DENTISTj De Handgranaat De Gedachtenlezer Notre Bureau de Police Chsz nos Pompiers Tous les vrais Yprois se réjouiront avec nous de l'honneur qui est cchu ces jours der- niers a notre vaillant corps de pompiers. Sa Majesté le Roi vient en effet de faire les nominations suivantes dans les ordres nationaux Chevalier de l'Ordre de la Couronne M. Maurice Vergracht, commandant du corps. Chevalier de l'Ordre de Léopold II le docteur Dochy, lieutenant-médecin au même corps. La Médaille d'Or de l'Ordre de Léopold II est accordée au maréchal de logis chel Talon E. aux sous officiers Cnockaert A. et De wachter E. La Médaille d'Argent de l'Ordre de Léc- pold II au brigadier Gallens A., aux pompiers Christiaen ETancrêE., Tancré Henri, Ver- minck A. et Angiitis E. Toutes nos plus sincères félicitations a ceux que Sa Majesté le Roi vient d'honorer de ces brillantes distinctions distinctions si bien méritées par suite du dévouement dont ils ont fait preuve durant les longues années que le corps des pompiers a l'honneur de les compter, parmi ses membres. Une mention spéciale doit être faite pour le lieutenant-docteur Dochy, qui par son ca- ractère si aimable a su se faire l'ami de tous ceux qui l'entourent. En toutes circonstances il atoujours été un excellent conseil pour son commandant et malgré les fatigues de sa pro- fession il n'a jamais fait défaut la oü son devoir de lieutenant docteur l'appelait. Mais celui qui plus que tout autre a droit a nos félicitations et a la reconnaissance de tous ses concitoyens, pour le dévouement dont il a fait preuve au cours de sa carrière d'officier des pompiers c'est le commandant M. Ver- gracht. Entré comme sous-lieutenant en l'an- née 1898, il conquit rapidement l'estime et l'affection de tous ses hommes et il devint après trés peu de temps le bras droit du com mandant Baus qu'il soutenait dans les circon stances difficiles, avec toute l'énergie dont on le sait capable. La guerre de 1914 trouva l'homme du de voir a son poste. II remplaqait a ce moment le commandant Baus qui venait de se retirer depuis le mois de Mai pour motifs de santé. Avec une poignée de braves il rest a sur la brèche pour combattre l'incendie aussi long temps qu'il y avait une lueur d'espoir pour sauver la ville. Et ce n'est qu'après s'être rendu compte que tout sacrifice était inutile qu'il prit le chemin de l'exil. Mais alors encore, tout en laissant derrière lui mille souvenirs de familie qui lui étaient chers, il emporta avec lui, parqe qu'il lui était plus cher en core, le drapeau du corps dont il est le chef. Les hostilités terminée le dévoué comman dant reprit aussitöt le chemin du retour et, voyant les dangers continuels auxquels étaient exposés les premiers habitants de la ville logés dans des baraquements, il n'eut rien de plus empressé que de reconstituer le corps des pompiers. Faut-il dire qu'il a réussi, grace a son expérience, son génie et ses efforts persévérants a faire tenir au corps,dont il est le chef, une place d'honneur parmi ceux de la Belgique toute entière Son matériel moderne a été envié par plus d'un chef de corps et la discipline et l'énergie dont ses hommes font preuve sous sa direc tion, peuvent être citées en exemple. Voila l'oeuvre trés succinctement décrite du commandant Vergracht, aussi n'hésitons nous pas a lui dire Portez le fièrement, cher com mandant, votre nouvel insigne, jamais person- ne ne l'a mieux mérité jamais personne en fut plus digne. Et c'est de tout cceur que nous le félicitons et c'est au nom de la population Yproise toute entière, a qui il a rendu et rend encore journellement tant de services, que nous lui adressons un chaleureux Merci Onze Ypersche Pompiers Zondag 5 December, na de Mis van 11 1/2 uur, zullen op de Groote Markt de volgende eereteekens worden uitgereikt aan de leden van ons stedelijk brandweerkorps. Ridder der Kroonorde M. Mauiice Ver gracht. Ridder der Orde van Leopold II M. doc- toor Dochy. De gouden medalie van Leopold II MM. Emile Talon, August Cnockaert, Edmond Dewachter. De zilveren medalie van Leopold II MM. Achille Callens, Arthur Verminck, Emile Christiaen, Edward Tancré, Henri I ancré, Eugène Angillis. De Burgerlijke Medalie van 2' klas M. Arthur Geeraert. 't Is eene groote eer voor ons prachtig korps en ook voor de stad zelve. Situé en recul dè la rue de Thourout, sur un terrain contigu au futur Palais de Justice, notre Commissariat de Police,tout en n'offrant pas le confort ultramoderne, présente cepen- dant un avantage indiscutable celui de réunir l'habitation de notre sympathique Commissaire a des locaux suffisamment vastes, pour les besoins du service. Un bureau de police établi dans les locaux d'un hotel de Ville est une source de distrac tions pour le personnel administratif il occa- sionne, ainsi que le disait M. l'échevin Vander Mersch, d'intolérables va-et-vient, a tel point, que dans la plupart des Villes et Com munes, on recherche les moyens d'isoler ce service encombrant. L'annexer a notre bureau Communal, alors qu'il se trouve établi dans un local des mieux aménagé, serait contraire au sens pratique. Construire a grands frais un batiment spé cial, a l'heure oü les matériaux sont hors prix, constituerait un acte de dilapidation. Pourquoi, une fois pour toutes, ne pas laisser les choses en état puisque les bureaux actuels répondent a leur destination et que chacun est satisfait de son sort. La meilleure des solutions, a mon humble avis, serait ^acquisition des locaux affectés au Commissariat. Cette suggestion est nécessairement sou- mise.a la condition que les Hospices soient décidés a la vente. Mais pourquoi ne pas en faire Ia proposition Jean NÉ MAR. Vlaamsche S9er Op Maandag 13 December, om 8 ure stipt, in de tooneelzaal Oud Yper geeft de wakkere tooneelkring 'De Vlaamsche Ster de tweede vertooning van 't Wintergetij. Komen voor het voetlicht £"8 SCind itïïsï de doodle oogen) dramatisch spel in een bedrijf, door Jac Ballings, een puik brokje vol zielroerende tooneelen, en blijspel in drij bedrijven, door Lod. Lieve- vrouw-Coopman en Pol Anri, een keten van kluchtige toestanden, geschapen door de looze streken om de vrouw te verschalken. Er zal gelachen worden en genoten ook. Wie zich eens hertelijk vermaken wil, neme de gelegenheid waar. Kaarten op voorhand te bekomen bij R. Cordenier, Esplanade, 1, en bij G. Van den Hende, coifteur, Boterstraat. Prijzen der plaatsen V rang 5 fr. 2' rang, balcon 3,5o Ir. 3* rang 2,5o fr. Ls Rcnflissüiicg d'Y Pres -n a qui etitfj Nous détachons de l'enquête d sien dans les Regions dévaste\ P' relatifsd la renaissance d'Ypres Nos lecteurs corrigeront d cótê de choses exactes, il les Yprois. C'est un document curieux et ment les grands journaux soTt]^1 en ce qui nous concerne. «Ce sont deux bons vieillards le dont l'énergie morale dépasse la force physique, qui ont accornnli "a relever Ypres. CeProfc] En septembre 1919, leur villenw plaine de décombres chaotique, oü 1 nait avec peine la ligne des ruès pd'H Nulle maison ne subsistait. La cathq 1 la célèbre halle aux Drapiers étaient 1 mes spectres de pierre. Les cha I vieilles maisons de la Grand'Place^j plus que de tout petits tas de gravat J charnierde briques. Un écriteau dom» tragique décor. II attestaitffii étaitT' d'Ypres. a" Mais M. Coomans, architecte de la détruite, avait passé son temps d'exil 4 guerre a rêver aux moyens de rebatir! ville Et M. Colaert, le bourgmestrr l'avait pas découragé. Du Havre ou de B logne, ils se tenaient au courant du mal était fait a Ypres. Dès 1917, M. Coo® exposait a Paris une soixantaine de plaffi maisons diverses a Boulogne, il trouva» plan de la Chatellenie, une des maisons! plus caractéristiques de la ville détruite et pouvait ainsi la rebatir pour y installer l'hó de ville. La guerre finie, MM. Colaert et Coo® furent les premiers a revenir et ils se min immédiatement a rechercher l'emplacemt de leurs maisons, dans l'intention affirméei les reconstruire. Nous ne pouvons vous laisser faii leur dit le commandant d'armes britanniqi Nous avoi:s décidé de faire de la ville vaste cimetière pour vos morts et les notre Mais les vivants qui vont revenirL Logez-les, si vous voulez, sur lesk teurs voisines... C'était faire bien peu de cas de l'attact ment farouche du Flamand (et combien so: Flamands, en France, sur ce pointpoura terre ou sa mais n. MM. Coomans et Coke remuèrent ciel et cartons verts. Ils obtinrei qu'Ypres fut adoptée par la Belgiqa entière. Ils firent assez facilement rapport l'arrêt de mort qui la frappait. Le déblaiem fut entrepris, 4.000 ouvriers y travaillère jusqu'en 1921 aujourd'hui, la ville t« entière est rebatie, et sa population, quid' de 18.000 ames en 1914, est déja de 14* Chaque maison est la copie de celles- s'élevait a sa place, avant le massacre. E<f ont presque toutes de beaux frontons flaw®1' La gare est un palais. La cathedrale San1 Martin sera achevée l'an prochain. Elke presque anéantie on commence a recoup la nouvelle. Sa reconstruction aura coüte millions. C'est le seul chantier oü 1 ontraia;. encore, avec le monument aux morts an? Seules, quelques pierres, en hautdeh' giale, sont neuvés les autres, jusquaUï^ bassements du choeur et aux pilier», s0° pierres de l'ancienne église que lonaV sauver et qu'on rend a l'activité. BW|me VANDENDRIES5 de la Faculté de Médecine de L et de l'École Dentaire de BruX*$ 57, Rue de Dixmude, 57 CONSULTATIONS tous lesj°UI\e9 a 12 h. et de 2 h. a 6 h. Le DunanC 12 heures.

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 2