7e Année, N° 42 - 2 9 Janvier 1927
m
ilogsschade - Burgerlijke Slachtoffers
s
Sinistrés et Bureaux
Les mexicains» d'Ypres
Weekblad, - -
voor het Arrondissement Yper
OrOsmM Ae>r Vereeniging der Geteisterde»,
dear perse he Clubs, enz.
Opsfe/ en Aankondigingen 15, Boter straat, 15, Yper
Journal hebdomadaire
de 1'Arrondissement d'Ypres
Orjjane de ['Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
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25 et. het nummer
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25 ct. Ie numéro
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Wij herinneren aan de belanghebbenden
jat den laatsten termijn voor het indienen der
anvragen ^oor de slachtoffers van binst den
orlog op 29 Januari valt. Heden Zaterdag
us mogen de belanghebbenden nog hunne
an vraag indienen ter Greffie der Rechtbank
oor Oorlogsschade in de Kazerne te Yper,
ooniet is het te laat.
Nous avons regu une lettre qui nous rapporte
'ms les termes suivants une reflexion bien
atureMe.
Je me permets de vous signaler un élément
mui vous permettra de justifier, que les minis
lies sont les humbles serviteurs de leurs
iiureaux.
Pour vous en convaincre, voyez le journal
d'Ypres en son numéro 3o6 Novembre IQ2Ó
-vous y lirez, sous l'article «Une bonne nou
velle la copie de la lettre ministérielle au
Président de la Fédération des sinistrés, en
date du 3o Octobre, se rapportant aux hom
mages industriels, vous y lirez le passage
suivant
'ai l'honneur de vous annoncer qu'a titre
"d'essai j'ai décidé d'accorder une avance
"immédiate de 25 a tous les sinistrés de
cette catégorie qui n'ont pas encore regu en
"espèces le quart des indemnités qui leur
"reviennent
C'était li un beau mouvement qui devait
amener un certain bien-être, deja que trop
mérité. Mais il aura paru sans doute a ces
bureaux que les malheure ux sinistrés allaient
setrouver trop heureux Aussi omt-ils trouvé
lemoyen d'ajouter a cette promesse, une res
triction, que vous trouverez au Moniteur
dans son grand discours du li Janvier, soit
deux mois et demi après la promesse, celle-ci
estcorrigée de fagon a ce qu'il n'en reste plus
uen. Le ministre a dit en effet
A titre d'essai, j'ai décidé d'accorder «ne
"avance immédiate de 25 en espèces aux
commergants et industriels sinistrés com-
plets qui n'ont pas encore regu en espèces
ounégocié a I'Association nationale des mdus-
biels et commerfants, le quart des ind'emnités
leur reviennent
Cette ajoute permet naturellement de ne
rietl payer a personne, car quel est l'industriel
1"' aurait pu s'abstenir. de la négociation,
qu'onéreuse, d'une partie tout au moins
'"dispensable a ses affaires, surtout que le
"dnistère a menacé d'annuler les titres nomi-
non négociés, et ne reconnait leur de-
natifs
v°ir les intéréts qu'a la condition que ceux-ci
Setrouvent immobilisés
Peut-on se moquer ainsi des malheureux
°"t 1 Etat détient, rans aucun recours possi
ble
e-i les fonds i
mcispensa
bles a leur travail
Comment qualifier pareille conduite II est,
en la circonstance, malheureux de voir qu'a
la Chambre ce soit un communiste qui,
seul, ait osé en cette mème séance flétrir sé-
vèrement cette attitude indigne de l'Etat
en vers les sinistrés (voyez en ce même «Mo
niteur le discours de Jacquèmotte).
Le fait rapporté est certainement regrettable.
Les commercants et industrielsdont la guerre
a dêtruit complétement les immeubles et l'outil
lage, devraient mériter l'intérêt mais non la per-
sécution
Néanmoins nous som nes convaincus que M.
le Ministre et ses bureaux n'ont pas clairement
exprimé ce qu'en réalité ils ent voulu dire, c'est
dommage. Car nous croyons savoir au contraire
qu'aujourd'hui le Ministère est bien disposé,
mieux qu'on ne le pense encore généralemevt, et
qu'il fera tout ce qu'il peut pour améliorer la
situation
Cet incident nous permet 'insister auprès de
lui pour qu'il ne négligérien pour, mettre entière-
ment fin a un régime injusteet illogique en
méme temps, au fur et a mesure que la situatiën
financiere le lui permettra.
Une impératrice s'en est alléeSous des
fleurs de frimas, son cercueil a franchi les
fossés du sombre chateau de Bouchout pour
aller se ranger, a cöté d'autres de la familie
royale, dans la crypte de l'église de Laeken.
Et bientöt l'oubli, le Léthé et ses ombres,
envelopperont cette existence faite, toute
entière, de cruelles déceptions et assombrie,
depuis soixante ans, par le plus lamentable
naufrage de la pensée.
II y aurait a épiloguer longuement autour
de cette téméraire aventure du Mexique,
quand on songe que Maximilien, alors archi-
duc d'Autriche, sollicité de ceindre la cou-
ronne del'empire que Napoléon III rêvait de
fonder la-bas, répondit, un jour, a un de ses
familiers qu'il sauterait jusqu'au plafond s'il
apprenait que tout était rompu. Cette volonté
et cette fermeté de caractère qui lui man-
quaient, étaient, au contraire, l'apanage de
C-harlotte de Belgique, qui, par ce cóté de
caractère, ressembla.it a son auguste frère
Léopold II.
L'ambition aidant, lapérilleuse aventure fut
décidée, pour sombrer bientöt et finir par
une effroyable tragédie l'empereur fusillé a
Queretaro et l'inapératrice frappée de folie,
au cours de ses pressantes démarches a
St Cloud et au Vatican.
Ce n'est pas ici le lieu de refaire l'histoire
de cette folie équipée. Elle a été esquissée
dans un article du Soir du 29 Janvier
1925, ct, pour de plus amples détails, nous
renvoyons le lecteur aux ouvrages du baron
Buffinetde la comtesse de Reinach,confidente
de-notre fe'ué cömtesse de Flandre.
On se ressouvient que les troupes frangai-
ses, aidées d'un corps expéditionnaire beige
et d'une légion autrichienne, tentèrent, pen
dant deux ans, de pacifier le pays et de le
conquérir, mais le gouvernement dè Maximi
lien se heurta, tout de suite, aux plus graves
difficultés. La protestation des Etats-Unis
contre l'intervention européenne décida Napo-
léon a rappeleren France le général
Bazaine et ses soldats. Dès lors, la partie
était irrémédiablement perdue.
Rares sont encore les survivants de l'expé-
dition beige commandée par le général Van-
dersmissen, et, s'il nous était donné de pou-
voir interviewer le général Mory, l'ancien
commandant del'école despupilles del'armée,
il nous serait, peut-être, permis de receuillir
bien des détails curieux et inédits. Quelques
volontaires Yprois, comme on le sait, prirent
part a cette expédition, et le dernier fut ce
commissionnaire de la gare, toujours jovial
et d'allure un peu militaire, que le public
avait dénommé le mexicain
II serait intéressant de retrouver, et de
sauver de l'oubli, les noms de ces enfants
d'Ypres, un peu cerveaux brülés, qui s'enrö-
lèrent pour la défense d'une cause pour
laquelle la Belgique entière se passionnait,
paree que c'était la cause de la soeur de son
roi et de celle de son mari. Notre presse
locale, de cette époque, ne pourrait-elle pas
fournir des détails précieux a ce sujet Nous
serions heureux de voir consigner ici les sou
venirs que certains Yprois auraient pu avoir
recueillis jadis.
Un monument dü au ciseau de Guillaume
Geefs, a été élevé, en 1867, a Audenarde, sur
la place dite de Tacambaro, en l'honneur des
beiges tombés au cour de l'expédition du
Mexique. La ville d'Ypres ne pourrait-elle
pas, un jour, rappeler sur une plaque de
bronze, a cöté du monument aux victimes de
la grande guerre, les noms de ses vale-ureux
mexichns Simple idéé de PYRES.
Policie van 't vervoer
en van 't verkeer
Het Staatsblad van 24-25 Januari kondigt
het volgend Koninklijk Besluit af
Bij wijziging van het Koninklijk besluit van
26 Augustus 1925, worden de beschikkingen,
vervat in de artikelen 37, 38 en 47, afgeschaft
en vervangen door de navolgende bepalingen
Art. 37. Vanaf 1 Juni 1927, moet elk
voertuig voorzien zijn van een metalen plaat,
goed zichtbaar vastgemaakt en waarop in
holle of in verheven letters de volgende
aanduidingen staan
1° De tarra
2° Het toegelaten maximum totaal gewicht
of de toegelaten maxima totaal gewichten.
HET
PERSCHE
LA REGION
D'YPRES
Kt' i
