Les Impêts Dokter D. PEENE Au moment oil Ia question de l'impót est plus que jamais a l'ordre du jour et oii le système de la declaration, riotamment, est fort discuté, il est intéressant de reproduire une formule de declaration étaclie en exécu- tion de la loi du 14 Thermidor an V (icr aoüt 1797) Contribution Personnc-lle, an On pajmit 3 francs pour l'emploi d'une per- sonne a gage, 12 francs pour deux, 24 francs pour chacune des autres. Pour un cheval d'at- telage, 24 francs pour deux chevaux, 48 francs. Un cabriolet était imposé de 5o francs, un carrosse a 4 roues de 120 francs. L'assiette de la contribution personnelle et de la contribution mobilière était plus élasti- que. Pour ces deur: impöts, la cote de chaque citoj'en était établie par les jurysd'équité,dont les membres étaient nommés par l'administra- tion Municipale du canton et choisis indis- tinctement dans toutes les communes, en faisant une part a, peu prés égale aux contri- buables les plus aisés, aux conj:ribuables moyens et aux moins imposés. En s'aidant de la déclaration des contribuables et des états spéciaux dressés par les agents municipaüx, les jurés répartissaieni la contribution person nelle et la contribution mobilière un peu a leur gré. Ils étaient tenus seulement d'obser- ver deux conditions la cote personnelle ne pouvait ètre moindre de 3o sous, ni dépasser i2olivres et la cote mobilière devait être au moins le double de ia cote personnelle. Le fonctionnemer.t des jurys d'équité laissa fort a désirer, et la loi de Thermidor lut bi en- tót modifiée par celie du 3 Nivóse an VII qui institua les répartiteurs. ■II est, d'autre part, non moins intéressant de publier une des chansons les plus humo- ristiques de l'illustre Nadaud (1) LES IMPOTS (i85i) Bien que j'aie une patente, Une femme et des enfants, je n'aime pas qu'on plaisante Des impöts je les défends D'enrichir notre patrie Nous devons ètre contents. Augmentez-les, je vous prie, Messieurs les représentants. Mon voisin me scandalise Par un luxe ruineux Tous les jours, sous sa remise, Roulent des chars orgueiileux. J'entends dans son écurie Hennir trois chevaux fringants Imposez les, je vous prie, Messieurs les représentants. Ma femme est assez jolie J'en suis même un peu jaloux, Car elle aime a la folie Les chats blancs et les chiens roux. De cette ménagerie J'abhorre les habitants.... Imposez-les, je vous prie, Messieurs les représentants. J'accueille dans ma boutique Des jeunes gens pommadés Je ménage leur pratique, Mais je crains leurs procédés, lis en veulent a Marie, Et j'ai déja quatre enfants.... Imposez-les, je vous prie, Messieurs les représentants. Je ne bois que de l'eau claire Par goüt, je ne fume pas Frappez le vin et la bière N'épargnez point les tabacs Seulement l'épicerie Souffre depuis bien longtemps Dégrevez-la, je vous prie, Messieurs les représentants De Harmonie «Ypfïana» te Dickebusch Hare Majesteit de Zon wil de feesten van 1927 niet opluisteren, 't zal jammer genoeg in de Archieven moeten geboekt worden. Zondag laatst trok de Harmonie Ypriana naar Dickebusch en, niettegenstaande het wankelbaar weder, hadden talrijke Yperlingen er aan gehouden hun muziek te vergezellen. Door de Vijverzonen en een talrijke opgetogen menigte aan den ingang der ge meente ontvangen, trokken beide maatschap pijen stoetsgewijze naar het standbeeld der gesneuvelden waar bloemen werden neerge legd en hulde gebracht aan de Helden. Daarna werd het prachtig programma op meesterlijke wijze uigevoerd en zeer geest driftig toegejuicht. De Heer Godderis, voorzitter der Vijver zonen dankte de Yprianisten voor hun schoon concert en hun bezoek naar Dicke busch. Na het muziekfeest, werden de uitvoerders vergast op lekkere ke.rmishesp die buitenge woon in den smaak vielKortom een mooi uitstapje,een vriendelijk en gulhartig onthaal. De Vijverzonen en hun knap bestuur halen er eere van Vrijdag 8 Juli te 8 1/2 u. Herhalingscon cert op het Statieplein. PROGRAMMA x) Allegro Militaire X. 2) ir Mouvement de la ic Symphonie. St Saëns. 3) Vestris, Danse Mimique P. Gilson. 4) Le Retour au Pays, Fantaisie P. Gilson. 5) Baladins et Ballerines, suite A. Muldermans. 6) Danse dans le style Hongrois A.Timmermans. Statiestraat, 18 YPER Specialiteit voor Mond- en Tandziekten Gebitten en Misgroeide Tanden. Notre Distribution d'Eau M. l'Editeur de La Région d'Ypres» Je me déclare tout a fait d'accord avec les Commentaries de la lettre signée Un lecteur), et parue dans votre numéro de Samedi der nier. Non il n'est pas permis de se moquer <je la sorte des principes d'hygiène et cela dans une ville visitée par des gens du monde entier Les réclamations de mes clients sont nom breuses et plusieurs ont déja refusé de faire usage de l'eau de la ville pour leur toilette. Imaginez vous, Monsieur l'Editeur, qUe nous sommes obligés de bouillir l'eau devant servir au lavage des salades. Nous ne savons comment nous tirer d'em. barras pour servir a nos clients un thé p]Us ou moins convenable. II est temps que les expériences avec Zille. beke cessent et j'ose espérer que Monsieur qui de droit voudra bien soigner que pour la saison prochaine nous ayons une eau tout a fait potable. C'est, il me semble, pour une eau pareille qu'on nous fait payer et qu'on nous a imposé des compteurs. Recevez, Monsieur l'Editeur, etc. Un Hotelier. Les idéés émises, la semaine dernière, sous le mêmetitre, dans la «Région d'Ypres», sont, a coup sür, beaucoup plus limpides que les eaux de Zillebeke, VENDUES aux bons Yprois. La chimie nous apprend que l'eau doit se composer d'hydrogène et d'un peu d'oxygène, mais a Ypres, elle a d'autres ingrédienis. Par suite d'une négligence hautement blamablede certaine Administration, n'ayant aucun souci de la Santé publique, les eaux venant de Zil lebeke, loin d'être purifiées avant d'être livrées a la consommation, charrient un tas de mauvaises choses lesquelles. en fin de compte, leur donnent un aspect fort peu recomman- dable. Quand on vend une marchandise, on doit au moins avoir la pudeur de livrer quelque chose de convenable. Si cela est vrai en géné- ral, ce l'est, a fortiori, pour l'eau puisque celle-ci est fonction de santé. J'ai vu a l'Ebénisterie Mécanique de la Porte de Menin deux échantillons de colle trés pure, bien transparente, traité- l'un a l'eau potable, l'autre travaillé par l'eau coü- teuse de la Ville. Le premier avait conservé toute sa limpidité et toute sa transparence tandis que le second avait pris l'aspect d'une immonde pate devenue complètement inutili- sable. Le fait est suggestif et fait songer avec angoisse a tout ce que nos bonnes ménagères nous font ingurgiter, de bonne foi, grace a l'incurie des Administrations qui ne permet- tent pas ou qui ne donnent pas les moyens au Service des Eaux de pourvoir au plus pressé. S'il laut se contenier de mauvaise eau sale, on en trouvera bien partout sans qu'il faille pour cela 1'acheter ou posséder des installa tions coüteuses. Cela frise tout bonnement le scandale et, de l'avis d'un peu tout le monde, il est grand temps qu'un remède énergique soit apporté a ce lamentable état de choses. Un autre lectenr. Quelle estime l'étranger peut-il avoir pour une république allemande qui défend les responsables de la guerre envers et contre tous, qui lave leur linge sale dans un bain de mensonges, qui prend énergiquement la défense de l'Allemagne impériale, attribuant ainsi au peuple entier la complicité morale d'une culpabilité qui devrait peser, de tout son poids, sur les épaules de ceux qui ont commandé et gouverné L'ancien officier allemand baron v. d. Marwitz Die Menschheit Département (N° 5) Municipalité DECLARATION de Commune dLe Citoyeti Je soussigné, habitant domicilié dans la commune d pour me conformer 'd la loi du 14 Thermidor, an 5, déclare .1) Que mon habitation est dans la rue d N° et que sa valeur annuelle est de Indiquer la profes- 2) Que je suis Sion, Ie métier, le qu6 le produit de mon métier, commerce ou profession est annuellertjent commerce ou l'em- ploi qu'on exerce. de 4) Que mes appointements ou salaires, rentes ou pensions sort de 5) Quej'ai a mes gages .hommes femmes dont au dessus de 60 ans. 6) Que'j'ai chevaux de selle, chevaux de cabriolet ou voiture. 7) Que j'ai cabriolets carosses litières roulant habi- tuellement. Indiquer si l'on est 8) Que je suis et que j'ai célibataireoumarié enfans a ma charge. 9) Que je suis propriéiaire dans la Com mune d et qu'en somme totale j'y paie ia Contribution foncière, A raison d'un revenu deainsi qu'il résulte des extraits de Röles ci-joints. Fait ale an de la République Fran^aise. (1) QUSTHVE NflDfRJD, musicien et chansonnier fran cais, né a Roubaix, mort a Paris (1820-1893). Quelques- unès de ses chansons badines et gouailleuses sont restées populaires les Deux Gendarmes (oü.se treuve le Briga dier, vous avez raison devenu 'légendaire), le Docteur Grégoire, la Valse des Adieux, etc. 4

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1927 | | pagina 4