n'aurait plus rien a faire. s de l'assemblée générale de la Fédéra- L°r tü25. Ie conseil a signalé que le minis- en Z. Tin a AJ_ -tio» jeS affaii"eS économiques avait donné des aux commissaires principaux de com- ,ipr aux coopératives qui en feraient la uniQu. - tre ordres^ 1,lUnlC'de les dossiers des sinistrés même non- ^bres des coopératives pour permettre a fl1Ê® cj procéder a l'élaboration de tran- ceUV „c si bien entendu, les sinistrés y con- sjctionS'ai> v jeotaienb r rtains commissaires principaux se con ant aux instructions ministérielles ont eu f°r® jeS cooperatives les relations les plus aVeCpCtes. D'autres commissaires, sans oppo c°rrun refus formel, communiquent les dos- fser qanS des conditions telles que la colla- s'er3tion des coopératives est réduite a zéro. 1 - il y a les c mmissaires principaux qui Enfin- refusent simnlement les dossiers. On voit ministériel- IIp ;rap rrtanCe les instructions certains fonctionnaires ils s'as- Jes ont pour .grient dessus. Pour M. Timmermans, refus des dossiers la seule raison du est la suivante certains j^nctionnaires savent que lorsque le dernier dossier aura été examiné, leur présence ne i era plus nécessaire et ils devront se mettre b la reciierche d'une nouvelle situation. C'est évidemment pénible, mais en acceptant 1'em- jiloi, ds connaissaient les conséquences. Le rapporteur estime que le refus d'accep- ter ja collaboration des coopératives pour Elaboration des transactions doit être consi- 'déré comme un crime de lèse - patrie. Au Lornent oü le pays doit faire des économies, on repousse une somme de travail trés consi- dérable qui ne coüte rien au gouvernement, rour la remplacer par un travail qui coüte trés ,cher au pays. II perase être de son devoir de dire que la tranquillité qui parait régner parrni les malheüreux sinistrés pourrait être trompeuse et pourrait se transformer un jour en la rage de celui qui, ayant tout perdu, n'a :plus rien a craindre. Un grand nombre de ces créanciers de l'E tat ont pu obtenir des avances en banque d'autres ont eu recours a l'aide d'amis ou de parents d'autres encore ont pris des hypo- thèques. Toutes ces combinaisons coüient gros com me intérêt, lequel doit être payé régulière- ,:ment par ceux qui ne touchent rien ni en principal, ni en intérêt de l'Etat. Aujourd hui beaucoup de prêteurs commencent a exiger le remboursement des avances faites aux sinis trés, dont la situation devient tragique. Ilconclut en attirant l'attention des conseils de la Couronne sur le bienveillant appui des- quels la masse des victimes de la guerre a le droit de compter. Un délégué de Charleroi tient a signaler une exception, en disant que le commissaire prin cipal de Charleroi, loin de chercher a entraver Taction des Coopératives, leur facilite la tache dans le désir d'en finir au plus tót. M. Devolder expose en flamand les griefs des coopératives des sinistrés- M. Van Breedam, de Malines, signale éga- lement le changement brusque survenu dans Tattitude des organismes officiels. L'office des dommages de guerre a organisé par l'intermé diaire des commissaires de l'Etat une enquête au sujet du travail des coopératives. Au cours de cette enquête, il fut dit que bien des per- sonnes ne devraient pas exposer leur situation a des membres des coopératives, lesquelles réclamaient un pourcentage sur la somme allouée et exigeaient un droit de 5o francs. II est difficile de contröler le premier grief, mais les opérations faifes tendent a prouver le con traire. A Malinesj les coopératives ont colla- boré a la conclusion de 2.357 transactions Quant au pourcentage, il n'est pas supérieur a ,<;elui autorisé par les instructions et a celui réclamé par le ministère lui-même. Quaat au droit, il consistait en un versemenQ sur ie montant d'une part sociale de la cooperative versement qu'on ne réclame plus depuis long- temps et que Ton rembourse a celui qui le demande. A la suite de l'enquête on a sup- Primé vm commissaire d'Etat, et on nous conseille de ne plus demander de dossiers Paree qu'il est impossible de donner suite aux emandes des coopératives. Voila la récompcnse de ceux qui ont intro- lt 639 demandes d'avamces a 70 P- c-> ^U1 out préparé 2,357 dossiers pour les transac U°us, qui ont ouvert 3,842 credits pour un m°ntant total de 3i millions de francs. 11 regrette qu'après i.~ services ren dus par 'e,s coopératives, qui ont permis le succes 0 eniprunts a concurrence de 3 milliards, alors De le gouvernemeat ne leur donne que des titres sur lesquels on subit 65 p. c. de perte qu'après le travail fourni gratuitement par les coopératives, alors que les services officiels sont si onéreux, on repousse aujpurd'hui la collaboration des coopératives comme un objet inutile. M. le sénateur Van Schoor, administrateur de coopératives, pense qu'il ne faut pas sou- haiter la disparition des tribunaux de guerre, car chaque fois qu'un tribunal disparait, on créeauprèsd'um autre tribunal une même quan- tité de chambres avec un personnel supérieur. Au cours d'une enquête, il a appris notam- mentqu'au 3i aoüt dernier, il restait a four- nir a Termonde 8,944 dossiers, dont 6,799 dossiers inférieurs a 1,000 francs 1,520 de 1,000 a 5,ooo francs 375 de 5,000 a 10,000 francs i33 de 10,000 a 20,000 francs 94 de 20,000 a too,000 francs et 23 de plus de 100,000 francs. On ne demande plus la colla boration des coopératives, alors que la plu part de ces dossiers sont de lemr competence! A Termonde, le nombre des dossiers a été ramené de ri.ooo a 9,000 et l'on a supprimé buit commissaires il en reste encore neuf. M. Van Schoor juge ces chiffres éloquents. M. Willaert, directeur de la Fédération, donne communication des chiffres exprimant l'activité des coopératives depuis le ier janvier de cette année. En janvier, il y a eu 1,066 transactions en février, 5i5 mars, g3g avril, 787 mai, 628 juin, 5jg juillet, 490 aoüt, 518 septembre, 352 octobre, 3g6 novembre ne sera guère plus brillant. La moyenne mensuelle est done de 627 dossiers au lieu de 1,545 transactions l'an dernier. M. Richir dit qu'au moment oü est parve- nue au conseil la demande de convocation de l'assemblée générale, 011 s'est demandé com ment il se faisait qu'elle n'arrivat pas par Tin- termédiaire de la délégation permanente, qui a été créée pour servir de trait d'union entre les sinistrés et le conseil d'administration de la Fédération. Après examen, nous nous sommes dit, poursuit M. Richir, que les sinis trés ne pouvaient avoir de griefs a formuler contre le conseil d'administration de la Fédé ration, et qu'il ne restait qu'une chose a faire, c'était de donner satisfaction a la demande. Voila pourquoi le conseil n'a pas cru devoir saisir la délégation permanente d'une demande qui 11e parvenait pas par son canal. M. Richir constate que les coopératives désirent connaitre les démarches faites pour amener le gouvernement a donner satisfaction aux voeux exprimés lors de la dernière assem- blée générale. Au point de vue officiel, le conseil d'admi nistration de la Fédération a transmis ces vceux au ministre des Affaires économiques, et il n'avait pas autre chöse a faire officielle- ment. S'il s'était borné a cela, il est fort pro bable que l'on attendrait encore un résultat. Mais, a cöté de la démarche officielle, il a été fait des démarches officieuses qui ont souvent plus de poids. Les membres du conseil ont fait de nom- breuses démarches auprès du ministre des Affaires économiques et de ses fonctionnaires pour connaitre l«s raisons pour lesquelles il n'érait pas donné suite aux voeux formulés par les sinistrés. Les motifs donnés n'ont pas paru péremptoires. Ces motifs ont déja été men- tionnés par les orateurs précédents, mais auoune de ces raisons n'avait de caractère définitif. Les démarches se sont poursuivies un jour on parut arriver au port ce fut le jour oü M Richir put donner satisfaction a une demande de M. Baels, ministre de l'Agricul- ture et des Affaires économiques, en lui trans- mettant, après étude, un rapport condensant les desiderata des coopératives sous la forme d'ura projet d'arrêté royal car M. Richir pensait qu'en vertu des pleins pouvoirs le gouvernement p.ouvait modifier la loi sur les dommages de guerre. La chose n est pas pos sible, mais cela importe peu. Entretemps, le ministère des Affaires économiques était mort, et M. Baels répondit qu'il était dessaisi dela question des dommages de gueire et que c é- tait au ministre des Finances qu'il fallait s'a- dresser. Des démarches furent faites aupres du ministre des Finances, mais sans aucun résultat pratique. En vue de la présente assemblée, une lettre officielle a été adressée au Ministre pour lui demander le sort que le gouvernement réservait a ce que l'on a appelé le projet Richir et a la ollaboration des coopératives. I a réponse du Ministre n'est parvenue a la I Fédération que ce matin, et M. Richir sigrTe j que cette réponse est décevante et parait bien definitive. Dans cette lettre le Ministre confirme le contenu de sa dépêche du 8 de ce mois, par laquelle il avisait la Fédération que le gouver nement ne pouvait entrer dans la voie de remettre aux coopératives les dossiers de sinistrés aon affiliés, afin de permettre a ces organismes d'intervenir dans la solution de ces affaires. Tous les sinistrés connaissent l'existence des coopératives, et s'ils ne s'y sont pas affiliés, c'est qu'ils ne l'ont pas désiré pour des motifs que le Ministre n'a pas a apprécier. II reste bien entendu que les dos siers de sinistrés qui se sont affiliés volontai- rement aux coopératives seront soumis a leur examen préalable au vu de listes nominatives que transmettront éventuellement les organis mes. Le Ministre ajoute notamment que, dans l'état actuel d'avancement de l'instruction des litiges, dans la plupart des communes, cette intervention sera moins utile que dans le passé. Au 3o septembre, 429,736 dossiers étaient déja terminés par transactions directes faites al'intervention des commissaires d'Etat, et 1x9,110 avec le concours des coopératives et de la Fédération. Le nombre des dossiers nécessités par les affaires de transactions devient fort minime. Quant aux tribunaux de dommages de guerre, ils pourront pour la plupart être supprimés a trés brefdélai. Le produit des emprunts émis sous l'initiative de la Fédération est depuis quelque temps déjaabsorbé. En ce qui concerce le projet d'arrêté royal qui prévoit la substitution compléte pour l'apurement du service des dossiers de la Fédération aux tribunaux de dommages de guerre, le ministre pense que pour les motifs énoncés ci dessus, la mise en oeuvre des dis positions qu'il contient ne lui parait pas opportune, étant donné que toute modifica tion dans la procédure serait de nature a amener un boulevei sement et a retarder l'exé- cution. II est a noter que son application entrainerait nécessairement le dépot d'un projet de loi, vu qu'il faudrait modifier les dispositions de la loi or, les Chambres ont manifesté a plusieurs reprises leur volonté de ne pas permettre des transactions au-dela d'une somms déterminée. II convient de rappeler que dans la situation actuelle il y a lieu de réduire au strict minimum les frais des différents organismes qui s'occu- pent de la liquidation des dommages de guerre tant en province qu'a Bruxelles. Le gouvernement a donné l'exemple déja en ce qui concerne l'administration centrale, dont le personnel, poursuit le ministre, est réduit considérablement et sera diminué au fur et a mesure des possibilités. Le ministre tient ensuite a rappeler l'hom- mage qu'il a rendu a différentes reprises au dévouement des membres du conseil d'admi nistration de la Fédération et des dirigeants des coopératives. Volontiers, il leur exprime la reconnaissance du gouvernement pour l'aide apportée au redressement du pays. Le ministre ne doute pas que le conseil d'administration sera d'accord avec lui en estimant le moment venu de songer aux mo- dalités de la liquidation de la Fédération des Coopératives pour dommages de guerre. II pense qu'il serait opportun de créer un comité de liquidation,dont feraient partie les membres du conseil d'administration de la Fédération. M. Richir constate a nouveau que la réponse est décevante, mais parait définitive. La Fédération n'a jamais été constituée pour être un organisme de combat elle est le trait d'union entre le gouvernement et les coopéra tives de sinistrés. Le conseil d'administra tion de la Fédération est composé de telle fapon que l'avis des représentants des sinistrés ne peut être prépondérant il est formé par moitié de délégués du gouvernement et par moitié de délégués des coopératives. Les statuts prévoient que toute décision prise par le conseil qui ne plairait pas au gouvernement peut être annulée par celui ci il a un droit de véto. M. Geuten remercie M. le vice-président Richir de sa déclaration, mais regrette qu'il n'ait pas fait connaitre son projet. II esiime que l'on ne peut accepter la liquidation il existe un projet qui permettrait de réaliser de trés importantes économies réclamces par la Commission d s économies il faut que l'on connaisse ce projet et qu'on l'examine. On ne doit pas considérer ce projet comme appel. La Fédération du g'-'uv, -neut loin 'labo 1 e veut id iiom- iu .ainis- écarté il faut aller r n'est pas adverSaire de 14, elle lui offre sa nas faire de person tére. On peut traiter - :s mi ïers a{ ssiers gra- m r-. 1 t-T o fnircti Annoir-

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Het Ypersche (1925-1929) | 1926 | | pagina 5