Jaar, N° 18 - 14 Oogst 1926 7e Année, N° 18- 14 Aoüt 1926 e Du Mieux Weekblad voor het Arrondissement Yper Oygstósue der Vereeniging der Geteisterden. der Yparse he Clubs, enz. Beheer ■t Opstel en Aankondigingen 15, Boterstraat, 15, Yper Abonnement 9 tï. 50 per jaar Buitenland 15 it. Men aan itchrijven In alle Belgische postkantoren Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement ei'Ypres Organe de 1"Association des Sirtis'crés» des Clubs Yprois, etc. RédaciionAdministration et Publicité 15, rue au Beurre, Ypre* \bonnement 9 £r. 50 par an Etranger 15 fr. Mos lec.teurs ont pu juger par le bref compte-rendu paiu dans notre journal de samedi dernier et relatif a l'audience accordée par nos ministres a nos délégués, que la situa tion est en voie de s'améliorer. En efiet, les disponibilités estimées a cinq millions, et qui, mensuellement, étaient desti- nées a ètre versées aux sinistrés, vont se voir arrondir par un nouvel apport de cinq autres millions ce qui permettra a l'Etat, de liquider tous les ans, une somme de 120.000.000 de francs. Notons, que cette somme sera essentielle- ment altribuée aux dommages immobiliers, les sinistrés pour laines, cuivres, etc... étant exclus du partage. Cette mesure réjouira tous nos lecteurs, qui grace a ces dispositions nouvelles, pourront caresser l'espoir de voir finir enfin, l'ère des tracas et des misères. Certes, ce n'est pas la encore le mode idéal de liquidation des dommages, mais toute per- sonne sensée se rendra compte que, par ces moments de crise financière, le sacrifice con- senti par l'Etat, au profit de notre corpora tion, est énorme et témoigne du bon-vouloir denos dirigeants notre égard. Sil'onajoutea cela, que M. le Ministre Baels est fermement décidé a agir dans le sens de la reduction des bureaux en suppri- mant radicalement toute fonction inutile, nous sommes en droit d'envisager l'avenir sous le meilleur aspect. A peine y a-t-il quinze jours, que le franc ^lge semblait s'enliser. Les esprits f'aibles s'affolaient d'autant plus luela dégringolade du frar.c était accompa- üiee d une campagne lache et vile de la part "Lcertains organes défaitistes, heurcusement Peu répandus. Leux, qae la chose intéressait, croyaient la question des dommages a jamais enterrée. euls, quelques optimistes conseivaient y calme, confiants, qu'ils étaient, dans e t}u allaient produire, les héroïques me- yS a^°Ptées par notre gouvernement, out n eta'enl: Pas bien nombreux, ceux, qui leurs prévisions se rcaliser. 1odéc'3reSent' faudrait être de la race des I,,- rottaLles pessimistes pour ne pas voir 1%e:aurore du salut. tais, il Cütl dan y va de l'intérêt général, que cha- os sa sphère se fasse le collaborateur c nos Que ceux g°uvernants. moyens /1U1 comprennent l'excellence des °liute duT' °nt amen® reaction dans la J'ai U ran° 'airent ceux qui ignorent. ^en ^es recriminations en ce certeglne COnvers^on des bons du Trésor valeurs ')eaucouP de possesseurs de ces <lUl n avaient envisagé qu'un place ment provisoire se sont trouvés et se trouvent peut-être encore dans une situation embar- rassante. Tranquillisons ces esprits en leur expliquant l'économie de la conversion et nous les ver- rons rentrer dans le calme et la confiance. C'est vers la confiance de la nation tout entière envers ceux qui tiennent les rènes de notre destinée, que doivent tendre tous nos efforts. Tous nos partis politiques se sont associés pour mener a bien le salut de notre Belgique. Aidons-les dans toute la mesure de nos pouvoirs afin qu'une fois de plus se justifie l'excellence de notre belle devise L'Union fait la force BRUYÈRE. Les Ts*ibunaux Dommages die Guerre II est de plus en plus question de les sup- primer. La mesure est bonne, mais trop radicale peut être. D'ailleurs, par quoi les remplace- raiton Oui, par quoi les remplacer C'est la tout le nceud de la question. Par les Tribunaux civils, disent certains législateurs. Ceux qui préconisent ce systè- me sont ceux et malheureusement il y en a un grand nombre - qui ne savent pas ce qu'out a faire les Tribunaux de dommages de. guerre et ce que savent faire les Tribunaux ordinaires. Ces derniers se meuvent depuis cinq quarts de siècle' dans le cadre rigide et suranné du Code de Procédure, avec une lenteur majes- tueuse, irritante et préjudiciable^ pour tous. Ils sont surchargés de besogne, et cela n'a rien d'étonnant. Et c'est a ces mèmes Tribunaux, déja inca- pables de suffire a leur besogne propre, qu'on proposerait de mettre fin, en même temps, a une besogne cent fois plus accablante encore que celle qu'ds ont déja Prenons comme exemple le Tribunal d'Ypres (c'est toujours notre arrondissement d'Ypres qu'il faut envisager quand il s'agit de dommages de guerre, c'est l'arrondissement type). Comme Tribunal civil et de commerce, peu de Chambres en Belgique le dépassent comme rendement. Eh bien, adressez-vous a l'un de ses magistrats, de ses avocats, de ses employés, et demandez-lui ce qu'il pense de cette idéé d'inscrire au róle du Tribunal d'Ypres les 10.000 affaires qui restent a juger aux dommages de guerre II jettera les bras au ciel, vous regardera d'un ceil soupgonneux et méfiant, et vous tournera le dos en se disant que vous êtes fou ou que vous avez voulu vous payer sa tète Confier aux Tribunaux réguliers la solution des Dommages de guerre, c'est mettre virtuel- lement fin a leur besogne ordinaire et leur confier un travail qui n'est pas de leur compé- tence et hors de 'leur furce. II ne faut pas essayer de broyer des cailloux dans un mor tier de pharmacien 1 Ce serait loin, trés loin d'ètre une écono mie, et le motif d'économie est, non pas le principal, mais absolument l'unique motif pour lequel en haut lieu on cherche a suppri- mer les Tribunaux de dommages de guerre. II faut, si l'on veut confier a d'autres la besogne des Tribunaux de dommages de guerre, recourir a un autre organisme que celui des Tribunaux réguliers. Or eet organisme existe. II a précisément été créé pour résoudre les conflits nés des dommages de guerre, il a fait ses preuves, il est extra-rapide, i! a toute la confiance des justiciabies, il a une grande compétence et une grande pratique, et au point de l'écono mie il est l'économie personnifiée puisqu'il fonctionne gratuitement 1 Cet organisme, ce sont nos Coopératives de dommages de guerre qui nous le fournissent. Elles ont rendu dans le passé aux sinistrés et au gouvernement les services les plus signalés. L'excellence de leur méthode fut telle qu'elle leur attira l'envie de certains bu reaux qui surent si bien intriguer au Ministère que petit a petit on leur supprima leur beso gne. Cet ostracisme fut presque complet. On aurait bien voulu les supprimer, mais on n'y est pas parvenu. Les Coopératives des dom mages de guerre et leur Fédération n'ont pas voulu mourir. Conscientes de leur valeur et des services qu'elles étaient a même de rendre encore dans l'avenir, elles ont tenu a ne pas se dissoudre pour que, au jour probable oü le pays et les sinistrés auraient encore besoin d'elles. elles puissent répondre a l'appel qui leur serait fait. Nous pensons, nous espérons, que ce jour est arrivé. La ténacité de MM. Levie, Richir, Kestemont, Willaert et de tous les dévoués qui les entourent, est bien prés de recevoir sa récompense. II est inutile ici, dans la Region d'Ypresde revenir sur les immenses bienfaits que les sinistrés ont regu grace a l'intermédiaire des coopératives et sur la confiance dont celles-ci jouissent. Tout le monde sait bien que nes misères n'ont commencé que le jour oü les bureaux centraux ont réussi a contrecarrer l'ceuvre de nos coopératives. Nos coopératives, chacun le sait, sont a même de terminer vite, gratuitement, et bien, chez nous, tout l'arriéré des Dommages de guerre. Néanmoins, il ne faut rien exagérer. Les coopératives n'ont pas de pouvoir judiciaire. Elles ne peuvent que conclure des transac tions. En fait, il se présentera nécessairement ici et la des cas, oü pour l'un ou l'autre motif, la transaction proposée par la cooperative nrflillivra "IflBirHtnlIiH l lui—II— - - HET VPERSCHE LA REGION D'VPRES laamloote artikels geweigerd On peut s'abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Les articles non signés sent refuses D E

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 1