Veritable Yoghourt Nutricia Kamer der Volksvertegenwoordigers du jour a été transmis a MM. les Ministres des Finances et Ministre des Affaires écono miques. Veuillez agréer, Messieurs, l'assurance de notre consideration la plus distinguée. Le Secrétaire general Le Président VANDENPLAS F. STAADT Au Groupement des Sinistrés d'Ypres. ORDRE DU JOUR La Ligue des Quincailliers et Marchands de Fer Beiges, considérant que la situation faite aux commerqants et industriels en matière de paiement des Dommages de Guerre est injuste et illégale Que la Loi de 1919 corrigée par la Loi de 1921, ne fait aucune distinction entre les ci- toyens beiges victimes de la guerre Que son article 53 est formel et oblige le Gouvernement a payer en espèces tous les dommages soumis a remploiet ce aux époques fixées par le jugement des tribunaux Attendu que cet article est manifestement violé dans son esprit et sa lettre, puisque les commerqants et industriels ne reqoivent que des titres au lieu d'espèces Déclare que cette faqon de faire cause le plus grand tort aux ayants droit, parcequ'ils ne peuvent disposer des capitaux qui leur sont nécessaires pour la bonne marche de leurs affaires Pour ces raisons prircipales, la Ligue s'associe aux protestations nombreuses qui jusqu'a ce jour ont été adressées au Gouver nement et l'adjure de chercher les moyens qui mettront fin a une situation aussi pénible qu'injustifiée Décide que copie du présent ordre du jour sera transmise a MM. les Ministres des Finances et des Affaires économiques, ainsi qu'aux organismes de défense des sinistrés de Dinant et d'Ypres. Ligue des Quincailliers et Marchands de fer beiges, Palais d'Egmont, Bruxelles. Le scaudale des affaires économiques Nous lisons dans le Matin d'Anvers du Mercredi 28 Avril. Nous recevons d'un lecteur d'Ypres la lettre suivante Vous attaquez régulièrement, a ce que je vois, le chef de cabinet du ministre des affaires économiques et vous le rendez responsable du non-paiement des sinistrés. C'est un tort ici, les paiements se font avec une régularité parfaite. II suffit de s'adresser a M. Méchant pour obtenir satisfaction immédiate. Mon Dieu, oui, cher ami, nous connaissons la recette et nous la connaissons depuis bienlongtemps. Mais... il yaungrand «mais tout le monde n'apas les moyens de s'adresser efficacement au chef de cabinet. Et pourtant, ces sinistrés-la, braves protestatai'res, doivent aussi bien que vous payer leurs fournisseurs etleurs entrepreneurs. Et c'est précisément pour cette élémentaire raison que la faqon,dont ces malheureux sont traités, est scandaleuse. Nous le maintenons, la région d'Ypres et d'autres sont régulière ment spoliées de leurs éléments de vitalité par la faute du chef de cabinet, ce avec la complicitédefonctionnairesiropcomplaisants, au profit d'une caste qui, forte de ses appuis politiques, draine tout l'argent destiné aux vrais sinistrés. Et, s'il est nécessaire, nous en dirons plus long. Dépot exclu.sif HOTEL RÉGINA» Grand'Place (Coin de la rue de Lille). Vente par houteilles ou au verre La 2V!sjfiueEIe des Si nis-trés de Charleroi Le i3 courant, sous la présidence de M. Brasseur, la Société coopérative La Mutu- elle des Sinistrés a tenu son assemblée an- nuelle al'Hótel de Ville. La salie Empire de l'édifice communal était comble. Remarqué dans l'assemblée M. Croquet, sénateur de l'arrondissement M. Schuind, cómmissaire principal prés du Tribunal des Dommages de guerre. La plupart des députés et sénateurs de l'arrondissement s'étaient fait excuser et avaient promis leur concours aux organisateurs. Après lecture du rapport du Conseil, ap probation du bilan, explications concernant les restrictions et la lenteur apportée au règle- ment des dommages, l'assemblée vote un ordre du jour de protestation qui sera envoyé a la Fédération des Coopératives. L'assemblée de la Mutuelle terminée, M. Raulin, délégué par la Chambre de commerce de Dinant, expose, avec la compétence q.ue lui a donnée une col laboration trés active dans les oeuvres similai res de son arrondissement, l'historique des diverses restrictions que le gouvernement a successivement apportées aux règlements des dommages. II donne connaissance du résultat des dernières démarches faites, avec la Cham bre Je commerce d'Ypres, auprès du ministre compétent, démarches qui n'ont jusqu'ici d'au- tre résultat que des promesses plutót vagues non encore suivies d'exécution. En Me Coulonvaux, du Barreau de Dinant, qui lui succède a la tribune, nous trouvons le véritable orateur parole facile et agréable, conviction profonde et communicative, clarté dans l'expression qui fait saisir facilement le cóté juridique de la question par les esprits les moins avertis. Après avoir protesté de ses sentiments loya- listes et s'être mis en dehors des partis, Me Coulonvaux commente l'article 53 de la loi sur les Dommages de guerre dans lequel le législa- teur a reconnu explicitement au sinistré le droit intégral a la réparation du dommage •direct. Qu'ont fait les divers gouvernements qui se sont succédés depuis 1919 pour exécuter la loi L'orateur cite des faits précis qui prouvent nettement que la loi a été dëlibéi é- ment violée par les gouvernements et que di- verses décisions ministérielles qui règlent ac- tuellement la liquidation des dommages sont formelleiment contraires a- l'esprit et a la lettre de la loi. Le gouvernement a-t-il une politique en ma tière de dommages de guerre se demande l'orateur. Existe t-il a l'un de nos budgets un poste affecté a la liquidation Le gouverne ment sait-il seulement ce qu'il lui reste a payer L'impression qui nous est restée, dit l'ora teur, après chacune de nos nombreuses au diences auprès des ministres, c'est que le gouvernement n'a pas de programme il n'a que des idéés vagues qu'il faut absolument dissiper. L'orateur passe ensuite en revue les diver- ses voies a suivre pour amener le gouverne ment au respect de la loi. II cite a ce sujet un jugement du tribunal de Dinant qui a admis qu'il y avait compensation entre les contribu tions qu'un sinistré refusait de payer et les dommages qui étaient dus a ce sinistré par l'Etat Belg«. Un second moyen pourrait être envisagé. Lesjugements des Tribunaux de Dommages ne sont pas rendus exécutoires. Mais si un si nistré, muni de ce jugement, se rendait devant un juge civil et assignait l'Etat en payement de son dommage, il n'est pas douteux que le juge ne condamne l'Etat au payement, et ce jugement, rendu exécutoire celui-ci, étant ob- tenu, il n est aucun ministre des Finances qui ose se refuser au payement. Mais il existe un autre moyen qui a toutes nos préférences. II faut absolument que toi nos sinistrés, non encore réglés, se groupent dans leurs associations régionales, que ces associations régionales s'unissent en une fédé ration nationale qui soit assez forte pour se faire entendre et écouter par les Pouvoirs publics. Le bel exposé de Me Coulonvaux a été vive- ment applaudi par l'auditoire le cri de Vi- vent les d jins de Dinant lancé par un audi teur a parfaitement traduit les sentiments de l'assemblée. UITTREKSELS Vergadering van Woensdag 28 April 1926 Voorzitterschap van den heer Brunet, voorzitter Begrooting van Landsverdediging De Voorzitter. - Wij maken aanvang met de algemeene bespreking van de begrooting van landsverdediging. De heer Butaye in't Vlaamsch).— Bij gele genheid van deze bespreking wil ik enkele punten naar voren brengen onder meer vraag ik dat de soldaten die tijdens den oorlog hunne burgerkleeren in de instructie kampen hebben moeten acht-rlaten, vergoeding be komen. Men zegt wel dat die soldaten 200 frank getrokken hebben bij den wapenstilstand, doch die 200 frank hadden niet ten doel de kleeren te vergoeden, vermits al de gemobili- zeerden die som hebben getrokken. Een rechtsgeleerde is trouwens t' akkoord met ons in zake de vergoeding der schadeloos stelling op dat gebied. Een bezwaar, zegt men, ligt in het feit dat de schade in Frankrijk is geschied, en ook dus de vergoeding daar zou moeten aangevraagd worden. Zonder wijziging te brengen in de wet op de oorlogsschade, is het dus niet mogelijk aan die jongens, die oud strijders zijn, recht matige bevrediging te schenken, tenware dat men een bijzonder krediet uittrekken zou om die zaak te regelen. Ik vraag dat een van bei de dingen worde verwezenlijkt. In West-Vlaanderen hebben wij er onzen buik van vol (van het militarism). Nog 180 hektaren vruchtbare grond wordt opnieuw voor een munitiepark ingenomen. Maar voor 'c herstellen van de wegen in West-Vlaanderen is er nooit geld. VRAGEN EN ANTWOORDEN Vraag van den heer Mernier In sommige rechtbanken voor oorlogsschade nemen de Staatskofnmissarissen als vaste basis tot schat ting van de oorlogsschade van roerende zaken de schattingen der brandverzekeringen vóór den oorlog gesloten, terwijl het bewijs aange boden wordt dat die schattingen lager dan de werkelijkheid zijn. Zulke beweging vanwege een Staatskommis- saris maakt indruk op sommige geteisterden, die denken dat niets tegen de eischen van Staatskommissarissen kan gesteld worden. Gelieve de heef minister mij te zeggen of het krachtens door hem gegeven onderrichtingen is dat Staatskommissarissen zulken grondslag voor de schatting willen opleggen Antwoord Het ministerie heeft dikwijls de aandacht der Staatskommissarissen gevestigd op het belang dat vóór den oorlog gesloten verzekeringspolissen opleverden voor het on derzoek van de aanvragen om schadevergoe ding. Maar het heeft nooit in zijn inzichten gele gen vol te houden dat die polissen een vasten grondslag van schatting uitmaakten waarvan er niet mocht worden afgeweken. De geteisterde is er bepaald toe gerechtigd het bewijs te leveren dat de waarde van zijn meubelen het bedrag der verzekerde waarde te boven ging. JdL Ministerie van Landbouw BI

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 2