Dokter D. PEENE line mise au point Simple Question Les incidents d'Ypres Ypriana en het lle Julifeest ment, pour ne pas laisser injurier nos uiónt versé leur sang, non pas pöur 001 ce révolutionnaire que poursuivent quel- mauvais flamands, mais bien pour la Relgique unie 6t indivisible' ^ae la 8endar- je pat' ordre des autorités, a été obligée defaire place nette sciu'a preuve du contraire, nous soutien- (jronS que tous les braves jeunes gens, dont ]es noms figurent en lettres d'or sur les pan- eaux latéraux du monument, se sont sacrifiés "fsalut de la Patrie. - Oui done aurait la conscience assez basse our oser déclarer, qu'a l'heure de la mort, un ou plusieurs parmi ces vaillants, aient honni la Belgique et souhaité soa écroule- Mït s'il se trouve des parents assez vils pour erniettre que la mémoire de lturs enfants soit méprisée par les générations présentes et futures, que Ton érige un second monument pour la glorification de ceux qui sont morts en maudissant leur Patrie et leur Drapeau. La, ceux qui se sont voués au déchirement du pays, pourront se livrer a leurs comédies politiques sans avoir a craindre la moindre intervention de la part des patriotes. Mais la population Yproise, foncièrement flamande mais indéfectiblement beige, veut que l'on respecte la mémoire de ceux a qui nous devons le bonheur de revoir notre ville reconstruite et qui ont généreusement versé leur jeune sang aux cótés de leur frères wal- lons pour le salut de notre chère Belgique. Que Ton prêche la séparation et la haine de la patrie en nbmporte quel lieu, que l'on yhurle le Vlaamsche Leeuw et le Alles voor Vlaanderen, niets voor Belgie nous n'y voyons rien a redire, mais que l'on ne vienne pas souiller par ces mêmes discours et ces mêmes chants, un monument beige, érigé par des beiges, a la mémoire de Hei os BRUYÈRE. Quelques membres de la Commission géné rale, ccnstituée a l'effet de l'organisation du programme des fêtes pour l'inauguration du monument aux Héros Yprois, nous prient de rectifier certains bruits faux qui circulent parmi le public et qui tendent a faire oroire que certains engagements n'auraient pas été tenus par la dite Commission. Celled était composée de délégués repré sentant toutes les nuances politiques et philo- sophiques de la Ville. II fut décidé de l'accord unanime, de don- uer a l'inauguration du monument, un carac- tère national et patriotique, caractère qui re- flétait l'idée des généreux donateurs grace auxquels, les sommes nécessaires a son érec- tion iurent souscrites. Seuls, deux délégués des Vossen, dévelop- pèrent un programme diftérent. Ils déclaièrent que les V.O.S. ne participe- raient au Cortège que sous cerlaines condi tions entr'autres absence d'autorités militai Ies °u représentants de la familie Royale, absence de musiques militaires, de gendarmes et de police, pas d'exécution de la Marseil- laise, non participation de représentants allies drapeau jaune a l'hötel de ville et sur le monument des Morts, exécution du Vlaam- fplte Leeuw, etc... Ce programme fut déclaré inacceptable, mais certains membres proposèrent de faire Une concession consistant a exécuter le u Vlaamsche Leeuw après la Braban- ?onne Avant de passer au vote, il fut demandé si, quelque fut le résultat, la minorité se ralliérait a la majorité. La réponse fut affirmative, sans abstention, 0nc a 1 unanimité absolue. j, f vote qui eut lieu ensuite fut favorable a |execution du Vlaamsche Leeuw °utefois,les V.O.S. présents, s'engagèrent a faire respecter l'ordre par les sociétés étran- gères de V.O.S. participantes. Cette décision eüt été tenue par laCommis sion qui se composait essentiellement de gens d'honneur mais on sait comment fut rompu l'engagement des V.O.S.-sen 1 Refus de participer au cortège, coup de sifflet a l'adresse de la musique militaire huées a l'adresse d'une enseigne portant l'éffigie de S.M. le Roi Albert exécution du Vlaamsche Leeuw, dés l'instant oü les premiers Vossen arrivèrent a hauteur de leur local, rue de la Station organisation d'un Landsdag coïnci- dant avec la date de l'inauguration de notre monument, etc... etc... Quoiqu'il en soit, jamais il n'a été question d'arborer le drapeau au lion. Et si le Vlaamsche Leeuw n'a pas été exé- cuté par la musique après la Brabanqonne, e'est que l'engagement de la Commission se trouvait être rompu devant le manque de di- gnité et de bonne foi dont ont fait preuve les chefs des V.O.S.-sen. Les chefs des V.O.S. sen, maudissent les misérables gendarmes et policiers qui ont maltraité et enfermé au bloc les pauvres combattants flamands qui ont sauvé la Belgi que Pouvons nous demander aux autorités, com- bien parmi les incarcérés il se trouvait de vrais anciens combattants et pouvons-nous demander aussi ce que venaient faire les éner- gumènes. de tous ages et sexes parmi les Vossen Nous croyons que les chiffres qui nous seront remis, seront édifiants au sujet des intentions pacifiques des membres de ren- fort qui s'étaient joints aux V.O.S. de tous les villages environnants Comment les choses se sont réellement passées. Nous lisons dans La Libre Belgique du 4 juillet dernier On nous écrit d' Ypres Les fêtes de l'inauguration du monument élevé aux 160 soldats yprojs tombés pour la patrie et au millier de victimes civiles d'Ypres, avaient été préparées parl'autorité communa le et le comité organisateur dans un désir par fait d'union entre tous les citoyens, en faisant aux flamingants toutes les concessions compa tibles avec le caractère d'une fête patriotique et nationale. Pourtant le bruit courait que des manifesta tions antibelges comme celles qui se produisi- rent il y a quelques semaines, a l'inauguration du .monument de Poperinghe, allaient se renouveler ici d'oü l'ordonnance de police par laquelle le bourgmestre, M. le député Colaert, défendait tout cortège en dehors du cortège officiel ainsi que toute manifestation quelconque pouvant troubler les cérémonies de l'inauguration. A 14 heures le cortège se préparait au dé- part. Un groupe nombreux, conduit par le dé puté frontiste de Watou, meester Butaye s'abstint de prendre place, mais suivit a une courte distance le cortège officiel. On eut tout de suite l'impression que ce groupe allait tenter une manifestation pertur- batrice comme celle de Poperinghe des gens de ce groupe faisaient, a peine en marche, éclater leur sentiment et leur intention en criant Weg met de Ironing I Weg met Belgie 1 Niets voor Vrankryck, alles voor Vlaanderen et autres choses sembla- bles. Certains manifestants activistes portaient a leur chapeau le portrait de Borms. Arrivé Marché Bas, prés du monument, le groupe s'arrêta, refusant de continuer. La gendarmerie patienta une vingtaine de minu tes. La musique du 3e régiment de ligne vint prendre place dans l'enceinte pour la cérémo nie. Les activistes se mirent a la huer. Plus de doute cette fois la cérémonie serait trou- blée si on les laissait faire. C'est alors que l'ordre fut donné de tenir a distance le groupe conduit par le député frontiste et de le faire reculer. Cette opération s'accomplit avec sang-froid, malgré les violences de langage et les insultes ala gendarmerie quelques arres- tations furent opérées. Grace a cette mesure l'imposante céré monie de l'inauguration du monument se dé- roula sans que rien ne vint nuire a sa dignité comme le dit le Standaard la Braban- qonne: ne fut pas sifflée, c'est paree que la b vnde ac iviste fut forcée de se tenir a une distance respectueuse. Vers 17 heures, durant le concert donné par la musique militaire, un nombreux groupe d'activistes se reforma, malgré l'ordonnance de police. II se mit en marche .vers le monu ment, oü des couronnes furent déposées par des sociétés ilamingantes n'ayant pas voulu. participer au cortège officiel. On laissa faire jusqu'au moment oü l'avocat Leuridan, con- seiller provincial frontiste de Poperinghe,vou- lut prendre la parole. Le commissaire de police invita eet extraordinaire conseiller provincial a respecter l'ordonnance du bourgmestre le frontiste passa outre. C'est alors que la gen darmerie a cheval fit une charge pour déblayer la place, ce qui jeta la panique parmi les assistants, mais n'occasionna aucun accident. C'est ce dernier incident qui est exploité par les organes frontistes pour excuser leurs ten- tatives, qui ont échoué devant l'attitude éner- gique des autorités responsables de l'ordre. Notez que les perturbateurs étaient étrangers a, la ville. Toute la population Yproise est indignée de l'affront fait, en cette mémorable journée du souvenir, par la bande de Butaye a nos morts de la grande guerre, sans égard pour les families présentes de ces morts, ni pour les représentants franqais et britannique des troupes qui avaient combattu dans le secteur d'Ypres. Nombre d'excellents Flamands, écceurés, ont manifesté ouvertement leur réprobation des actes de cette bande. Sedert haar ontstaan heeft de maatschappij Ypriana, tot genoegen van de Vlamingen, met voldoening hare medewerking verleend aan het ne Julifeest. Zij zou het, dit jaar o»k, zeer gaarne hebben gedaan. Maar, gezien de incidenten, Zondag 27 Juni 1.1. voorgevallen, ter gelegenheid der onthulling van het gedenkteeken aan de Yper- sche Gesneuvelden, is het te vreezen dat het, dit jaar, niet mogelijk zal zijn den n'n Juli eendrachtig te vieren. Ten eerste omdat door de EXTREMIS TEN en SEPARATISTEN aan dien dag eer.e beteekenis gegeven wordt, strijdig met de geschiedkundige waarheid En, ten tweede, omdat de EXTREMIS TEN en SEPARATISTEN bij elke gelegen heid allerlei eischen stellen welke Vlamingen, die voor Belgie en tegen de bestuurlijke scheiding zijn, niet kunnen inwilligen zonder aan hun eigen opvattingen te kort te komen. Om deze redenen, eu geen andere, ziet de maatschappij Ypriana zich verplicht zich dit jaar bij het ne Julifeest te onthouden. Het Hoofdbestuur en het Bestuur der Afdeelingen Harmonie en Symphonie {Medegedeeld). Statïelaan, 9 Y P E R Specialiteit voor SVSor&cï- er» TandziekSen Gebitten en Misgroeide Tanden.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 3