce qui reslaif du ministère des Affaires
économiques au département des Finances, au lieu
de le ratfacher a celui de F Agriculture. Cette solu
tion eut efé plus logique
II serait temps d en finir aveccetteirritanfequesfion
des dommages de guerre.
Ces observations nous paraissent judicieu-
ses. Mais comment faire entendre raison a un
gouvernement gangrené de politicaille et qui
se soucie infiniment plus de plaire aux coteries
et aux politiciens que de satisfaire les reven-
dications les plus légitimes du public.
L'histoire du Ministère des Affaires écono
miques, décédé mais non pas enterré, serait
intéressante a écrire celle du chef de cabinet
de M. Van de Vyvere,resté enfonctions et de-
meuré tout puissant malgré la suppression du
ministère, serait plus intéressante encore. Elle
débute dans une classe de sous-instituteurs.
Le chapitre deuxième est une régression mi-
raculeusement transformée en ascension. II
faudra l'écrire un jour, ne füt-ce que pour
montrer en quelles mains les hommes politi-
ques les plus conssidérables remettent la ges-
tion des affaires les plus délicates et les plus
importantes, par obéissance aux ukases de
coteries politiques.
Nous remercions le grand organe de la presse
Bruxelloise. Si La Nation Beige était au
courant de ce quisepasse cliez nous, elletiendrait
certainement a lutler, elle aussi, pour mettre fin
a une politique d'injustices et d'illégalités systé-
matiques envers les malheur eux expulsés du
front dont la devastation complete a permis de
sauver la Belqique.
Les Affaires Économiques
11 est toujours question de la suppression
du département des affaires économiques.En
effet, a l'heure présente, pour avoir été anne-
xé au département de l'agriculture, celui des
affaires économiques n'en continue pas moins
d'exister. Cependant, on étudie la simplifica
tion des services et leur réduction au strict
minimum. C'est ainsi que l'Office des repara
tions serait adjoint au département des finan
ces, celui des régions dévastées aux travaux
publics et l'office des métiers et négoces
retournerait au département de l'industrie et
du travail. Le Soir».
donnent la plus grande satisfaction.
Agence: Garage Devos& Dewanckel, E/V
Paques et printemps, Résurrection du
Christ et réveil de la nature, autant de mots
que la poésie a, de tout temps, étroitement
unis dans une synthèse d'espoirs et d'efforts
nouveaux. En ce jour de Paques, tout impré-
gné de surnaturel, comment ne pas dormer
un souvenir ému a ces chères cloches de
Paques, dont le retour fait, chaque année,
l'émerveillement des bébés, guettant, les yeux
en l'air, le passage des voyageuses aux robes
d'airain
Hélas nos cloches des Flandres, belles
entre toutes, et dont la voix grave ou argen
tine ne se taisait que du Jeudi-Saint au
Samedi Saint, pour être remplacée par le son
strident de la crécelle, furent subitement frap-
pées d'un mutisme prolongé, et, au cours des
quatre années de la plus atroce des guerres,
se brisèrent, l'une après l'autre, avec fracas,
sous les décombres de leurs tours.
Autrefois, l'ennemi se contentait de confis-
quer les cloches et tous les métaux propres a
fabriquer des canons. C'était la un droit de
la guerre, et, comme le plat pays était plus
exposé que les villes fermées a l'invasion des
armées, le clergé des paroisses, les abbés ou
piévóts des abbaves réfugiaient a l'appro-
che de l'ennemi, les cloches de leurs église
dans les places fortifiées Quand il arrivait
celles ci d'ètre prises, l'ennemi comfisqu-
in globo tout la métal conservé dans la vil
Louis XIV et Louis XV furent les premie
rois qui daignèrent ne plus exercer le droit
confiscation dans toute sa rigueur.
Deux auteurs, Edmond Vander Straeten e
Alph. Vandenpeereboom, se sont livrés a de
études approfondies sur les cloches les plu
famemses d'Ypres, et le tome I des Ypriana
contient un résumé des plus complets des
développements succcsifs de notre eélèbre
carillon. En 1F77a l'occasion de travaux
exécutés au campanile du beffroi, il fut pos--
sible d'examiner de prés nos cloches et d'en
relever les insciiptions. Les curieux moula-
ges, qui en furent pris, e-xistaient encore en
notre musée en 1914.
A tout seigneur tout honneur. C'est la
cloche la plus ancienne, celle de 1377, qui fut
chargée de sonner les heures, et qui porta,
tour a tour, lesnoms de huurclocke, stadsclocke,
stormclocke, triomphclocke, cloche communale
ou banale, d'alarme, de triomphe.
La description des médaillons, ornements
et inscriptions de nos cloches occupe plu-
sieurs pages des Ypriana. Nous ne mention-
nerons ici que la cloche de retraite, fondue
en i683, a l'occasion des fêtes jubilaires de
N.-D. deTuyne, cloche qui sonnait les demi-
heures, et, jusqu'a 1854, date du démentèle-
ment des fortifications, annonqait l'ouverture
et la fersneture des portes de la place. Elle
offrait ceci de caractéristique, c'est que, dans
une sorte de frise, se développait une danse
macabre, oü un magistrat ou prêtre, un noble
homme et deux squelettes,cheminaient, en
dansant, sur un sol semé de verdure et de
fleurs. Cette allégorie rappelait-elle que les
grands et les privilégiés, menant joyeuse vie,
ici-bas, entrainés, eux aussi par la mort, quit-
teront un jour leur ville, comme les étrangers
quittaient la cité quand sonnerait la cloche
des portes Qui se serait douté que cette
cloche, oü la mort semblait vouloir lancerson
lugubre avertissement, aurait été entrainée
elle-même,comme ses voisines de notre ancien
carillon du campanile et comme ses soeurs du
nouveau carillon, dans une autre danse maca
bre, celle de l'ouragan de fer et de feu qui les
réduisit toutes en un amoncellement de débris
informes Que retrouva-t-on de tout cela
après l'armistice Rien ou presque rien.
L'armée d'un peuple, comme, de tout temps,
par son gout des souvenirs avait passé
par la...
Ecartons ces affreux cauchemars, ces
visions dantesques de la guerre, pour repo-
I