Dokter D.
PBENË
Domaine de la Ville
Noel, Noël
d'oeuvre non adaptée, au genre de fabrication
qu'il exploite.
Les meubles de bureau et les meubles a
fiches pour comptabilité Emadex sont
d'un fini irréprochable.
C'est presque du travail d'horlogerie
Mais l'activité dont a fait preuve Monsieur
Blom trouve déja sa récompense.
L'ceuvre s'étend et l'usine commence a pré
sent la fabrication du mobilier.
Encore une fois, dans cette fabrication,
tout est standardisé.
Mais nous voicirentrés au bureau.
II faut maintenant que Monsieur Blom me
démontre un des principaux rouages de la
standardisation l'établissement et le fonc-
tionnement des prix de revient.
Chaque numéro, correspondant a une pièce,
possède sa fiche chaque fiche porte le prix
du bois employé, du mécanisage et de la
manutention.
Un seul regard suffit pour constater le prix
de chaque pièce, pour se rendre compte si la
fabrication de telle date comparée a une fabri
cation précédente est en bénéfice ou en perte
soit sur la mécanisation, soit sur la manuten
tion et cela permet de prendre immédiatement
les mesures nécessaires, en cas de perte, pour
y remédier.
Mais voici que brusquement les lampes
clignotent.
Une panne? Non, c'est le signal qui ap-
prend au personnel que la journée de travail
est terminée et que dans deux minutes, les
lumières seront éteintes.
L'organisation de l'usine, qui compte 66
ouvriers dont plus des 2/3 sont des chefs de
ménage, est, je le répète, digne de tout éloge
et fait honneur a son auteur.
Peut-être y reviendrons-nous encore, car
nousfen'avons pas tout dit, faute de place.
KENTEIZIEN.
Tout récemment,le Ministère de la Défense
Nationale a décidé qu'il renonqait a l'usage
des terrains a Ypres sur lesquels se trou-
vaient jadis les batiments de la caserne et de
l'Ecole de Cavalerie.
Le tout appartenait a la ville d'Ypres. En
effet, vers le milieu du siècle dernier, nous ne
savons préciser en ce moment la date exacte,
la ville offrit au gouvernement de construire
elle même tous les batiments nécessaires a
condition que l'Ecole d'Equitation soit fixée
a Ypres, et la convention fut agréée. Les bü-
timents de l'Ecole, caserne, arsenal, manéges,
etc., aujourd'hui détruits, donnent ouverture,
au profit de la ville, au droit des dommages
de guerre.
Un grave problème se pose done. Que
faut il faire de ces immenses terrains qui
s'étendent depuis le Zaalhof jusque prés de
la porte de Lille
Ce serait un emplacement ideal pour une
série d'établissements industriels a établir.
Mais en viendra-t-il
Avec les dommages -de guerre provenant
des anciens batiments militaires, on pourrait
y aménager un jardin public qui, se rejoignant
aux remparts, précisément la ou les eaux ont
leur plus grande étendue, permettrait de do-
ter la ville d'une des plus belles promenades
de la Belgique.
On peut y établir un bassin de natation.
Les batiments scandaleux du Kalfvaart, qui
la-bas tót ou tard devront être abandonnés,
pourraient être remplacés ici par une cité
ouvrière dont toutes les maisons auraient un
jardinet.
Bref, une foule de projets peuvent être
vitilement examinés.
Nos lecteurs feraient une ceuvre utile pour
la ville s'ils voulaient éventuellement nous
communiquer leurs idees a ce sujet. II ne faut
pas que ce soit 1'Hotel de Ville qui ait seul
toutes les initiatives. Aux citoyens a aider
leur Administration communale, a la pousser
même en avant. Jadis, avant le percement de
la Porte de Thourout et la construction du
Kalfvaart, il fallut en 1866 toute une campagne
de presse et de meetings pour forcer la ville
a adopter les projets qui ont été réalisés
depuis.
Evidemment, il n'est pas question en ce
moment de pression ni d'urgence. Nous voq-
lons simplement engager les habitants a re
chercher les heureux emplois possibles de
ces anciens terrains militaires.
Un Armiversaire
Nous lisons dans le Journal L'Avenir
Colonial Beige», l'article suivant concernant le
Sieur TEYTE JOSEPHenfant d' Ypres, né
en cette ville le io Janvier i883, ancien élève
de notre Ecole Communale
II y a quelque temps, a Tshikapa un ban
quet fut donné paries Agents de la Forminière
pour fêter le XXe anniversaire de la présence
en Afrique de M. Teyte Joseph, bien connu
des Kinois, ayant été installé boucher a Kin
jusqu'en 1924.
Voici d'ailleurs quelques notes a son sujet
M. Teyte débarqua a Boma le 28 juin 1906,
comme Agent de l'Etat, oü il fut envoyé dans
les différents postes d'élevage de Nouvelle-
Anvers, Zambi, etc. Après un terme de trois
ans, il rentra en Belgique en 1909. La même
année, il se réembarqua pour la Colonie avec
un engagement pour les Grands Hotels A.B.
C. 011 il installa le poste d'élevage de l'Ile
M'Bamu (actuellement Société Franco Beige
d'Élevage). Rentré en igi3, il revient quelque
temps après pour la même Société oü il reste
jusqu'en 1916. A la fin de son terme. étant
empêché par suite de la guerre, il reste a Kin
oü il installa une boucherie a son compte per
sonnel. II ne rentra en Europe qu'en novembre
1924, ayant ainsi fait un terme de onze ans.
Après un court séjour en Belgique (vraiment
c'est le cas de le dire, on en revient toujour? a
ses premières amours) on le voit de nouveau
en Afrique, en février 1926, chargé de diriger
la Ferme d'Élevage de Tshikapa pour le
compte de la Forminière et il assure, non sans
fierté, qu'il n'en est pas encore a son dernier
terme. Comme on le voit, c'est une carrière
bien remplie et digne d'être enviée par bon
nombre de Beiges.
C'est Noël
La. neige a étendu son manteau d'hermine
sur le sol et a nivelé le vaste champ de bataille
des Flandres.
C'est la guerre et, a l'occasion de la nais-
sance du Messie, les canons, messagers de la
mort, se sont tus.
Dans une salie d'hópital, a deux lieues du
front, des infirmières, fines silhouettes blan
ches, glissent silencieusement sur le sol ciré.
La charpie rouge s'amoncelle autour des
tables d'opération et le scalpel crie dans les
chairs palpitantes.
Une odeur écceurante de chloroforme se
mêle a l'acre odeur du sang et imprègne l'air
surchauffé c'est Noël 1
Parmi ceux, qui attendent leur tour pour se
faire mutiler, il en est qui conservent suffisam-
ment de présence d'esprit pour envisager le
sombre avenir.
Que deviendront hélas 1 mes pauvres en-
fants, si plus tard, par suite de mon ampu-
tation, je ne parviendrai plus a subvenir a
leurs besoins
D autres qui agonisent et qui retrouvent
pour un instant la lucidité qui précède le pas
sage du seuil de l'éternité, rêvent au' sort ré
servé aux orphelins, qui, demain, n'auront
plus de père 1
Et les folies chevauchues de leur imagina
tion en délire les ramène dans leur foyer, un
matin de Noël
Pieds nus dans leurs sandal
lourds encore de sommeil, mais h'
plaisir, les bambins se sont an! S
l'atre oü, la veille, ils avaient d'°C^S||<
petit stulier ep°sMtt,:
Oh ces transports de joie Ceg
tions de bonheur a la vue des jou'
bonbons que bonhomme Noël,
jamais les enfants sages, est venu °ÜUl1
mystérieusement, pendant la nuit aPP°Itet<
Joies innocentes que de nombreux
ne connaitront plus, car les canon
ies
ceux, qui doivent pourvoir a 1' *W °S
mitrailleuses sont la, qui fauchent les
qui déchirent les chairs, fracassent les
viesr»
existence
Et demain, la misère, viendra s'a«„
1 a»eoir,.
tout-petits.
Et d
foyer
Noël est revenu, Noël revient
11 ne sera pas dit que les innocentes Vl
mes de la guerre, enfants de héros mort^'
mutilés seront déqus dans leurs espoirs d"°
visités par le cher bonhomme Noël.
C'est dans ce but que les membres A
F. N< C. et F. N. I. organisent unesouscri-'
tion parmi la population Yproise, en fave J
du dépouillement d'un arbre de Noël po/
les orphelins de guerre non hospitalisés 1(
enfants des invalides et les enfants des co®,
battants.
La Région d'Ypres ouvre ses colonnes
toutes grandes pour cette ceuvre si méritoire
a laquelle, tous les Yprois voudront souscrire'
La moindre obole, versée au profit de cette
souscription, constituera un rayon de boi
heur pour les innocents petits éprouvés e
une grande joie pour les parents qui ont sa-
crifié leur santé et jusqu'a leur existence pon
notre bonheur et notre délivrance a tous.
La. Rédaction,
N. B. Le Comité de rédaction s'inscril
pour 55 fr. A partir du prochain mum
l' Ypersche publier a la liste des autres 1
que ses lecteurs voudront bien lui faire pamm,
Tribunaux des Dommages deguetn
Par arrété royal du 24 septembre 1926,1
Esquelin, V., vérificateur de l'enregistremest
et des domaines, en disponibilité, a Ypres,
est nommé commissaire principal prés le tri-
bunal des dommages de guerre d'Ypres.
un nouveau terme de trois mois expirantle
le 3i décembre 1926.
Par arrêté royal du 24 septembre 1926500!
nommés commissaires de l'Etat prés lesW
bunaux de-s dommages de guerre, pour o«
nouveau terme de trois mois, expirant M
décembre 1926 MM. Antony, J., bibliothe-
caire de la ville d'Ypres, a Ypres Bogaerts,
J., licencié en sciences commerciales et con-
sulaires, a Ypres Coucke, E., a Poperinghe
Duthoit, J maitre clerc de notaire, aYp«=i
Fiers, O., géomètre expert, a Popering e<
Filliaert, J., publiciste, a NieuportRyW
P., employé, a Nieuport St-Martin, 1
employé, a Wervicq Van Overstraeten,
architecte, a Ypres Verbeke L., expeiv
Ypres.
Par arrêté royal du 24 septembre 1926,8®
nommés inspecteurs adjoints du rempj.01P0^
un nouveau terme de trois mois, exPir
3i décembre 1926 MM. Debunne,
y hited-
arc
employé, a Gheluwe Geuten, J-. J
géomètre, a Ypres Poirot, J-, architec
Ypres Verkest, V., employé, a Ypr^^
BERICHT es.
Het eerste kantoor der Belastingen
tigd St Jacobstraat is overgebracht 8
straat, 31.
Statiestraat,
Specialiteit voor
18 - YP£*
Mond- en Tand««®
Gebitten en Misgroeide Tan