Caisse Commerciale de RoulerS n Tijdperk m27 Dec. '28 tol 10 Jan. '27 Voorheen G. DE LAERE C KALFfóAANDELIJKSCHE REKEN Sl A la Federation des Cooperatives pour Dommages de Guerre Assemblée extraordinaire du 30 Novembre 1926 Nous donnons ci après le compte-rcndu trés complet, que L'Echo de la Bourse a public, de la dernière assemblée de la Federation des Cooperatives pour dommages de guerre. La lecture en est trés intéressante, mais des réserves sont d faire au su jet de certaines sugges tions qui ont vu le jour. Nous en parierons dans notre prochain numé ro et du reste la réunio7i des délégués de diman che prochain ne manquera pas de discuter aussi cette matière. En la salie gothique de l'hötel de ville de Bruxelles, les délégués des Coopératives pour dommages de guerre, au nombre de plusieurs centaines, ont tenu mardi une séance extraor dinaire convoquée a la demande de coopéra tives et ayant pour ordre du jour i° Exposé de la situation par les délégués de coopératives 2° Rapport du conseil d'administration sur son action a la suite de suggestions exprimées lors de l'assemblée générale statutaire de mai dernier 3° Voeux éventuels a adresser au gouverne ment 4° Divers. Le président de la Fédération, M. le minis tre d'Etat Michel Levie, préside cette réunion extrêmement nombreuse, entouré de MM. Willaert, directeur Richir, Buyl, Ugeux, Freiricks, Van Schoor, Mertens. La parole est donnée en premier lieu a M. L. Geuten, de Wervicq. L'orateur remercie le conseil général de lr F'édération de la célérité mise par lui a con- voquer l'assemblée, et les membres des coo pératives d'avoir, les uns par devoir, les autres par solidarité, provoqué la présente réunion. II remercie'également la presse pour tous les services qu'elle a rendus aux sinistrés. Ce n'est pas, dit-il, sans raison sérieuse que les délégués des coopératives ont provoqué l'assemblée extraordinaire de ce jour. Si l'on ne peut adresser que des éloges a certains commissaires d'Etat, d'autres semblent a présent écarter la collaboration des coopéra tives par les entraves qu'ils mettent a la dé- livrance des dossiers. Obéissent-ils a un mot d'ordre en vue de faire mourir la Fédération Les coopératives voudraient l'ignorer si le résultat de pareille manoeuvre ne portait atteinte aux intéréts gé néraux et-a la bonne réputation des sociétés. M. Geuten rappelle ensuite l'origine de la Fédération, qui prit naissance dés igiö en une ligue des propriétaires.du littoral créée par M. le notaire honoraire Richir, laquelle ligue devint, le io avril igtg, la première des sociétés coopératives pour dommages de guerie. M. Richir en fut le vice-président, tandis que M. le ministre d'Etat Levie voulut bien en accepter la présidence. Les sociétés coopératives se constituèrent ensuite en Fé dération. Nous ne rappellerons pas, dit notamment le rapporteur, le róle que la Fédération a été obligée de jouer au cours dé cette période consacrée a la réparation des dommages de guerre. Nous ne voulons pas alourdir notre exposé par des chiffres qui ont été suffisam- ment énoncés. Nous ne dirons pas comment le gouvernement lui-même a consenti a confler a la Fédération des travaux des plus impor tants ce serait faire un historique que tous connaissent. Nous n'insisterons pas sur le fait que le gouvernement a eu recours a elle pour lancer trois emprunts de dommages de guerre qui ont été trois succès.sans précédent. M. Geuten donne lecture des lettres que S. M. le Roi adressa au président de la Fé dération des Coopératives pour Dommages 'de' Guerre, a l'occasion de l'émission de deux de ces emprunts, lesquelles faisaient un grand éloge de l'ceuvre des co-opératives. M. Geuten rappelle ensuite les paroles pro- noncées par M. le premier ministre Theunis, lorsqu'en ig22 il assista a l'assemblée ordi naire de la Fédération. II dit notamment <c La rcstauration des régions déve. i éparation des dommages causes par la gu e sont une tache tellement vaste, et exigent tant de ö^mpétences diverses, que malgré leurs efforts et leur bonne volonté les organismes offïciels seuls ne pourraient sufhre. Avee. la seule activité des commissaires des couis et tribunaux des dommages de guerre, il n eut pas été possible de donner aux sinistrés, avec la rapidité désirable, ce a quoi la loi leui donne droit. Vous avez voulu que les sinistree eux-mêmes apportassent leur concours, leur initiative a la reconstruction nationale Et plus loin, M. le ministre Theunis disait encore Aussi le gouvernement qui accorde son appui a votre Fédération se doit-il de reconnaitre que vous l'avez, a votre tour, puissamment aidé a réaliser le programme de réparations qu'il s'est tracé depuis l'armis- tice Je tiens a vous adresser ici en son nom les plus vives félicitations en formulant le vceu qu'elles vous aident a poursuivre l'ceuvre féconde de collaboration a laquelle vous vous êtes dévoués M. Geuten demande si l'attitude du gouver nement a changé. Aurait-il pour cela des mo tifs sérieux En ce cas, il faudrait qu'on les fasse connaitre, car, au moment oü d'aussi belles paroles furent adressées aux coopérati ves, le pays ne se trouvait pas dans une situation financière aussi grave, e'est-a dire que la politique des économies n'était pas a poursuivre comme a l'heure présente. Aujourd'hui, les coopératives pour domma ges de guerre ne constituent plus seulement des éléments de collaboration a la réalisa'ion de cette grande oeuvre des réparations, qui n'est pas encore terminée sur cette collabo ration se greffe aujourd'hui une autre qui doit consister a participer avec le mème effort et le même courage a la réalisation d'un plan d'économies intimement lié au parachèvement des dommages de guerre. Sans la restauration des régions dévastées, le pays ne peut se re- lever dans la proportion envisagée et sans économies il est difficile de terminer prompte- ment cette restauration et de rendre dès lors au pays sa vigueur d'autrefois. Que se passé t-il néanmoins aujourd'hui Demandez aux coopératives si elles reqoivent avec facilité les dossiers qu'elles solhcitent de certains commissaires d'Etat. Certains commissaires n'ont même pas la politesse de répondre aux demandes.Cependant, a l'assem blée de ig24 de la Fédération, le vice-prési dent annoncait que des instructions avaient été données afin que les coopératives puissent continuer leur travail. Mais il y a loin de la coupe aux lèrres. Alors que vu l'expérience acquis® par nos sociétés depuis des années on aurait dü les autoriser a préparer des transactions pour les demandes supérieures au maximum de 5o.ooo francs, voila que les tribunaux des dommages de guerre jugent des affaires d'un montant parfois inférieur a i.ooo francs, qui devraient être solu'.ionnées par voie de transaction. Mais quelles raisons peut-on faire valoirpour justifier le rejet de la collaboration des coo pératives On objecte que tous les sinistrés doivent s'adresser aux coopératives. Quels sont les cas qui ne sont pas réglés a notre intervention I" Les inconscients, les illettrés 2° Ceux qui, pour une raison quelconque, sont trop connus dans la locahté et qui préfèrent s'adresser aux tribunaux qui ne connaissent nullement leur situation 3° Ceux mal conseil- lés par des personnes intéressées a faire durcr la question des dommages de guérre. On objecte également le léger pouicentage a payer par les sinistrés. Constatons que jamais aucun sinistré n'a réclamé. Uien au contraire, cette contribution ne représente même pas les frais des démarches a effectuer pour la constitution préliminaire u'un dossier. Ce pourcentage bien minime a été autorisé par tous les ministres. Le ministère lui-même retient ce pourcentage. Depuis longtemps, nombre de coopératives faisant preuve dé désintéressement ont abandonné volontaire ment leur pourcentage a la Fédération, et il retournera dans les caissesdei-p' depeint la mentahté de Uat r a 1»1. cux avri 'Hj, lés a l'ceuvre de restauration M. Geuten ajoute que la situation suivante wv" ir°Uver; Un organisme qui a la (l«i se °n Se tron existe eet organisme, P; ne coüte plus rien 4VEtat61"118 lo payements pour plus de trni* eH> traité plus de too.ooo dossier, des transactions eüt été plüs It Le perativ.es avaient été mieUx commissaires d'Etat. ®eSpa, i D,ïtr<j?aré' les coopératives les difficuhes financières du l'heure actuelle, nous avons la S," la création de la Commission de, chargée d'examiner le Wtm °n° services de l'Ftat. A la declaration1!!6 premier ministre Jaspar disant QUP mies simposent, nous devonsr Nous vous offrons la collaboratil^ lesii ressée de la Fédération, 0rati©n di des^millions. Notre passé?épb^d^ M. Geuten adresse a la rnmn,' Economies l'expression de l'admi!? coopératives pour son rapport et 1,, que le projet de création d'une Chamll bitrage peut être réalisé gratuitemenu Federation des Coopératives. P<1 La Commission reconnait qUe ceitai vices en ont encore pour qaelques 2 des millions pourraient être économisé Fédération était judicieusement utilisée Nous nous demandons, dit M. Gtute devant une pareille situation, ce ne serait, un crime de vouloir faire disparaitre notre ganisme, au moment même oü le pays dof' sauver par des économies. C'est pot, nous adressons un cri d'alarme aux pot»! publics. Si contre toute attente il ne nousét pas répondu, nous déclinerions touteresp, sabilité devant la Nation. Nous tenons a déclarer que le présentt port a été inspiré par l'intéiêt général, doit primer l'intérêt particulier. M. Geuten termine en disant qu'il désirei connaitre les demarches faites depuis lai nière assemblée générale, et également lep jet qui a été élaboré par M. Richir. M. Timmermans, de Louvain, rappel sen tour l'origine de la Fédération desC pératives. II rappelle notamment la pénible situa: duTrésor public en ig2i le gouvernera ne disposait plus de fonds pour mobilised titres nomfnatifs. Grace a la confianceque pays a eue dans lts coopératives, et que Fédération a inspirée a la masse de la pop lation, on a réussi a émettre en 1921, 192:1 ig23 des emprunts d'un milliard cfeacun.Pi un seul Beige, jusqu'au premier citoyen4 Royaume, qui ne reconnaisse l'importaace l'aide apportée par les coopératives et laf dération au gouvernement. II signale la situation pénible des sinistn auxquels le gouvernement ne donnait pte tisfaction, se bornant a partager le plust sonnablement possible entre les différent! catégories de sinistrés les quelques je'tés en pature. Les différents titulair»! département des affaires économiques 1 l'office des dommages de guerre se sont9® complètement désintéressés du sort des s trés On doit se montrer reconnaissant les rares fonctionnaires qui ont reconnu le debut tout le parti que l'on pourra d'une collaboration sérieuse etdesme entre les organismes officiels et les co°P tives. Mais depuis que le fonctionn arisffl£' organismes\f la Fétle" mis la haute main sur les dommages de guerre, la mort p- tion a été décidée. On voit paraitre officieuses envisageant la liquida 1 Fédération des coopératives, qul' faute .ingesloten bij de BflNQüE DE BRUJtELI.EJ (Kapitaal 200.000.000 Besen#" l4-*'1 hekelingen 6 maanden »,75 p. h. K dl* 1 iaa O® P' 1. 'ent ecu a—■«nu inn 11 V

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 4