Le Musée Merghelynck
.,ele van't voorvaderlijke huishouden en leven
bewaard heeft.
Wat er eigentlijk daar eerst zou bestaan
hebben, de inwootiers of een der twee burgen,
-is niet gemakkelijk om bewijzen, Toch, omre
den dat de onregelmatigheid in de straten en
-ie kortgezetendheid in de huizen meer te be
merken is langs den kant van het Zaalhof
als van St-Pieters kerke, zouden wij van ge
dacht zijn den oorsprong der stad te zien in
den burg van den burggrave, 't zij dat deze
eertijds zou gewoond hebben op 's graven
wal 't zb dat hij van eerstaf zijn verblijf
z0U genomen hebben op 's burgraven wal
Volgeern hadden wij ook het verhaal van
,de wonderbare verleening der relikwien be
sproken o gelukkiglijk hebben wij geen
geschiedkundige oorkonden daar over kunnen
ontdekken, en moeten dit deel daarom on
verlet laten.
In de Ypersche legende van de St-Maartens-
kerke kan men dus eenen grond van waarheid
vinden- Aangaande het bovennatuurlijke dat
er in is, zeggen wij de echte oorkonden ge
baren er niets van, 't en is er niet noodig in,
en 't meeste deel kan geheel wel met 't natuur
lijke uitgeleid worden.
Illusions FSéaSsfés
On parle, on écrit, on forme des projets
au sujet du Musée Merghelynck, et, deplus
en plus, on semble n'avoir aucune notion des
réalités. L'Hótel-Musée sera reconstruit.
C'est admis.... en principe. La ville d'Ypres
'(sic) fera revenir les collections et les expo-
sera a l'occasion de la TuindagM. X. en
est ou en sera le conservateur
C'est la en substance, ce qui se dit ou s'écrit.
Confiants, nos concitoyens se réiouissent, a
l'avance, de voir reconstituer une oeuvre dont
on commence a soupqonner seulement l'im-
portance après son anéantissement, et dont
on cherche a glorifier l'auteur dix huit ans
après sa mort. C'est la chose fort louable,
car il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Mais nous regrettons de devoir révéler un
état de choses qui, depuis un certain temps
déja, nous causa la plus cruelle déception et
qui est de nature a faire déchanter tous ceux
qui un peu a la légère, avaient déja dressé de
beaux projets. Si nous avons gardé le silence
jusqu'ici, c'estuniquement paree que, soucieux
des intéréts de notre ville natale, nous avons
cherché le moyen de soustraire celle ci a des
dépensesconsidérables. Mais n'anticipons pas
et examinons rapidement les causes des diffi-
•cultés que nous signalons.
Chacun sait que c'est sous le feu des bom-
bardements, avec des moyens de transport
insuffisants et avec des emballeurs de fortune
qu'une partie bien minime,et non la totalité
des collections, fut convoyée a Paris. Une
exposition, organisée au Petit Palais, réunit
tine partie de ces objets, en même temps
qu'une quantité d'autres objets provenant
d'Ypres, de la region de l'Yser et de la ville
de Reims. Nous pourrions placer ici une anec
dote savoureuse au sujet d'un certain portrait
qui fut refusé par les organisateurs, mais
non hie est locus.
Après l'armistice, les collections Merghe
lynck furent expédiées a Bruxelles, oü, après
inséjour dans un premier batiment de l'Etat,
elles furent envoyées au Palais des Acadé
mies. C'est la qu'elles connurent les mésaven-
tures d'un vol. Un employé, a titre tempo-
raire, profitant de l'isolement dans lequel se
trouvaient les caisses, n'hésita pas a éventrer
belles ci et a en soustraire différents objets.
L'employé infidèle fut poursuivi, et les objets
wolés furent retrouvés, par la police, chez un
antiquaire. Nous avons appris, avec plaisir,
que parmi ceux-ci, figurent des dessins d'ar-
tistes Yprois du XVIIP siècle, qui, au point
de vue régional, ont une importance plus
grande que telle pendule Louis XVI qui fut
dérobée.
Un nouveau déménagement s'accomplit,
ensuite, au Cinquantenaire, oü, contrairement
a cé qu'il fut dit ici, les objets ne moisirent
nullement dans des caves humides, mais furent
déposés dans les resserres du Musée, au ras
du sol, en compagnie de nombreux objets
non encore exposés. Une petite enquête per
sonnels nous a permis decontrólerl'exactitude
de ces faits.
Enfin, la ville de Bruxelles ayant fait l'ac-
quisition de l'ancien Hötel Hoffmann, rue du
Chêne, s'entendit avec l'Académie royale de
Belgique, pour obtenir, a titre de dépot tem-
poraire, les collections Merghelynck et les
exposer, en eet hotel du XVIIP siècle avec
une autre collection qui lui avait été léguée.
L'événement fut claironné par la voie des
journaux, et, a en croire certains d'entr'eux,
la ville de Bruxelles semblait agr en proprié-
taire. La presse, tout comme ;es diverses
administrations, semblait ignorer que, si l'Etat
était nu-propriétaire des collections, d'autre
part Mme la douairière Arthur Merghelynck
en restait toujours usufruitière, et qu'il lui
était loisible d'exercer son droit d'usufruit,
en n'importe quel endroit du pays, tout com
me elle l'exerce a l'égard des collections du
chateau de Beauvoorde, légué, par son mari,
a l'Académie Royale Flamande.
II y a des questions de tact et de doigté qui
échappent assez fréquemment aux administra
tions, et il faut vraiment qu'on le leur fasse
sentir pour qu'elles s'en aperqoivent. M. Bu
reau, se rendit compte, enfin, que la personne
principalement intéressée devait être consul-
tée, ne fut ce que par déférence, au sujet de
ces transports et de ces affectations spéciales.
Enfin, après la municipalité Bruxdloise, c'est
celle de notre ville qui revendique ces collec
tions pour les exposer avec d'autres, a l'occa
sion de la Tuindag, et former ainsi le noyau
du futur musée.
A première vue, ce retour apparait comme
fort simple un concitoyen, connu pour son
dévouement et son amabilité, est envoyé,
muni de bonnes caisses et d'emballages, a
l'hótel Hoffmann, d'oü il expédie ie tout, par
chemin de fer ou autocamion a Ypres. Bien
entendu, cela se ferait après qu'un accord
serait intervenu avec Mme Merghelynck, dé
tail qui, a l'avenir, ne serait plus négligé.
Tout cela implique la supposition que ces
objets sont restés dans l'état dans lequel nous
les avons tous connus, avant guerie, a l'hótel-
musée, et qu'ils sont toujours susceptibles
d'être exposés. Triste illusion La réalité, la
voici l'hótel Hoffmann nous a ouvert ses por-
tes, il a fallu, pour cela, la croix et la ban-
nière, et, avec ses volets hermétiquement
clos, il nous a apparu comme un campo-santo
d'objets d'art, une nécropole de bibelots, dont
l'aspect lamentable étreint le coeur. Dans le
grand salon, tels des cercueils, gisent, sur le
parquet, les longues caisses d'une demi-dou-
zaine d'horloges flamandes. Peu a peu, dans
le demi-jour qui filtre par les interstices des
volets, on découvre trois sièges Louis XV;
rouge et or, du grand salon qui formait le
coin de la rue de Lille puis, au fur et a
mesure, des meubles,des tableaux,des cuivres.
Au total, dans les différentes salies, nous
avons pu compter une quïnzaine de meubles,
une trentaine d'horloges, seulement deux
tables et quelques sièges, mais des centaines
et des centaines de chandeliers. Une petite
armoire renferme de riches orfè^reries, osten-
soirs et calices, qui ornaient une console
Louis XV du grand salon. Touo les biscuits
de Tournai existent encore, et nous décou-
vrimes, avec joie, les grands ta-deaux de
l'école de Rubens qui ornaient la cage d'esca-
lier. Parmi ceux-ci apparut, soudain, le por
trait peint de M. Arthur Merghelynck, et ce
fut avec émotion que nos yeux s'arrêtèrent,
pendant quelques instants, sur les traits du
sympathique fondateur du musée Yprois.
Hélas En quel état sont ces précieuses
épaves Une caisse, tout entière, contient des
fragments de superbes plats et assiettes en
porcelaine de Chine. Les pendules, sur trois
pieds, ont des colonnettes tordues, des orne-
ments brisés, et la superbe pendule Louis XVI
du grand salon apparait comme un triste
débris. Le plaquage et la marqueterie des
meubles se sont soulevés et les glacés se sont
brisées, les toiles des tableaux se sont déchi-
rées...
En présence d'une si infime partie d'une si
vaste collection, - tout au plus y a-t-il de
quoi garnir trois salies, et d'un aussi la
mentable délabrement, on se reporte, en ima
gination aux temps heureuxoü tous ces objets,
présentés dans le cadre somptueux de l'hótel-
musée, faisaient l'admiration des étrangers et
évoquaient toutes les élégances du XVIIP
siècle.
Quel sera, enfin, le sort final de ces tristes
épaves, transbahutées d'une ville a l'autre qui
subirent les atteintes du feu, les vicissitudes
d'un vol, les accidents sans nombre des voya
ges et des maladresses des emballeurs
Certes, notre plus vif désir serait de les voir
rentrer en notre chère ville, et nous croyons
pouvoir dire que c° retour correspondrait aux
voeux de Mme la Douairière Merghelynck,
dont chacun connait la vénération pour la
mémoire de son mari. Malheureusement, des
objets, en l'état que nous venons de signaler,
ne sont point susceptibles d'être exposés, et
leur restauration, dont nous n'oserions citer
l'évaluation, ne peut se faire que par des arti
sans spéciaux. Voila un bien grave problème
a solutionner. Si un Américain généreux et
milliardaire est touché, par hasard, par la
lecture de eet article, qu'il veuille bien s'a-
dresser par la voie de la rédaction de l'«Yper
sche», a PYRÈS.
Course des Regions Dévastées
pour motos et motos side-cars
C'est a l'Union Motoriste de la Fl.-Occ.
(siège a Ypres) et a l'Auto-Moto Club Comi-
nes-Wervicq, que revient l'honneur d'organi-
ser la première épreuve nationale de la région.
Cette épreuve dénommée la Course des
Régions Dévastées aura lieu le Dimanche
de la Pentecóte (23 Mai).
Elle est ouverte aux motocyclistes et side-
caristes licenciés de la Fédération Motocy-
cliste Beige.
La course de régularité consistera a boucler
quatre fois le circuit suivant Ypres, Menin,
Wervicq, Comines, Warnêton, Ypres.
Le plombage des machines se fera la veille
de 17 a 21 heures au local de l'U. M. Fl.
Occ. Café Trois Suisses Grand'Place a
Ypres.
Le départ se donnera au même endroit, de
minute en minute, le 23 Mai a 7 h. du matin.
L'arrivée aura lieu a Comines vers midi a
1' Hotel du Due de Brabant (gare).
Le 5oo mètres départ arrêté se courra
l'après-midi a Comines au lieu dit Cinq
Chemins a i5 heures.
Cette course est dotée de cinq magnifiqaes
coupes (exposées Café Trois Suisses acqui-
ses définitivement aux vainqueurs et réparties
comme suit
Au premier du classement général la Cou
pe des Régions Dévastées don du Club et
des garagistes Yprois.
Au premier junior le Prix d'Encourage-
ment don du Vice-Président de l'Auto-
Moto Club Comines-Wervicq.
A l'équipe formée d'un junior et d'un senior
convenu d'avance et la mieux classée la
Coupe Garage Carlier-Lenoir
Au premier side-cariste la «Coupe Decour».
Au coureur réalisant la plus belle vitesse
de la journée la Coupe Miss-Blanche
Les clubs organisateurs déclinent toute
(I) Janicon (De Republiek der vereenigde Nederlanden,
's Gravenhage, 1731'. D. ïv, blz. 286) is de eenigste schrij
ver, meenen wij, die het begin der stad omtrent het Zaal-
Mof stelt.